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1348. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »

« Je désirai savoir quelle est la chose à laquelle, dans son nouvel état, elle avait eu le plus de peine à s’accoutumer  « Vous ne le devineriez jamais, a-t-elle répondu en souriant ; c’est de descendre seule un petit escalier. […] Madame Victoire consulta un évêque… Celui-ci répondit qu’en un semblable doute, après avoir fait cuire l’oiseau, il fallait le piquer sur un plat d’argent très froid, que, si le jus de l’animal se figeait dans l’espace d’un quart d’heure, l’animal était réputé gras  Madame Victoire fit aussitôt faire l’épreuve ; ce jus ne figea point.

1349. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les deux Tartuffe. » pp. 338-363

je sais tout ce qu’on peut répondre, et ce que développent à ce sujet, sur les indications de leurs maîtres, tous les candidats à la licence ès lettres (car Molière est chez nous une superstition nationale) : que La Bruyère écrit en moraliste, et Molière en auteur dramatique ; qu’il faut tenir compte du « grossissement » nécessaire à la scène et de l’« optique du théâtre » ; qu’Onuphre, par trop de vérité, s’évanouirait sur les planches, etc… Je n’en suis plus du tout convaincu ; et, s’il faut tout dire, je ne goûte Tartuffe que dans les endroits précisément où, pour le ton du moins, il se rapproche d’Onuphre. […] Et même, si j’ose dire toute ma pensée, lorsque Dorine répond : Vous êtes donc bien tendre à la tentation, Et la chair sur vos sens fait grande impression ?

1350. (1914) Enquête : L’Académie française (Les Marges)

2º Il me paraît impossible de répondre à votre seconde question. […] » il réfléchit un instant, puis répondit : « Eh bien, franchement… non, je crois que je ne donnerais pas Mme Bovary. »

1351. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

— Parle comme tu voudras, répondit le roi. — Il n’en faut pas davantage, dit Arlequin, j’ai gagné ma cause. » Cette décision, quoique obtenue par subtilité, eut son effet, et depuis, les comédiens italiens jouèrent presque exclusivement des pièces françaises. […] Car c’est une chose étonnante, qu’on ne veuille prendre à son service un petit laquais sans répondant ; et qu’on fasse une affaire de cette importance, où l’on voit tous les jours tant de banqueroutes, sans avoir une bonne et solvable caution61. » Évariste Gherardi rivalise avec Dancourt dans le croquis comique des folies, des rencontres et des aventures dont la prairie de Bezons était le théâtre le premier dimanche de septembre : à La Foire de Bezons jouée par les Français le 14 août 1695, succède, à l’Hôtel de Bourgogne, le 1er octobre de la même année, Le Retour de la Foire de Bezons ; le retour de cette fête était comme la descente de la Courtille de ce temps-là.

1352. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie Stuart, par M. Mignet. (2 vol. in-8º. — Paulin, 1851.) » pp. 409-426

Elle ne répondit d’abord à cette ouverture qu’en parlant du divorce et de la difficulté de l’obtenir ; mais ces hommes peu scrupuleux, par la bouche de Lethington, le plus habile et le plus politique d’entre eux, lui dirent : Madame, ne vous inquiétez de rien ; nous sommes ici les principaux de la noblesse et du Conseil de Votre Grâce, et nous trouverons bien le moyen de vous délivrer de lui sans aucun préjudice pour votre fils ; et quoique milord Murray, ici présent (le frère naturel de Marie Stuart) soit un peu moins scrupuleux pour un protestant que Votre Grâce ne l’est pour une papiste, je suis sûr qu’il regardera à travers ses doigts, nous verra faire et ne dira rien. […]  » Toutes les croyances, tous les patriotismes et les nationalités invoqués ici par Marie Stuart, lui ont fait un long écho et lui ont répondu avec pleurs et avec amour.

1353. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321

Au premier abord, ces Mémoires de Cosnac plaisent assez peu et semblent ne répondre qu’imparfaitement à la réputation de l’auteur : ce n’est que peu à peu, en avançant, ou quand on les a quittés, qu’on s’aperçoit qu’ils ont augmenté nos connaissances sur bien des points et enrichi notre jugement. […] Étant arrivé proche de son lit, elle fit retirer tout le monde, et me dit : « Vous voyez, monsieur Feuillet, en quel état je suis réduite. » — « En un très bon état, madame, lui répondis-je : vous confesserez à présent qu’il y a un Dieu que vous avez très peu connu pendant votre vie. » Il lui dit que toutes ses confessions passées ne comptaient pas, que toute sa vie n’avait été qu’un péché ; il l’aida, autant que le temps le pouvait permettre, à faire une confession générale.

1354. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Les regrets. » pp. 397-413

N’y comptez pas trop cependant ; les premiers jours de Chanteloup sont enivrants ; mais je ne répondrais pas des autres, et on ne nous a pas tenus au courant de la suite. […] Il est permis à l’un de ceux qui se tiennent debout à regarder, de leur répondre : Non, le monde n’est pas en train d’aller plus mal depuis hier seulement ; s’il dégénère, c’est de votre temps et du temps de vos pères que cela a commencé, non pas du jour où vous n’y avez plus la haute main.

1355. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223

La Grèce de l’abbé Barthélemy répond bien, en effet, à ce que paraît la campagne romaine dans les Géorgiques de l’autre spirituel abbé. […] Le chevalier de Boufflers lui répondit, et eut les honneurs de la séance par une analyse brillante du Jeune Anacharsis, dont il comparait l’auteur à Orphée.

1356. (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle

Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle Comme un devoir m’est de répondre à l’heur qui m’est offert de résumer en cette Revue l’égoïste vouloir de ma Poésie, en même temps de rendre à chacun ce qui lui est dû avec l’impartialité de qui admire et de qui, d’autre part, ne peut être ému devant choses lui étant indifférentes. […]   Helmoltz me donnait donc exactement la concordance, par le pareil nombre d’harmoniques les faisant se répondre, — entre les instruments de musique proprement dits et les voyelles et diphthongues : et celles-ci, il m’était facile de les constituer intégralement comme véritables instruments, en représentant par les consonnes à chacune appropriées les rumeurs et bruits qui dans chaque instrument proviennent du mode spécial de production du son, ces rumeurs, spirantes, susurrantes, vibrantes, explosives, martelantes et stridentes.

1357. (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164

Ceux-ci répondront, avec raison, qu’ils n’écrivent pas pour des enfants ; qu’ils n’ont pas à se préoccuper de l’âge de ceux qui les liront ; qu’ils ne sauraient être astreints à peindre la vie autrement qu’elle n’est, sous prétexte qu’ils auront peut-être des lecteurs ignorants de la vie ; ils prétendront, et ils n’auront pas tort, qu’ils sont quittes envers la morale s’ils écrivent ce que d’honnêtes gens peuvent honnêtement et utilement lire. […] », et à répondre oui ou non.

1358. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »

On peut dire que l’énoncé de la question contient déjà, en puissance, l’équivoque par laquelle on y répondra. […] Nous répondrons que, dans l’hypothèse idéaliste, il est impossible de se représenter un objet en l’absence complète de l’objet lui-même.

1359. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »

Il répond triomphalement : « Selon vous, la connaissance de cette nécessité doit nous faire douter des axiomes26. […] Répondre d’une action, c’est en porter la peine ou en recevoir la récompense.

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