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1353. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Platon, et Aristote. » pp. 33-41

Quelques questions sophistiques, faites coup sur coup, embarrassèrent Platon.

1354. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième faculté d’une Université. Faculté de droit. » pp. 506-510

Ils feront serment qu’il n’y a dans les questions et les réponses aucune connivence entre eux et leurs élèves ; l’épreuve s’ouvrira par cette cérémonie.

1355. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43

Mais il n’en est pas de même des hommes qui naissent peintres ou poëtes, et c’est d’eux qu’il est ici question uniquement.

1356. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Première partie. Les idées anciennes devenues inintelligibles » pp. 106-113

Encore de telles invasions n’auraient point eu lieu, si les Français n’eussent pas été divisés entre eux ; et leur division n’existait que parce qu’il y avait des questions indécises, car la fidélité se trouvait également dans les deux partis.

1357. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »

»‌ Grave question !

1358. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VI »

Dans les revues un peu bien faites, il y a chaque trimestre un article d’une haute compétence sur la question.

1359. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Si j’en excepte le petit morceau en question, le Chevalier a beaucoup loué son Uranie, et n’a rien montré de son savoir-faire. […] Je soupçonne le Chevalier de n’avoir point réfléchi à cette obscure et périlleuse question du laid. […] Il garde volontiers le silence, et sa conversation est systématiquement assez banale, parce qu’il évite avec soin le choc des idées, et ne laisse paraître sur aucune grande question le fond de sa pensée. […] À dîner, il ne fut point question des problèmes qui nous avaient occupés, mais bien de la température délicieuse, des chances probables d’une belle moisson, d’une belle vendange, d’une belle chasse, du plaisir de manger des fraises. […] Dans un pays où la première question que l’on fait sur un homme d’État, sur un grand capitaine, c’est : Est-il aimable ?

1360. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

Dans son Jour des Morts, il a grand soin de nous dire de son humble pasteur : Il ne réveille pas ces combats des écoles, Ces tristes questions qu’agitèrent en vain Et Thomas, et Prosper, et Pélage et Calvin. […] A un endroit de la première version du Jour des Morts, il était question de destin 107. […] Le côté particulier de la question va vite s’agrandir en même temps que se creuser sous son coup d’œil. […] On peut se faire aujourd’hui une autre question dont nul ne s’avisait dans le temps : Quelle fut la relation de Fontanes à Millevoye ?   […] Le prêtre vint dans la nuit : le malade, en l’entendant, se réveilla de son assoupissement, et, en réponse aux questions, s’écria avec ferveur : « Ô mon Jésus !

1361. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome I

Répondre à cette question avec des titres et des noms serait également impossible. […] Quoique je n’aie jamais abordé ces questions avec lui qu’indirectement, je garde l’impression que ce grand esprit n’était pas plus un négateur que son maître M.  […] À cette question votre plus, intime sensibilité répondait : non. […] Caro poser à votre idéalisme transcendantal, et d’un ton presque irrité, cette question : « Mais enfin, Monsieur, le corps existe. […] Aujourd’hui, elle leur devient, comme aux animaux, un outil dont l’emploi leur représente, en face de l’ennemi, une question de vie ou de mort.

1362. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

La question qu’il pose, et autour de laquelle s’ordonne spontanément sa description, est une question abstraite, une attitude de l’intelligence : c’est le problème des frontières et des rapports entre un tableau littéraire et un tableau pictural. […] Et tous les jugements si divers qu’on a portés sur ses œuvres belles ou défectueuses, douteuses ou incontestables, peuvent être ramenés à cette simple question : était-ce ou non le cas de faire si exclusivement état de la lumière ?  […] Cette question de « sujet » se ramène à la question des rapports entre l’intelligence et l’art, ou, plus exactement, entre la littérature et la peinture. […] Dans toute la première partie du Journal, Amiel pose interminablement la question de Panurge. […] Mais la question est de savoir si, pour traverser les fanges de l’histoire, une chaussure ne vaut pas mieux qu’une autre ».

1363. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — P.-S. » pp. 38-40

. — Il est moins question dans les toutes dernières lettres que nous avons de lui des deux prédicateurs émules ; la Cour les enlève à la ville ; Versailles et le monde, ce sera peu à peu l’écueil de l’illustre Massillon : « (23 mars 1700).

1364. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » pp. 422-425

Plus rien de ce second paragraphe : « Les uns croient que c’est outrager les hommes, etc. » Après la fin du premier, où il est question des jugements bien différents qu’on a faits du livre, on saute tout de suite au troisième, en ces termes : « L’on peut dire néanmoins que ce traité est fort utile, parce qu’il découvre, etc., etc. » Les autres petits changements ne sont que de style.

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