Quant au dialogue sur l’amour et l’amitié, il rappelle avec complaisance que M.
Il rappelle avec complaisance, dans son poëme, combien les Grecs étoient éloignés d’introduire sur leur scène cette coquetterie éternelle qui avilit la nôtre : Athènes, il est vrai, tu le sçais, Valincour, Par ces vers séduisans que dicte la mollesse, N’a jamais, du Cothurne, avili la noblesse.
Quand on se rappelle la tempête d’éloges ou de blâmes que soulevèrent les Misérables, on trouve bien froid et même indifférent l’accueil fait au livre d’un homme qui, de toutes ses puissances à peu près perdues, n’avait jusqu’ici gardé intégrale que celle de passionner l’opinion.
Pour ce qui est de cette dernière pièce il faut rappeler que Boursault crut se reconnaître dans le personnage de Lysidas et, de dépit, fit jouer à l’Hôtel de Bourgogne une petite pièce satirique intitulée le Portrait du Peintre ou la Contre-Critique. […] La scène où le roi se sépare de sa fille, réclamée par les dieux, rappelle tout à fait, même par le style, l’Iphigénie de Racine : Je ne yeux point dans cette adversité Parer mon cœur d’insensibilité, Et cacher l’ennui qui me touche. […] On sait qu’il a été rappelé à satiété par Rousseau : « Molière attaque les vices ! […] Il a soin de rappeler à Agnès que c’est une redoutable chose que de ne pas remplir religieusement tout le devoir conjugal Et qu’il est aux Enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes et que si elle fait la moindre faute à cet égard, un jour […] elle ira, vrai partage du diable, Bouillir dans les Enfers à toute éternité. […] Elle se décide, en prenant tout son courage, à supplier son père, et c’est dans un langage douloureux, pathétique, tragique et qui rappelle les supplications d’Iphigénie ; et si elle abandonne l’idée du suicide, elle demande comme une grâce et comme une faveur qu’on lui permette d’entrer au couvent.
Il faisait toujours comme les autres faisaient ; jamais il ne jouait le grand homme et ne se donnait des airs en compagnie. » Devenu plus âgé et plus grave, il n’en resta pas moins aimable, le plus aimable des hôtes, si bien qu’un de ses voisins, fermier, je crois, au sortir de chez lui, disait à sa femme : « Ailie, ma fille, je vais me coucher, et je voudrais dormir douze mois pleins, car il n’y a qu’une chose dans ce monde qui vaille la peine de vivre, c’est la chasse d’Abbotsford. » Joignez à ce genre d’esprit des yeux qui voient tout, une mémoire qui retient tout, une étude perpétuelle promenée dans toute l’Écosse, parmi toutes les conditions, et vous verrez naître son vrai talent, ce talent si agréable, si abondant, si facile, composé d’observation minutieuse et de moquerie douce, et qui rappelle à la fois Téniers et Addison. […] Il n’est rien qui ne lui rappelle son devoir et ne l’avertisse de ses origines.
Il y a dans un roman de Balzac1 un rapide épisode, et confus, qui rappellerait cette tragédie aux généalogistes des idées. […] La beauté de cet aède rappelle, non sans mélancolie, les figurations compliquées dont se voulaient ornementés les anciens chefs australiens, mais en vérité il se pare avec un art moins ingénu ; il y a même un raffinement singulier dans les nuances et dans le dessin et des hardiesses amusantes de ton et de lignes.
Dans le Journal inédit d’un pasteur calviniste, je relève souvent ces cris : « Jésus, rappelle-toi tes promesses ! […] « Comme presque toujours les voyageurs pieux, dit Apulée, au début de ses Florides, s’ils rencontrent sur leur route quelque bois sacré ou quelque lieu saint, se mettent en prières, déposent un ex-voto, s’arrêtent un instant… », et parmi les motifs de ces sanctuaires il cite le truncus dolamine effigiatus et l’autel champêtre enguirlandé que rappellent singulièrement les grossières bonnes vierges noires parmi les fleurs fraîches. […] Comme il s’agit d’insinuer et non de prouver, besogne inférieure, on n’a pas le dessein d’insister ni conférer les cérémoniaux, les mœurs, les usages, ni de rappeler par exemple que la coutume d’injurier les saints est une tradition païenne, et qu’on honorait ainsi Déméter et, à Rhodes, Héraclès, et que le cardinal Bellarmin64 constate que de son temps les fidèles ne craignaient pas de conspuer la Sainte Vierge, et blasphemando meretricem appellare non timent . […] Sit ut est, aut non sit ; ce mot d’un jésuite prénietzschéen, la plus haute parole échappée à l’instinct de puissance, doit être rappelé avant toute discussion.
Il leur rappelle leurs exploits, et les anime à ne les pas rendre inutiles par leur division. […] On voit bien que la fureur de Diomede rappelle à Homere l’idée d’un lion ; mais quand il tient le lion, il ne songe plus à Diomede, il va comme sa nouvelle idée le meine sans s’embarrasser de la marier comme il faut avec celle qui l’a fait naitre. […] J’y remarque que cette princesse au milieu des plaintes touchantes qu’elle fait à son époux, rappelle les malheurs de sa famille d’un ton beaucoup trop historique.
Chez les modernes, il suffit de rappeler les noms de Leibniz, Locke, Condillac et leurs disciples.
Mais de tous ces Lyriques, on ne se souvient que de Ronsard, encore ce souvenir rappelle beaucoup de ridicule.
Il n’y a là rien qui puisse rappeler le grand drame que jouèrent l’Europe et l’Asie.
C’est le signal de ralliement qui rappelle à une même formule analogique tous les noms qui ont à ce cas la même terminaison. […] Ces vers de Boileau rappellent le souvenir d’une note qui se trouve dans les éditions posthumes de ses oeuvres, sur le vers 91. du quatrieme chant de l’art poétique : que votre ame & vos moeurs peintes dans vos ouvrages, &c.