Au point du jour, au milieu d’un épais brouillard qui enveloppait la montagne, les trois colonnes se précipitèrent à la fois dans le bassin d’Olette ; « Jamais surprise ne fût plus complète ; nous arrivâmes sur eux comme des éperviers , » dit le Rapport de Cassanyes (4 septembre 1793). […] Il écrivait à la fin d’un de ses rapports au ministre : « Les généraux sont malades ou absents, les canons me font faux bond, mais Ça ira !
Nous faisons pour notre compte de simples monographies, nous amassons des observations de détail ; mais j’entrevois des liens, des rapports, et un esprit plus étendu, plus lumineux, et resté fin dans le détail, pourra découvrir un jour les grandes divisions naturelles qui répondent aux familles d’esprits. […] « Il y a dans les caractères une certaine nécessité, certains rapports qui font que tel trait principal entraîne tels traits secondaires. » Goethe.
Si on ne lit pas tout, presque tout, dans cette quantité de productions qui ont chacune leur qualité, si l’on a manqué le moment où elles passent pour la première fois sous nos yeux, on est en peine ensuite pour rétablir le point de vue ; un mouvement si compliqué, si divers, si fécond, et dans un genre indéfini qui menace de devenir la forme universelle, demande à être suivi jour par jour ; faute de quoi l’on ne sait plus exactement les rapports, les proportions des talents entre eux, la mesure d’originalité ou d’imitation, le degré de mérite des œuvres, ce qu’elles promettent au juste et ce que l’auteur peut tenir. […] L’intérêt qu’il ne fallait pas laisser échapper un moment est tout entier dans les rapports, à peine entamés, de l’artiste et de la jeune dame.
Bignon, et où il se retrouvera en rapports étroits avec M. de Senfft : « Il réussit dans cette commission (de gagner aux vues du Cabinet français le chanoine Escoïquiz), et ce fut, depuis, son titre à la faveur. […] Quoi qu’il en soit, quand on crut devoir publier un précis de cet entretien, M. de Champagny s’adressa particulièrement à lui pour lui demander communication de son Rapport.
Au moment où l’Assemblée nationale allait se séparer (septembre 1791), Talleyrand soumettait à l’attention de ses collègues un rapport et presque un livre sur un vaste plan d’instruction publique, ayant à sa base l’école communale, et à son sommet l’Institut. […] Ce mémoire daté du 25 novembre 4792 prouve qu’il s’occupait à consolider la République lorsque, sans motif et sans rapport préalable, on l’a décrété d’accusation… » De son côté, Talleyrand lui-même, dans des Éclaircissements publiés en l’an VII, avant sa sortie du ministère, voulant se laver de l’accusation d’avoir émigré, s’autorisait de la mission qui lui avait été confiée au début de la République : « Je fus envoyé à Londres, disait-il, pour la deuxième fois le 7 septembre 4792 par le Conseil exécutif provisoire.
La clarté peut presque se nombrer comme le rapport du sujet qui comprend à l’objet qui s’offre. […] On peut concevoir qu’il y a compréhension quand ce rapport atteint l’unité, incompréhension quand il est inférieur.
L’expérience de tant de conflits l’avait rendu fort prudent dans ses rapports avec un peuple intraitable, qui se vengeait de ses maîtres en les obligeant à user envers lui de rigueurs odieuses. […] 1149 » Le faible Pilate n’y tint pas ; il lut d’avance le rapport que ses ennemis enverraient à Rome, et où on l’accuserait d’avoir soutenu un rival de Tibère.
Sans doute il faut être à la tête des affaires pour juger les événements, pour voir à la fois mille petits détails séparés dont les rapports entre eux méritent plus ou moins d’être appréciés, enfin pour pouvoir embrasser d’un seul coup d’œil l’ensemble, même des choses. […] L’auteur de cet écrit a sans doute, comme la plupart de ses lecteurs ; ses opinions d’affection et ses opinions de raisonnement : il est, sous ce rapport, le représentant des opinions anciennes et des opinions nouvelles.
Ainsi les deux expressions que j’énonçais au début, de la cathédrale, considérée par l’un dans son rapport avec la divinité officielle, par l’autre dans son rapport avec l’Univers, s’opposent entre elles avec une admirable netteté.
On en saisit peut-être maintenant la raison, qui est que les encyclopédistes ne se sont point souciés d’étudier l’homme, ni les hommes, mais seulement les « rapports des hommes » ; et quand on n’étudie que les « rapports des hommes », ce que l’on perd le plus promptement de vue, c’est la diversité de nature qui distingue les hommes entre eux. […] Mais ce n’est pas tout encore, et l’homme n’étant pas à lui seul toute la nature, il reste à voir quels sont les rapports de la nature et de l’homme. […] Nous sommes donc à son égard dans une dépendance entière ; et par conséquent nous ne nous devenons intelligibles à nous-mêmes qu’autant que nous nous saisissons dans la complexité des rapports qui nous unissent à elle. […] Les contemporains ne s’y sont pas mépris, et la Convention nationale a bien su ce qu’elle faisait quand le 13 germinal an III [2 avril 1795] elle en a décrété, sur le rapport du « sage » Daunou, l’impression par ordre, et la distribution « dans toute l’étendue de la République ». […] III ; — Cuvier, Rapport historique sur les progrès des sciences naturelles, Paris, 1810 ; — Flourens, Histoire des travaux et des idées de Buffon, Paris, 1844 ; et Des manuscrits de Buffon, 1859.
Je ne vois rien dans ce qui forme l’écorce ou la tige ou les racines, — les viles racines, s’il est permis de les nommer, — je ne vois rien dans cette enveloppe de nous-mêmes qui soit en rapport avec le parfum : c’est chose à part, légère, sacrée, et quels effets ne produit-il pas ?
Et d’abord je m’abstiendrai de tout rapprochement entre Walter Scott et M. d’Arlincourt ; une comparaison entre ces deux hommes serait une dérision, et presque une profanation : j’indiquerai seulement ce qu’a fait sous le rapport historique l’auteur de l’Étrangère.