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1461. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80

Revenons à l’interêt general et aux sujets où il se trouve, et qui par là sont propres à toucher tout le monde.

1462. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135

Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens Je reviens à la basse continuë.

1463. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Méry »

Nous le souhaitons pour notre compte, et dans l’intérêt même de l’Histoire, à laquelle nous désirons que Méry revienne parce qu’il nous semble organisé pour l’écrire ; — de l’Histoire, cette dernière occupation des grands esprits quand ils ont atteint l’apogée de leurs facultés complètement développées et mûries, cette pourpre impériale de leurs jours de force éprouvée, et que Méry vient, par son livre Sur Constantinople, de commencer à revêtir !

1464. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Elle dit à Philippe II, pour l’arrêter : Je suis juive, et elle revient du tribunal de l’inquisition. […] Ils sortent ensemble et reviennent bientôt. […] Quelques-unes des questions traitées par l’auteur en 1827 sont revenues sous sa plume en 1834. […] Que diraient aujourd’hui ces artistes laborieux, s’ils revenaient parmi nous ? […] Je reviens à la rue Richelieu.

1465. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

Nous reviendrons plus tard sur ce sujet à propos des usages des salives. […] Nous aurons plus tard à revenir sur ces expériences. […] Nous aurons plus tard à revenir sur cette particularité, à propos des chylifères du lapin. […] Nous aurons plus tard à revenir sur cette propriété et sur d’autres encore, à propos du suc pancréatique artificiel. […] Nous ne reviendrons pas sur les causes qui amènent cette altération : nous nous sommes expliqué à ce sujet.

1466. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »

Il lisait Shakespeare avec beaucoup de peine ; mais, aidé et averti, il s’en rendait compte, et son goût surtout (car il faut en revenir là), son intelligence faisaient le reste. […] J’y reviens avec plaisir, et j’insiste désormais sur cet ordre de services par lesquels il survivra aux souvenirs de sa génération et laissera un nom dans la science. […] Un jour, dix ans environ avant sa fin, lui, l’esprit de tout temps le plus net et le moins mystique, il revint de Franche-Comté, — de Besançon, je crois, — tout modifié de cœur et de pensée.

1467. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77

Avec moins de raisons de me tenir à l’écart que monseigneur l’évêque de Verdun, le sérieux de mon état me parais sait contraster avec cette gaieté habituelle, qui, au surplus, au dire de monsieur le curé de Saint-Roch, n’a jamais passé les bornes de la décence. » Nous aurons plus tard occasion de revenir sur cette indulgence du clergé et des personnes religieuses pour la malice innocente de Désaugiers, tandis qu’on était, au même moment, très en garde contre d’autres gaietés plus suspectes. […] On peut dire que la gaieté en France n’eut son plein accent et tout son écho que lorsqu’il y fut revenu. […] Ce refrain : Ma fortune est faite, revient chaque fois plus tristement.

1468. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477

La victoire sera héroïquement disputée, je le sais, mais la victoire définitive ne revient-elle pas toujours aux gros bataillons ? […] L’Italie reviendra à sa forme italienne, la confédération. […] La lumière qu’ils ont autrefois répandue dans le Nord leur revient du Nord comme un reflet répercuté de leur propre et primitive splendeur ; de longues servitudes n’ont fait que les affamer de plus d’indépendance de sol et de liberté d’esprit : c’est une grande race dans de petits peuples, mais ces petits peuples forment de nouveau une grande race.

1469. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367

Dans ce but, je voulais que les classes laborieuses eussent, par un vote proportionné à leur droit de vivre, une part consultative dans la représentation trop privilégiée des classes propriétaires ou industrielles ; je voulais, comme en Angleterre, un impôt de bienfaisance sur le revenu, non pas un impôt progressif qui décime le travail en décimant le capital, mais un impôt proportionnel qui oblige la classe riche à une charité légale qui met du cœur et de la vertu dans les lois. […] Accordez-les-moi ou refusez-les-moi, selon l’idée que vous vous ferez de moi-même ; je respecterai également votre confiance et votre silence, je reviendrai ou je m’éloignerai sans retour. » Madame Lebas fut plus sensible à cette franchise qu’elle ne l’aurait été à une adulation intéressée de ses sentiments. […] Toutes les fois que le nom de Saint-Just revenait dans nos entretiens, l’accent s’amollissait, la physionomie s’attendrissait visiblement dans madame Lebas, et un regard d’enthousiasme rétrospectif s’élevait du portrait vers le plafond, comme un reproche muet au ciel d’avoir tranché quelque douce perspective, par la hache de 1794, avec cette tête d’ange exterminateur sur le buste d’un proscripteur de vingt-sept ans.

1470. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240

Personne ne l’arrête pour lui tendre une main banale dans la foule, il parle à peu de passants ; mais quand il en rencontre par hasard un qu’il goûte ou qu’il aime, il revient sur ses pas, et il l’accompagne en sens contraire de sa route, comme quelqu’un à qui il est égal d’aller ici, ou là, et de perdre des pas ou du temps, pourvu qu’il ne perde rien de son cœur, de son esprit et de son goût pour ceux qui lui plaisent. […] Revenons à Louis de Ronchaud, ce Plutarque franc-comtois de Phidias, et disons comment je connus le nom de ce voisin de terre et de cœur que je devais beaucoup goûter et beaucoup aimer plus tard parmi ces illustres esprits de Franche-Comté, voisins de mon père et de mes oncles dans cette Arcadie de la France : et in Arcadia ego  ! […] Nous pensâmes tout haut ou tout bas ensemble, car il y revint tous les ans à la chute des feuilles, jusqu’aux jours où les événements de 1848 me ravirent printemps, été et automne, et me précipitèrent dans le tourbillon où il n’y a plus de halte ni de repos dans la vie.

1471. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

(Lamartine) « Il n’est pas de danseuse qui ne quittât sa robe de bal et sa guirlande de fleurs, pas de jeune fille qui n’oubliât sa beauté, personne qui ne revînt meilleur de cette terre des morts. » XIX Ainsi cela se poursuit parmi tous les événements de la vie, petits ou grands, tristes ou gais ; c’est la vicissitude éternelle, mais la vicissitude interprétée, sentie, comprise par une âme intelligente de ce qu’elle souffre et joyeuse de ce qu’elle cueille en passant sur le bord du chemin. […] Tout cela me revient à présent. […] En voilà un qui brûle, en voilà un qui part, en voilà un qui vient, qui revient, et sur la table quelque chose comme un grain de poussière qui marche.

1472. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »

Il est certain qu’en dépit de ces minutes on continue de vivre ; et cependant ceux pour qui elles reviennent souvent devraient, s’ils étaient aussi sincères qu’ils le paraissent, se réfugier volontairement dans la mort. […] …………………… Une mer apparut, aux hurlements sauvages Et cette mer semblait la gardienne des mondes Défendus aux vivants, d’où nul n’est revenu ; Mais, l’âme par-delà l’horizon morne et nu, De mille et mille troncs couvrant les noires ondes, La foule des Kimris vogua vers l’inconnu13. […] Et même il y est revenu.

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