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1777. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre V. Mme George Sand jugée par elle-même »

» III Et la manière dont elle se renie est aussi curieuse que le reste ! […] forte, si incontestée et si tranquille, que personne ne s’étonne et ne réclame maintenant quand les plumes des petits jeunes gens et des éditeurs écrivent sérieusement « la gloire de Mme George Sand » La gloire  …… C’est quelque chose qui reste. —  Mlle Scudéry a-t-elle de la gloire ?

1778. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Maurice Rollinat »

Mais son livre des Névroses nous reste, son livre, impersonnel et muet, sans déclamation et sans musique, et, à distance de ces deux fascinations, on peut le juger· V Peut-on dire qu’il a été jugé déjà ? […] D’homme qu’il n’ait pas possédé comme le démon possède, d’homme qui reste se possédant lui-même avec ce terrible sorcier et qui se rende compte froidement de ses sorcelleries, à l’heure présente, je n’en connais pas.

1779. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »

Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? […] Déshabillez la phrase, il ne reste rien.

1780. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Existe-t-il encore des gens qui prétendent n’apprécier qu’un type de beauté et condamner tout le reste ? […] Lemaître reste ou rentre, comme vous voudrez, dans le grand courant de la tradition française ! […] Faut-il marquer un écrivain d’un mot drôle et qui reste ? […] Au reste, impossible de ne pas être frappé, quand on le lit, du ton excellent dont il ne se départ jamais. […] Bourget dans le roman prouvent, à n’en pas douter, que des œuvres de cette espèce sont loin de déplaire au public : reste à voir ce qu’il adviendra au théâtre.

1781. (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie

— Tu viens me chercher, toi ; tu ne veux pas que je reste dans cette prison. […] … Je n’ai jamais pu séparer de ce souvenir, le chef-d’œuvre de Fragonard ; j’ai beau savoir, maintenant, la vérité, il reste toujours pour moi, la fontaine de Vaucluse. […] La nouvelle en tombe tout à coup… La sœur Marie-Jésus, qui sait peut-être, pince les lèvres et reste impénétrable. […] La lecture conquise, il lui semblait que le reste n’était rien ; il n’y avait plus qu’à lire. […] — La morte est dans son sarcophage, dit-il ; maintenant, il reste à savoir où se trouve l’hypogée.

1782. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVIII » pp. 158-163

Dumolard qui s’intitule le doyen des auteurs dramatiques et qui va faire ses visites en disant (comme au reste le disent tous les candidats) : « Je ne me présente que parce que mes amis m’y forcent : mais qu’y faire ?

1783. (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »

On devine le reste.

1784. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413

Il me reste maintenant à examiner, d’après l’influence que les lois, les religions et les mœurs ont exercée de tout temps sur la littérature, quels changements les institutions nouvelles, en France, pourraient apporter dans le caractère des écrits.

1785. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVII. Sort des ennemis de Jésus. »

Desservi par Hérode Agrippa auprès de l’empereur, Antipas fut destitué, et traîna le reste de sa vie d’exil en exil, à Lyon, en Espagne.

1786. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre III. Des moyens de trouver la formule générale d’une époque » pp. 121-124

Seulement reste à savoir comment il convient de mener cette enquête, portant non seulement sur toutes les branches de la civilisation, mais sur toutes les forces qui peuvent modifier l’évolution humaine.

1787. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

Reste à savoir si le roi partira pour la Flandre sans dire adieu.

1788. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 196-203

Au reste, il est essentiel d'avertir que les Philosophes se sont empressés assez légérement de réclamer Saint-Evremont comme un Membre de leur Secte, & qu'ils se sont servis de son nom pour publier, soixante ans après sa mort, un Libelle infame contre le Christianisme, intitulé Analyse de la Religion ; Libelle aussi atroce, que peu conforme à sa maniere d'écrire.

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