On l’avait vu quelquefois, malgré sa timidité un peu gauche, accorder sa confiance à des dames de la cour, telles que mesdemoiselles de Hautefort et de La Fayette ; ces intimités n’étonnaient pas dans un prince chaste et dévot, car on savait que la sagesse du roi égalait quasi celle des dames les plus modestes ; et ces intrigues, non moins innocentes que frivoles, ne ressemblaient pas mal aux platoniques tendresses des romans de Scudéry, ou, si l’on aime mieux, à des chuchotages entre les novices d’un couvent.
L’occasion d’entendre sur ce sujet l’opinion de nos poètes est rare ; pour ceux que leur réputation a portés jusqu’ici à l’Académie, ç’a été presque toujours une affaire de tactique et de bon ton de ne pas se prononcer : leur discours de réception a ressemblé souvent à un discours du trône, vague et insignifiant à dessein.
Rien ne ressemble moins, aux Anglais que leurs comédies.
Vous savez combien les deux moitiés du dix-septième siècle se ressemblent peu, et comment la littérature, héroïque et romanesque avec d’Urfé, Corneille et les grandes Précieuses, revient, vers 1660, à plus de vérité, avec Racine, Molière et Boileau.
L’une demeurera rue de Varennes, l’autre au Parc Monceau, la troisième aux Champs-Elysées ; et toutes trois ressembleront à des portraits de Botticelli ou de Léonard de Vinci.
Oui, il est vrai que les jeunes gens découvrent des choses depuis longtemps découvertes ; que ce qui a paru le plus neuf dans l’anarchie littéraire des dix dernières années, cet idéalisme, ce symbolisme, ce mysticisme, cet évangélisme, et ce qu’on aime dans Tolstoï et Ibsen et ce qu’on leur emprunte, tout cela ressemble fort à ce qu’on a vu chez nous il y a cinquante ou soixante ans et que, par conséquent, les jeunes sont moins jeunes qu’ils ne disent.
Le groupe humain auquel nous ressemblons le plus, et qui nous comprend le mieux, ce sont les Slaves ; car ils sont dans une position analogue à la nôtre, neufs dans la vie et antiques à la fois.
Son œuvre, prise dans sa synthèse, ressemblerait à la terre ; des productions de toute sorte, une seule idée première pour toutes les conceptions, des fleurs de toute espèce, une même sève pour toutes les racines.
Au lieu de soutenir comme lui (ce qui pourtant est très-vrai dans le fond) qu’il n’y a presque point de cas où l’on soit obligé de citer, & que, de mille arrêts qu’on rapporte & dont on se prévaut pour sa cause, il n’y en a pas deux qui se ressemblent ou qui y reviennent ; ils dirent simplement qu’en fait de citations, il falloit du choix, de la justesse & de l’économie.
Ce livre, si c’en est un, ressemble à mes promenades.
Quelques usages pratiquez autrefois dans les jeux funebres, et qui pouvoient ressembler aux combats des gladiateurs, y étoient abolis depuis long-tems.
Demandez-le, dit le même philosophe, au génie d’un chacun, qui peut seul vous en rendre compte : chaque particulier a le sien qui ne ressemble pas à celui des autres ; il en est même qui sont aussi differens que le blanc et le noir.