Elle représente un individu chez qui l’intelligence et la santé résident, et le même individu flétri et déprimé par l’abus des alcools.
» Pour Swift, il ne comprit pas ou feignit de ne pas comprendre les alarmes de l’Église et n’y vit qu’un mélange d’ineptie et d’ingratitude : « Je voudrais, écrivit-il, que ce corps respectable n’eût pas donné d’autres preuves de cette inhabileté, que j’ai souvent remarquée chez lui, à distinguer ses ennemis de ses amis. » Et c’est la reine Anne qu’il a plus tard représentée dans cette reine de Lilliput, qui ne peut pardonner à Gulliver d’avoir éteint, d’une façon inconvenante, l’incendie qui menaçait son palais.
quand nous gémissions de ce sophisme, machine de guerre qu’on renverse après l’assaut, sophisme qui représentait l’armée de Brumaire, de Moscou, et du 20 Mars 1815, comme une collection de tribuns du peuple, comme une tribu de Mahomets de la liberté ?
J’ai vu représenter La Nave à Venise même ; malgré les graves défauts de cette « tragédie », et bien que les prophéties après coup soient un truc un peu facile, j’avoue que cette évocation, toute lyrique, fit vibrer tout mon être du frisson de la beauté.
Il y avait un petit café, dont le store peint représentait une forêt sombre et Geneviève de Brabant. […] Il y a, au tome second de François Villon, sa vie et son temps, une image qui représente « le truand parlant à son âme ». […] Mme Hugo, par testament, lui léguait un camée cerclé d’or et qui représentait Mme Hugo.
D’où vient qu’elle n’a trouvé personne pour la représenter dans un combat singulier contre ce Cid superbe ? […] Il dut être l’idéal des dames de son temps, alors qu’on se représentait le dieu des vers frisé et parfumé comme Alcibiade. […] Pour me servir de la langue philosophique, je pourrais dire que Faust et Manfred représentent le moi ou le sujet ; que Marguerite, Astarté et toutes les figures réelles des deux drames représentent l’objet de la vie, du moi ; enfin que Méphistophélès, Némésis, le sabbat, l’esprit de Manfred et tout le monde fantastique qu’ils traînent après eux, sont le rapport du moi au non-moi, la pensée, la passion, la réflexion, le désespoir, le remords, toute la vie du moi, toute la vie de l’âme, produite aux yeux, selon le privilège de la poésie, sous des formes allégoriques et sous des noms consacrés par les croyances religieuses chrétiennes ou païennes, ou par les superstitions du moyen âge. […] Il ne les a rendues telles que par l’idée qu’elles représentent, et cependant ce ne sont pas de froides allégories, du moins on ne les accueille pas comme telles.
Dans un premier écrit sur le Romantisme en 1818, il avait dit : « … La France et l’Allemagne sont muettes : le génie poétique, éteint chez ces nations, n’est plus représenté que par des foules de versificateurs assez élégants, mais le feu du génie manque toujours ; mais, si on veut les lire, toujours l’ennui comme un poison subtil se glisse peu à peu dans l’âme du lecteur ; ses yeux deviennent petits, il s’efforce de lire, mais il bâille, il s’endort et le livre lui tombe des mains. » « Quelle fut donc ma surprise quand je reçus de lui, avec qui je n’avais eu d’ailleurs que des relations assez rares et de rencontre, une lettre ainsi conçue : « Après avoir lu les Consolations trois heures et demie de suite, le vendredi 26 mars (1830).
J’imagine qu’involontairement (car les idées, chez lui, se faisaient concrètes avec une singulière rapidité), il se représentait le prêtre « libéral » sous les espèces de celui qu’il apostrophe dans les Libres Penseurs, au chapitre des Tartufes : « Pour Dieu !
Tout ce qu’on peut affirmer, c’est que toute espèce ou toute variété établie dans une contrée depuis un certain temps, et en tant que représentée par ses membres vivants, est bien certainement locale, c’est-à-dire plus ou moins étroitement adaptée aux conditions de vie du lieu qu’elle habite ; mais il est beaucoup plus difficile, sinon impossible de savoir si ses ancêtres y sont venus tels que leurs descendants sont aujourd’hui, ou si dans la suite des générations ils se sont plus ou moins modifiés, jusqu’à quel point et en quel sens.
Même crevant de faim, même dupé et s’en rendant presque compte, le grand nombre s’attache à la fiction de sa toute-puissance ; il hisse au pouvoir, pour le représenter, des médiocres à son image et il crée ainsi le milieu de bassesse où les malins s’engraissent parmi la sottise et le dépérissement de tous. […] Des cyclopes dans leur forge, des nymphes au soleil, des salamandres voguant parmi des laves en éruption, des arbres pareils à des flammes, portant des fruits qui scintillent comme des étoiles, y sont représentés.
Aussi les Mystères furent-ils représentés pendant plus de cent cinquante ans de suite.
Je n’arrivais point de fois ici que je ne les visse tous deux tout nus, suivant la coutume du pays, pouvant à peine marcher, se tenant ensemble par les mains et sous les bras, comme on représente la constellation des Gémeaux.