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1745. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448

En deux mots, nous lui racontâmes la scène qui venait de se passer.

1746. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »

Michel-Ange y peignit les scènes nationales de la guerre des Florentins contre Pise.

1747. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »

La mise en scène de son argumentation vise à être expressive et touchante.

1748. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »

Car, dans ces grogneries de bourgeois libéral, il y a des coins délicieux d’idylle, des coins de poésie rustique à la façon de certaines scènes d’Aristophane.

1749. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539

Voyez comme la scène a changé !

1750. (1857) Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des « Fleurs du mal » pp. 1-33

Les poètes satiriques, les historiens, les dramaturges ont-ils jamais été accusés de tresser des couronnes pour les forfaits qu’ils peignent, qu’ils racontent, qu’ils produisent sur la scène ?

1751. (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »

D’un autre côté, après avoir, enfin, à force de précautions, atteint cet état parfait de sommeil intellectuel, vous devez vous occuper à contempler les opérations qui s’exécuteront dans votre esprit lorsqu’il ne s’y passera plus rien Nos descendants verront sans doute de telles prétentions transportées un jour sur la scène.

1752. (1913) La Fontaine « I. sa vie. »

Ainsi ce fut scène nouvelle ; Car la France, sur ce pied-là, Devait bien rire… Ainsi fit-elle.

1753. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

Il y a dans ce roman que je lui reproche, mais avec tant de tendresse pour un talent qui pourrait m’enchanter toujours, des scènes amenées par le choix du sujet auquel il s’est livré et qui rappelleraient Dickens et Paul de Kock, s’il n’était pas Alphonse Daudet, le conteur inexprimablement personnel.

1754. (1929) La société des grands esprits

Ne s’avise-t-il pas de dénigrer la sublime scène de la mort de Socrate, dans le Phédon, sous prétexte de détails familiers et vulgaires ! […] Mais dans une scène émouvante il proclame la perte de Byzance, qu’il aperçoit comme en songe au moment même où elle se réalise, et il prophétise avec enthousiasme la Renaissance qui s’ensuivra, ne craignant pas de s’écrier que le grand Pan n’est pas mort, que le paganisme est immortel et que le miracle grec est le seul miracle auquel il croie. […] Ce secours lui fut fourni par la rentrée en scène de l’antiquité, c’est-à-dire non seulement de la beauté, mais de la raison antique. […] Le rationalisme est de tous les temps, la polémique spirituelle était spécialement française, après avoir été grecque avec Lucien ; la philologie était entrée en scène avec le terrible Tractatus theologico-politicus (1670). […] Cuvillier-Fleury, des Débats, se plaint que « les scènes d’une crudité révoltante abondent dans l’ouvrage de M. 

1755. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Si parmi eux il en est un qui semble vivre d’une vie intérieure, qui soit réfléchi et méditatif et ne soit pas toujours comme en scène, il est traité de « sournois ». […] Je ne tirerai aucun parti de la fameuse « scène du pauvre », qui fit scandale à l’époque. Je ne puis voir dans cette scène qu’une chose vraie, où chacun parle et agit selon son naturel, l’homme du peuple étant religieux avec héroïsme ; Don Juan étant corrupteur à son ordinaire ; puis, je ne dirai pas généreux, mais homme ne tenant pas à l’argent, comme il est naturel qu’il le soit ; puis disant : « Je te le donne par amour de l’humanité », sans grand dessein philosophique, tout simplement parce qu’il ne peut pas dire : « pour l’amour de Dieu » et que cependant il veut dire : « je te le donne gratis ». — Non, je ne tirerai aucun parti de la « scène du pauvre » dont on a abusé, ce me semble, dans un sens ou dans un autre et dans laquelle je ne vois qu’un incident ressortissant à l’idée la plus générale de l’ouvrage : montrer qu’un pauvre diable de mendiant peut se trouver bien au-dessus d’un grand seigneur, quand ce grand seigneur est méchant homme, et avoir en quelque sorte, relativement à celui-ci, les honneurs de la scène. Je ne vois pas autre chose dans la « scène du pauvre ».

1756. (1939) Réflexions sur la critique (2e éd.) pp. 7-263

Quand il écrivait les vigoureuses scènes parlementaires de Leurs Figures, c’est à des sensations espagnoles qu’il demandait cette exaltation des sentiments, qui fait si dramatique dans son livre la journée de M.  […] Antoine a bien compris l’importance, ici, de la mise en scène). […] Certaines scènes de la Tentation, comme l’entretien d’Antoine, d’Apollonius et de Damis, auraient pu fournir le pur et parfait modèle de ce style dramatique nerveux, harmonieux, riche en répliques condensées et en coupes puissantes qui manqueraient à notre prose si Victor Hugo ne l’avait en partie réalisé dans le drame d’ailleurs lamentablement vide de Lucrèce Borgia. […] Il est à remarquer que, malgré ses voyages, ses liaisons avec des étrangères, la rubrique qu’on pourrait appeler « Scènes de la vie cosmopolite » est absente de son œuvre.

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