Un peu de reflexion sur la destinée des poëmes françois publiez depuis quatre-vingt ans, achevera de nous persuader que le plus grand merite d’un poëme vient de la convenance et de la continuité des images et des peintures que ses vers nous présentent.
Tant de gens ont pris soin de publier l’avanture arrivée à M.
Nous lui devons les plus belles études qui aient été publiées de notre temps sur les grands auteurs classiques des dix-huitième et dix-neuvième siècles, à tous les points de vue, son opinion m’était donc précieuse.
II En baisse comme la littérature tout entière de cette année 1863, le roman de Sibylle est un des moins réussis que Feuillet ait publiés jusqu’à ce moment.
Aimé-Martin53, et une partie de la Correspondance publiée en 1826, ont donné sur ces années d’épreuves tous les intéressants détails qu’on peut désirer ; et les origines d’aucun écrivain de talent ne sont mieux éclairées que celles de Bernardin de Saint-Pierre. […] Sa Chaumière indienne, publiée en 1791, fut introduite également dans les Études, et, à partir de ce moment, son œuvre générale peut être considérée comme achevée ; car les Harmonies, qui ont de si belles pages, ne sont que les Études encore et toujours. […] Quand Bernardin de Saint-Pierre publiait la Chaumière indienne, en 91, il était au haut de la montagne de la vie et de la gloire ; il avait aussi, en quelque sorte, son royaume de Cachemire à ses pieds.
Lorsque paraît l’estampe publiée au profit des Calas, « toute la France, et même toute l’Europe, s’empresse de souscrire, l’impératrice de Russie, pour 5 000 livres532. » — « L’agriculture, l’économie, les réformes, la philosophie, écrit Walpole, sont de bon ton, même à la cour. » — Le président Dupaty ayant fait un mémoire pour trois innocents condamnés à la « roue », on ne parle plus que de cela dans le monde ; « ces conversations de société, dit une correspondante de Gustave III533, ne sont plus oiseuses, puisque c’est par elles que l’opinion publique se forme. […] Journal et mémoires de Collé publiés par H. […] Correspondance de Laurette de Malboissière, publiée par la marquise de la Grange (4 septembre 1762, 8 novembre 1762).
VIII C’est à peu près dans le même temps qu’il publia sous le nom de l’abbé de Chaulieu, récemment mort, l’Épître à Uranie, son premier poëme philosophique. […] Il publia aussi alors ses Lettres sur les Anglais, dans lesquelles il faisait connaître et goûter à la France les institutions libres, l’éloquence virile, la science pratique, et la littérature neuve de la Grande-Bretagne. […] Ses lettres, récemment découvertes et publiées, dévoilent une âme aussi féminine et aussi tendre que si l’amour avait été sa seule passion ; on ne peut douter en lisant ces lettres, souvent pathétiques et tracées de larmes, que madame du Châtelet ne fût bien supérieure à son ami en amour et en dévouement.
Les Pensées Pascal n’avait pu terminer son Apologie de la Religion chrétienne : les fragments qu’il avait rédigés lurent publiés en 1670 par MM. de Port-Royal, assez inexactement, avec toute sorte de retranchements et de corrections, mais en somme de la seule façon qui put en ce temps-là faire passer et faire goûter l’ouvrage. Le texte authentique des Pensées a été signalé en 1843 par Victor Cousin, et plusieurs fois publié depuis. […] Son fameux ouvrage, intitulé Augustinus, fut publié en 1640 par ses amis.
Ces écrivains, sans négliger d’explorer les veines les plus diverses de la mine imaginative, ont tenté, dans le Fardeau, publié récemment et longtemps après le Bilatéral, une étude inquiète et poignante de la pauvreté honteuse, étude dont l’inspiration se relie à celle d’un de leurs romans les plus remarqués : l’Impérieuse Bonté. […] Il voulut un jour écrire la contrepartie des Demi-Vierges : c’est alors qu’il publia les Vierges fortes (Frédérique et Léa), œuvres dans lesquelles il passait à l’étude du problème féministe et se faisait connaître comme un moraliste soucieux des plus ardus problèmes de l’époque. […] Enfin, joignons à ces noms celui de Claude Ferval, l’auteur si distingué de le Plus fort, publié en 1902, la Vie de château, en 1904, de l’Autre Amour, son premier roman, qui parut dans la Revue ; ceux de Mme Adam, de Pierre de Coulevain, auteur de Noblesse américaine, d’Ève victorieuse, et de ce joli livre Sur la branche, qui est un grand et légitime succès, — et Daniel Lesueur, André Gladès, disparue à l’heure même où son jeune talent commençait à s’affirmer, — Jacques Vontade, Jean Bertheroy, Myriam Harry, qui toutes ont su conquérir l’estime du public lettré.
En 1871, je crois, il publia un petit volume intitulé : Histoire des débats politiques du Parlement anglais depuis la Révolution de 1688, et ce petit livre était strictement du Guizot. […] Après les Ducs de Guise, Forneron publia l’Histoire de Philippe II, — et, chose singulière ! […] Statistique héroïque, tant il fallait surmonter de dégoût pour l’entreprendre et de bravoure devant les partis pour la publier !
Pour être publiés avec convenance et noblesse par des hommes sur le tard de la vie, les livres de jeunesse doivent promettre un bien grand génie ou attester une belle candeur. […] Hugo publiait Les Orientales, Les Feuilles d’automne et tant d’autres poésies qui l’ont classé parmi les Lyriques et les Élégiaques. […] Victor Hugo, qui fait des vers depuis quarante ans, publie deux volumes embrassant toutes les dates de sa vie, il est impossible qu’il n’y en ait pas quelques-uns qui aient trompé le système dépravé du poète.
Lié de bonne heure avec Mistral et Mathieu, il publia vers 1845 son premier recueil, ses délicieuses Margarideto, Pâquerettes. […] le public sceptique eut une heure d’hésitation, lorsque le Figaro publiait en feuilleton cette Évangéliste. […] Jamais, peut-être, on n’en publia davantage, et, si l’on en publie tant, c’est bien, ma foi, parce que l’on en lit un peu ! […] Pedro Sanchez est le dixième volume qu’il publie. […] avait-on dit quand il publia El Buey suelto (1878), ce pamphlet contre les célibataires63.