Aristote en était responsable, bien qu’il n’y eût jamais songé et qu’il fût impossible de les découvrir dans ses écrits.
Il la vit s’écrouler avec douleur, mais avec l’impassibilité apparente d’un dieu qui voit brûler son temple et qui songe à le rebâtir promptement.
sommeliers, dit le héros fatigué, songez à servir convenablement vos hôtes, apportez de bons mets à ces seigneurs et laissez-moi porter des nouvelles à mes maîtres chéris. » Parmi ceux qui, confiants en leur force, s’avancèrent devant les marches, il en frappa quelques-uns de si lourds coups d’épée, que tous par crainte remontèrent les degrés.
Il est amusant de les voir tous confesser lamentablement qu’ils m’ont maltraité. » Swift ne songeait guère à s’associer à la défaite d’un parti qu’il avait inutilement servi dans sa puissance, La défection fut éclatante.
Claude, le héros, est un peintre falot ; l’auteur nous répète qu’il a du génie, mais n’a jamais songé à nous le prouver par l’analyse des idées.
XXXIV C’est sans doute cet amour, amour qui rend le cœur bien plus prudent, parce qu’il le force à penser à deux, c’est sans doute cet amour qui pressa instinctivement Béranger de songer à se créer par les lettres une existence qui pût suffire à deux vies.
On cherche principalement à mettre dans ses intérêts ceux d’entre les grands qui sans se livrer entièrement à la profession des lettres, les cultivent à un certain point, mais qui ne songent à faire dépendre de leurs talents ni leur considération ni leur fortune.
On ne peut s’empêcher de songer aux grandes choses qu’aurait pu engendrer ce modeste projet de république fédérale, s’il avait été résolument appuyé.
De là vient que nous faisons pour les différences d’éclat ce que nous ne songeons pas à faire pour les différences de coloration : nous érigeons les changements de qualité en variations de grandeur.
. — Qu’on songe maintenant à l’exaltation des peuples au commencement d’une guerre !
On cesse d’y songer. […] Beaucoup auraient pu observer que les oscillations de ce lustre étaient isochrones, sans songer que ce pouvait être une loi générale. […] Avant de faire quelque chose, nous songeons à une fin à atteindre. […] Si l’on songe au rôle que jouent les idées abstraites dans les sciences, on comprendra aisément que ces dernières seraient presque impossibles sans le langage.
Mais si l’on songe au nombre énorme de variations, coordonnées entre elles et complémentaires les unes des autres, qui doivent se produire pour que l’organisme en profite ou même simplement pour qu’il n’en éprouve aucun dommage, on se demande comment chacune d’elles, prise à part, se conservera par sélection et attendra celles qui la compléteraient. […] Songeons au jugement qu’il porterait de son côté sur nous, sur nos facultés d’observation et de raisonnement, sur notre bon sens, s’il savait que le plus grand de nos moralistes a dit : « L’homme est un roseau pensant !