. — Whittington et son chat est une œuvre de ce mystérieux Rabbi Jehuda Hannasi, contenant une défense de la Gémara de la Misna Hiérosolymitaine, et les raisons qui doivent la faire préférer à celle de Babylone, contrairement à l’opinion reçue. » Lui-même avertit qu’il va publier « une histoire générale des oreilles, un panégyrique du nombre trois, une humble défense des procédés de la canaille dans tous les siècles, un essai critique sur l’art de brailler cagotement, considéré aux points de vue philosophique, physique et musical », et il engage les lecteurs à lui arracher par les sollicitations ces inestimables traités qui vont changer la face du monde ; puis, se tournant contre les savants et les critiques éplucheurs de textes, il leur prouve à leur façon que les anciens ont parlé d’eux.
III « Paméla ou la vertu récompensée, suite de lettres familières, écrites par une belle jeune personne à ses parents, et publiées afin de cultiver les principes de la vertu et de la religion dans les esprits des jeunes gens des deux sexes, ouvrage qui a un fondement vrai, et qui, en même temps qu’il entretient agréablement l’esprit par une variété d’incidents curieux et touchants, est entièrement purgé de toutes ces images qui, dans trop d’écrits composés pour le simple amusement, tendent à enflammer le cœur au lieu de l’instruire. » On ne s’y méprendra pas, ce titre est clair1037.
On publie dans le moment en Allemagne une nouvelle édition des œuvres de Sébastien Bach : sur quinze cents souscriptions, il y en a dix en France. » Le soir, en dînant, on cause des donations au clergé, de la main à la main, et qui échappent à la loi.
un fort saisissement que j’ai eu… C’est que ç’a été si brusque… Je l’avais quittée le mardi… Elle m’a écrit le mercredi… et le dimanche ses bans étaient publiés… Il n’y avait rien eu entre nous, la dernière fois… Seulement en s’en allant elle m’avait montré son chapeau… c’était sans doute son chapeau pour se marier… Mon Dieu, quand elle m’avait parlé de se marier, je l’avais toujours engagée à le faire… mais ça a été trop prompt… Puis ces derniers jours aussi, elle m’avait dit — oui, j’en ai été frappé : — « Je croyais n’avoir que cela, j’ai tel âge… » Elle l’avait vu, son âge, sur l’acte de naissance, qu’elle avait fait venir pour son mariage.
Les Discours qui composent la première partie de ce Cours de Littérature ont été prononcés à l’Athénée de Paris, en 1810 et 1811, tels que je les publie. […] Je l’ai tracé en quelques vers : permettez-moi de les extraire d’un poème que j’ai publié sous le nom de ce héros. […] Les lecteurs, toujours plus sévères que les auditeurs, ont confirmé sur quelques fragments publiés de ce beau travail le succès qu’il avait pleinement obtenu. […] Les succès dans les genres barbares ou imparfaits, sont des exceptions qui tiennent à l’influence de quelque mode, aux erreurs du goût chez les nations plus ou moins polies les unes que les autres ; et ne contrarient pas plus les lois invariables du beau, que les succès des faux systèmes publiés par la charlatanerie ne démentent les axiomes d’une vraie doctrine.
Henri de Lapommeraye vient de publier la Critique de Francillon, — ingénieusement imitée de la Critique de l’École des Femmes ; trop imitée, à mon avis, et c’est même le seul reproche que j’aie à faire à M. de Lapommeraye.
Voici le morceau tel qu’on le publiait : PLUTON. […] L’auteur de ces œuvres dramatiques et comiques ne se borna pas au théâtre ; il publia plusieurs romans fort bien écrits, et une série de lettres pleines d’esprit, sous le nom de Lettres à Babet.
. — Ailleurs (Idées républicaines) il demande la liberté de la presse restreinte par des lois pénales : « Dans une république digne de ce nom, la liberté de publier ses pensées est le droit naturel du citoyen. […] Et, en effet, c’est une très grande et très heureuse prérogative par-dessus tant de nations d’être sûr en vous couchant que vous vous réveillerez le lendemain avec la même fortune que vous possédiez la veille ; que vous ne serez pas enlevé des bras de votre femme au milieu de la nuit pour être conduit dans un donjon ou dans un désert ; que vous aurez, en sortant du sommeil, le pouvoir de publier tout ce que vous pensez ; que, si vous êtes accusé, soit pour avoir mal agi ou mal parlé ou mal écrit, vous ne serez jugé que selon la loi. […] Mais pendant le même temps le petit Parlement de Chàlons décréta assez vaillamment la prise de corps de Landriano, nonce du Pape, qui était entré dans le royaume sans l’autorisation du roi, défendit aux évêques de publier ses bulles et accorda dix mille livres de récompense à qui le livrerait à la justice.
Et voilà pourquoi les trois nouvelles, ou les trois contes, que vient de publier M. […] Claretie, qui connaît les gens de théâtre, qui les a vus de près, et pratiqués, lui-même auteur et critique dramatique, d’écrire aussitôt et de publier le Troisième Dessous. […] Lorsque la mort, il y a cinq ou six semaines, est venue brusquement le surprendre, il achevait de publier cette lourde féerie du Château des cœurs, où, parmi les plaisanteries du plus mauvais goût, s’épanouissait encore cette même haine inexpiable du « bourgeois », sans qu’on y puisse deviner, — non pas même les raisons que pouvait avoir Flaubert de haïr ainsi l’humanité, car ceci ne regardait que lui, — mais un idéal quelconque dont il eût le culte et l’amour. […] et n’en avait-elle qu’à ces romans de mœurs soi-disant mondaines qui jadis, et de nos jours même, avec les romans moraux et un peu niais que publient par douzaines les filles de clergymen, étaient et n’ont pas cessé d’être la plaie de la littérature anglaise ?
Au surplus, tout dans le monde littéraire alla toujours comme auparavant, & la vision que je publie n’aura pas l’honneur d’y rien changer.
En effet il est essentiellement naturel, c’est-à-dire qu’il est l’expression directe de la nature, sa voix, la phrase qu’elle prononce dans le silence et que le poète, ayant surprise, publie : car le poète … est substitué à la nature pour dire ce qu’elle pense, mieux qu’un bœuf46.
Ses curieuses lettres, récemment publiées, mettent à nu sa dureté d’âme et sa volonté implacable. […] Les Reglemens faicts par le Roy, lesquels il est très résolu de garder et veut désormais estre observèz de chacun pour son regard, publiés en 1585, inaugurent les rites de la bigoterie monarchique. […] Enfui, Sire, c’estoit une chose horrible et un piège dangereux pour la reyne ; on n’a pas trouvé de voye plus seure pour l’éviter que celle de publier sous main la chose, et depuis le roy d’Espagne n’y pense plus30 … » L’année suivante, — 1689, — une mort marquée de signes tragiques emportait presque subitement Marie-Louise.