Le voici, au rapport : « Où chercher, où trouver ? […] « Il faut, sans s’occuper d’une idée d’ensemble… » Et Taine, assez souvent, partait d’une idée ; l’idée, ici, vient après… « Il faut accumuler les pièces venues de partout, dont on a pu vérifier l’authenticité et retrouver l’origine, ne rien négliger même des billets infimes, même des témoignages contradictoires, former le dossier de tout ce qui a un rapport même lointain avec le sujet, — et, alors, les pièces s’éclairent l’une l’autre, un trait de feu les parcourt et les relie, elles font masse ; elles portent la conviction dans l’esprit, — et c’est une phrase, un mot parfois qui a provoqué l’explosion subite de la vérité. » Voilà, en résumé, le mécanisme de la divination.
Rapport officiel.
» — « Par imagination, je ne veux pas seulement exprimer l’idée commune impliquée dans ce mot dont on fait si grand abus, laquelle est simplement fantaisie, mais bien l’imagination créatrice, qui est une fonction beaucoup plus élevée, et qui, en tant que l’homme est fait à la ressemblance de Dieu, garde un rapport éloigné avec cette puissance sublime par laquelle le Créateur conçoit, crée et entretient son univers. » Je ne suis pas du tout honteux, mais au contraire très-heureux de m’être rencontré avec cette excellente Mme Crowe, de qui j’ai toujours admiré la faculté de croire, aussi développée en elle que chez d’autres la défiance.
Roger Ballu fut chargé, je ne sais plus à quelle occasion, de rédiger un rapport sur Auguste Rodin, notre grand sculpteur, car non seulement ils inspectent, ces inspecteurs, mais ils rédigent aussi. […] Roger Ballu, oubliant son rapport, s’agita démesurément, enthousiaste et organisateur.
… voici X… Sa réputation est universelle… Je puis même affirmer qu’il est absolument illustre… Or, vous m’accorderez que son illustration qui est immense, n’est pas du tout en rapport avec son œuvre qui est immense aussi, mais immensément piteuse… Eh bien ! […] l’existence des Académies a supprimé, purement et simplement cette force, supérieure à toutes les Académies, de la collaboration individuelle au bien général de l’humanité… Chacun pense que son dévouement, sous ce rapport, est devenu inutile, puisqu’on possède maintenant une institution spéciale, l’Institut, officiellement chargé de cette grande, sublime et difficile mission… D’ailleurs, à quoi servirait-elle, cette force ?
III Elles l’avaient fait pour la lutte, et dès son retour en Angleterre, il s’y était engagé tout entier, armé de logique, de colère et d’érudition, cuirassé par la conviction et par la conscience. « Aussitôt que la liberté, au moins de parole, fut accordée, dit-il, toutes les bouches s’ouvrirent contre les évêques… Réveillé par tout cela, et voyant qu’on prenait le vrai chemin de la liberté, et que les hommes partis de ce commencement se disposaient à délivrer de la servitude toute la vie humaine, … comme dès ma jeunesse je m’étais préparé avant tout à ne demeurer ignorant d’aucune des choses qui ont rapport aux lois divines et humaines…, je résolus, quoique occupé alors à méditer sur d’autres sujets, de porter de ce côté toute la force et toute l’activité de mon esprit », et là-dessus il écrivait son traité De la Réforme en Angleterre 444, raillant et combattant avec hauteur et mépris l’épiscopat et ses défenseurs.
Ne pouvant les aborder toutes, je me contenterai de citer ces quelques lignes qui commencent sa conclusion : « J’arrive maintenant aux rapports du monde avec Dieu. […] Voici les termes dont s’est servie la reine Marie-Antoinette, dit le prince Bariatinsky, dans son rapport à l’impératrice Catherine : « Je me mettrai en quatre pour leur rendre le séjour d’ici agréable. » Suit le récit du séjour de Leurs Altesses à Lyon, où elles visitent les hôpitaux, à Fontainebleau, etc.
Il représente à la mère que le fils du ministre est d’une grande famille, que son mari n’est rien, que le mariage est bien disproportionné, qu’il n’y a qu’un moyen de réussir : c’est que sa fille ait une entrevue qui permette de croire à des rapports secrets entre eux, et que, dans ces conditions, le père ne voudra pas s’opposer au mariage. […] L’intérêt de ces volumes, où une illustration, toute moderne, et sans rapport avec le texte, est intercalée au milieu de cette écriture du xive siècle, c’est surtout la représentation des industries et des métiers du pays.
Ce qu’il se propose en effet, c’est de trouver « dans le domaine général du progrès humain, dans les acquêts de la science et de la philosophie, des éléments de beauté plus complexes, plus en rapport avec les développements d’une haute civilisation. » Il croit « que les grandes découvertes de notre fin de siècle sont susceptibles au plus haut degré d’être transmuées en matériaux littéraires. » Dégager de l’œuvre scientifique de ce siècle les éléments de littérature qu’elle contient, telle est la tâche qu’il s’est assignée et à laquelle il essaie de plier la forme du roman. […] Dumas qui a donné le signal ; et c’est ici encore son nom qu’il faut citer, puisque, aussi bien, dans tout ce qui touche aux rapports des sexes, il n’est guère de question qui ne l’ait inquiété, de difficulté qu’il n’ait aperçue, et de théorie qu’il n’ait pour le moins esquissée : Sous forme paradoxale et sans avoir l’air d’y tenir, il lance dans Francillon l’idée qu’il pourrait y avoir égalité entre l’homme et la femme dans l’adultère.
« D’abord, pour mon père, je lui ai écrit ; je lui ai fait deux propositions très-raisonnables : l’une de me marier tout de suite ; je suis las de cette vie vagabonde ; je veux avoir un être à qui je tienne et qui tienne àmoi, et avec qui j’aie d’autres rapports que ceux de la sociabilité passagère et de l’obéissance implicite.
Délicatesse de la perception, aptitude à saisir les rapports fins, sens des nuances, voilà ce qui lui permet de construire des ensembles de formes, de sons, de couleurs, d’événements, bref, d’éléments et de détails si bien reliés entre eux par des attaches intimes, que leur organisation fasse une chose vivante et surpasse dans le monde imaginaire l’harmonie profonde du monde réel.
Jullien a parfaitement compris cette évolution, lorsqu’il a écrit ceci : « Il est à remarquer que, dans toute l’histoire du théâtre en France, non seulement la déclamation et le jeu des acteurs sont en rapport avec le costume théâtral et en ont suivi les modifications, mais que ce rapport existait aussi entre les costumes et les défauts des pièces.