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1999. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 255-256

Le grand nombre d’éditions qu’a eues cet Ouvrage, prouve que, s’il pouvoit être mieux écrit, il étoit difficile de le rendre plus utile.

2000. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 421-422

La bizarrerie de son étoile l’a rendu célebre malgré lui-même, ou du moins sans qu’il s’attendît à le devenir.

2001. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 279-280

Quoique cette matiere ait été souvent rebattue, l'Auteur y fait sentir une sagacité, & y annonce une méthode qui rend ses observations utiles.

2002. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Conclusion. »

Après cet examen, qu’il était aisé de rendre plus exact et plus sévère, il se présente naturellement quelques réflexions.

2003. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Alexis Piron »

On cultive donc dans les études, on surexcite des talents qu’il faudrait aussitôt après rengainer et rendre inutiles. […] Mais si l’on avait parlé à Piron de ces services que rendait à l’esprit humain l’auteur de l’Essai sur les Mœurs, il aurait haussé les épaules. […] J’aurais bien pu le lui rendre ; j’étais aussi malin que lui, mais j’étais plus occupé. […] Voltaire leva son régiment et se rendit maître de la campagne. […] Somme toute, il n’a pas à se plaindre de la postérité : mélange pour mélange, et sans trop de déchet sur la qualité, on lui rend ou on lui attribue de confiance à peu près autant qu’il a perdu.

2004. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181

» Samedi 18 mars Comment se fait-il que la barbe, cette broussaille, ce bouquet de poils, qui ne devrait avoir rien de physionomique, rende une figure triste, triste, comme celle de X…, ou pompe funèbre, comme celle de Y… Oui, c’est positif, il y a les barbes lugubres et les barbes guillerettes. […] Elle entre, décrivant le fameux déjeuner Rougon-Macquart du bois de Boulogne, faisant le tableau des diverses catégories de femmes épatantes qui y figuraient, des silhouettes caricaturales des orateurs qui ont pris la parole, du bafouillement de Zola émotionné : un compte rendu drolatique qui aurait eu le plus grand succès dans un journal. […] Mardi 5 décembre Daudet m’a amené hier, le docteur Rendu, médecin de l’hôpital Necker, qui m’a mis à l’huile de Harlem. […] Il y avait aussi un corridor spécial, passant sous le Temple, pour se rendre à une certaine fontaine affectée aux prêtres, qui avaient eu des pollutions dans la nuit. […] Tout à fait merveilleux, le fondu, le flou, le corrégianisme de cette planche, et c’est étonnant qu’il se soit rendu maître du procédé, aussi rapidement.

2005. (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »

Certes, la théorie atomique de la matière reste à l’état d’hypothèse, et les explications purement cinétiques des faits physiques perdent plus qu’elles ne gagnent à s’en rendre solidaires. […] Nous jugeons du talent d’un romancier à la puissance avec laquelle il tire du domaine public, où le langage les avait ainsi fait descendre, des sentiments et des idées auxquels il essaie de rendre, par une multiplicité de détails qui se juxtaposent, leur primitive et vivante individualité. […]   Ce qui rend la confusion naturelle, et même inévitable, c’est que la science paraît fournir des exemples indiscutés d’une prévision de l’avenir. […] Ici encore, l’illusion de la conscience vient de ce qu’elle considère le moi, non pas directement, mais par une espèce de réfraction à travers les formes qu’elle a prêtées à la perception extérieure, et que celle-ci ne lui rend pas sans avoir en quelque sorte déteint sur elles. […] Toutes les difficultés du problème, et le problème lui-même, naissent de ce qu’on veut trouver à la durée les mêmes attributs qu’à l’étendue, interpréter une succession par une simultanéité, et rendre l’idée de liberté dans une langue où elle est évidemment intraduisible.

2006. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 350

la Borde, Prêtre de l’Oratoire, qui rendit un compte édifiant de ses derniers sentimens.

2007. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 364

Il le déchira dans ses Satires ; mais à la fin il rendit témoignage à ses talens : De tous les Auteurs que j’ai critiqués, écrivoit-il à Brossette son Commentateur, Boursault est, à mon sens, celui qui a le plus de mérite.

2008. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 461-462

Il seroit à souhaiter qu’on n’eût pas été si exact à exécuter ses intentions : on auroit dû se souvenir que M. de Caylus étoit Chrétien, & rendre ce monument plus conforme à la dignité du lieu & de la Religion.

2009. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 314-315

Il est impossible de ne pas sentir que cet Auteur est en état de mieux faire, & que trop de rapidité & de négligence dans la composition, ôte aux Productions de sa plume un caractere qui pourroit les rendre dignes de lui.

2010. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 324

On trouve dans son Poëme, adressé à la Princesse de Conti, & dans une Epître à Madame de Maintenon, des détails très-heureusement rendus.

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