Et, s’il survit, il régnera comme auparavant sur cette terre. » — Trait profond et savamment aiguisé : sous la mère alarmée et qui allait attendrir, Eschyle laisse percer l’arrogance de la royauté asiatique ; il lui fait prononcer des mots odieux aux âmes et aux oreilles libres : la pitié s’éteint à peine excitée.
Au second acte, ce jeu de l’amour et du caprice est devenu une passion sérieuse, profonde, irrévocable.
Je ne puis mieux faire que de reprendre ici, en l’adaptant aux considérations qu’on vient de lire, une idée intéressante et profonde émise par M.
Les généralités scientifiques doivent remonter des particularités aux principes ; et les principes sont d’autant plus stables qu’ils s’appuient sur des détails plus profonds, de même qu’un pieu est d’autant plus solide qu’il est enfoncé plus avant dans la terre. […] Le sexe et l’état physiologique des organes génitaux peuvent amener des modifications quelquefois très profondes, surtout chez des êtres inférieurs où les propriétés physiologiques des larves diffèrent dans certains cas complètement des propriétés des animaux parfaits et pourvus d’organes génitaux. La mue amène des modifications organiques parfois si profondes, que les expériences pratiquées sur les animaux dans ces divers états ne donnent pas du tout les mêmes résultats35. […] C’est chez moi une conviction profonde que je chercherai toujours à faire prévaloir, soit par mon enseignement, soit par mes travaux. […] L’évidence de cette vérité tend à amener et amènera nécessairement une réforme universelle et profonde dans l’enseignement scientifique.
La vague dorée des mers équatoriales ignore les teintes neutres, les grisailles profondes de la mer d’Islande. […] Sous la floraison de sa rhétorique se cache un humus profond de doctrine. […] Il va jusqu’à froisser la fibre profonde, l’orgueil de race : « Vous qui jetez des écussons sur tous les ruolz qui vous passent par les mains… Vous dont les couronnes ne servent plus qu’à orner des housses de chevaux… » « Ne passez jamais les ponts », lui conseillait un ami, qui redoutait pour ce plébéien certaine paroisse aristocratique. […] On eût pris parfois la torpeur profonde de son ennui pour un volontaire prélude au repos suprême.
Pour nous figurer cette conversation hardie et charmante, il nous faut prendre les correspondances, les petits traités, les dialogues de Diderot et de Voltaire, ce qu’il y a de plus vif, de plus fin, de plus piquant et de plus profond dans la littérature du siècle ; encore n’est-ce là qu’un résidu, un débris mort.
C’est plus haut, c’est plus profond qu’il faut, selon nous, découvrir et adorer la véritable souveraineté sociale.
Relisez ces pages, aussi vastes et aussi profondes que la voûte du ciel : XI « Comme on l’a vu, la prière, la célébration des offices religieux, l’aumône, la consolation aux affligés, la culture d’un coin de terre, la fraternité, la frugalité, l’hospitalité, le renoncement, la confiance, l’étude, le travail, remplissaient chacune des journées de sa vie.
Ses émotions furent si profondes, que l’enfant qu’elle portait, qui fut depuis Jacques Ier ne put jamais voir une épée nue sans un tressaillement d’effroi.
Notre vie mondaine eut pour principe une chose excellente, la sociabilité des intelligences : et c’est par là qu’elle représente quelque chose de profond et l’un des caractères constitutifs de la race.
Par là s’accroît encore l’opposition des pratiques et des morales, et se forment aussi dans la société des séparations parfois profondes.
Le sacrifice que l’on fait à une courtisane, en s’excommuniant du monde avec elle, doit supposer une passion profonde, fatale, infinie.