Dans la suite, les mystères d’Éleusis furent symboliquement expliqués par les sages ; et, plus tard encore, ils furent empruntés ou contrefais par une sorte de Théurgie, dernier sacerdoce du paganisme.
Plus tard il se découvre que les livres ont été écrits par son secrétaire français et que l’attaché d’ambassade chinois a mis dedans les banques. […] Si on ne le remarque pas tout de suite, cela apparaît plus tard. […] Comparons maintenant comment les choses se passaient en 1840 et un demi-siècle plus tard dans le monde civilisé59. […] Une génération plus tard qu’en Allemagne, le romantisme apparut en France. […] Je traduirai plus tard le balbutiement de ce faible d’esprit dans la langue compréhensible des hommes sains.
Il voit retirer du canal une amoureuse désespérée, qui s’appelle Eva, et qui s’appellera plus tard Ophélie. […] Plus tard, comme je l’ai montré, il y a eu une déviation. […] Plus tard, le désespoir d’être séparé de son fils la jette dans la mort. […] Plus tard, d’une part les tendances naturelles devenant des procédés, comme le fait bien remarquer M. […] Comme moi, plus tard, il repassait comme professeur dans ces corridors sombres et sous ces voûtes aux courants d’air meurtriers qu’il avait connues adolescent.
Plus tard, on s’étonne, on ne comprend plus. […] Plus tard, elle eut un grand succès à Paris. […] Il a, plus tard, deux scènes avec Emma. […] On le verra plus tard. […] Plus tard, on saura bien lequel de nous deux se trompait.
Jeune, il laissait à la nature le soin de ses cheveux ; plus tard ils tombèrent sous les coups de ciseaux des dames dont les larmes avaient mouillé les pages de ses romans. […] Et si, plus tard, vous accompagnez Hegel à Paris, si vous allez avec lui aux Variétés, si vous écoutez ses francs éclats de rire quand Odry et Vernet lui font admirer M. […] Il a moins vu que deviné, ou plutôt, sans aucune faculté surnaturelle, la simple profondeur de son observation a pénétré jusqu’à ce qui devait arriver plus tard, à travers ce qui se passait alors. […] Jean Poquelin n’avait jamais pardonné à un fils qui « pouvait vivre honorablement dans le monde », d’avoir quitté son nom et sa profession de tapissier pour se jeter sur le théâtre, et quand Molière voulut plus tard, avec la fortune princière qu’il avait acquise, donner quelque secours à son père dans le besoin, le vieillard rejeta ses offres, et réduisit ce fils, qu’il appelait amèrement monsieur Molière, à lui venir en aide sous le nom du physicien Rohault son ami461.
ce que La Fontaine, sans s’en douter, redira plus tard. »… Sans s’en douter vaut un certain prix. […] Épuiser l’immensité, l’indéfinité, l’infinité du détail pour obtenir la connaissance de tout le réel, telle est la surhumaine ambition de la méthode discursive ; partir du plus loin possible, cheminer par la plus longue série possible ; parvenir le plus tard possible ; à peine arrivés repartir pour un voyage intérieur le plus long possible ; mais si du départ le plus éloigné possible à l’arrivée la plus retardée possible et dans cette arrivée même une série indéfinie, infinie de détail s’interpose immense, comment épuiser ce détail ; un Dieu seul y suffirait ; et dans le même temps que les professeurs d’histoire et que les historiens renonçaient à devenir des rois et des empereurs, et qu’ils s’en félicitaient, ils ne s’apercevaient point que dans le même temps cette même nouvelle méthode, cette méthode scientifique, cette méthode historique moderne exigeait qu’ils devinssent des Dieux. […] Il y a bien de la fabrication dans Renan, mais combien précautionneuse, attentive, religieuse, éloignée, ménagée, aménagée ; c’est une fabrication en réserve, une fabrication de rêve et d’aménagement, entourée de quels soins, de quelles attentions, délicates, maternelles ; on fabriquera ce Dieu dans un bocal, pour qu’il ne redoute pas les courants d’air ; on lui fera des conditions spéciales ; cette fabrication de Renan est vraiment une opération surhumaine, une génération surhumaine, suivie d’un enfantement surhumain ; et l’humanité de Renan, ou la surhumanité de Renan, si elle usurpe les fonctions divines, premièrement, nous l’avons dit, usurpe les fonctions de connaissance divine, les fonctions de toute connaissance, beaucoup plutôt que les fonctions de production divine, de toute création, deuxièmement, et ceci est capital, usurpe aussi, commence par usurper les qualités, les vertus divines ; cette première usurpation, cette usurpation préalable, pour nous moralistes impénitents, excuse, légitime la grande usurpation ; nous aimons qu’avant d’usurper les droits, on usurpe les devoirs, et avant la puissance, les qualités ; enfin l’accomplissement de cette usurpation est si lointain ; et les précautions dont on l’entoure, justement par ce qu’elles ont de minutieux, par tout le soin qu’elles exigent, peuvent si bien se retourner, s’entendre en précautions prises pour qu’il n’arrive pas ; une opération si lointaine, si délicate, si minutieuse, ne va point sans un nombre incalculable de risques ; Renan, grand artiste, a évidemment compté sur la sourde impression que l’attente et l’escompte de tous ces risques produiraient dans l’esprit du lecteur ; lui-même il envisage complaisamment ces risques ; ils atténuent, par un secret espoir de libération, de risque, d’aventure, et, qui sait, de cassure, disons le mot, de ratage, cette impression de servitude mortelle et d’achèvement clos ; ils effacent peut-être cette impression de servitude ; et quand même ils effaceraient cette impression glaciale ; l’auteur sans doute s’en consolerait aisément ; il ne tient pas tant que cela aux impressions qu’il fait naître ; ces risques soulagent également le lecteur et l’auteur ; par eux-mêmes Renan n’est point engagé au-delà des convenances intellectuelles et morales ; lui-même les envisage complaisamment ; dans cette institution de la Terreur intellectuelle que nous avons passée, la remettant à plus tard, « mais ne pensez-vous pas », dit Eudoxe : « Mais ne pensez-vous pas que le peuple, qui sentira grandir son maître, devinera le danger et se mettra en garde ? […] ; de tels poëmes ne sont point faits pour les besoins des historiens ou des critiques de la littérature ; qu’on lise d’abord sans aucune arrière-pensée d’utilisation ce poëme unique, cet étrange et cet admirable poëme ; il sera toujours temps d’en parler plus tard ; si jamais l’impression reçue de la lecture s’efface un peu, et ainsi atténuée permet aux considérations d’apparaître sans paraître trop misérables en comparaison du texte.
Plus tard, elle apprit le grec, le latin, l’allemand, l’anglais ; si elle eût vécu, elle eût appris le sanscrit ! […] La société française est en péril, sauvons-la d’abord, les poètes chanteront ensuite ; à moi les hommes d’État, les soldats et les travailleurs ; les poètes viendront plus tard. […] Et, quinze ans plus tard, quand il fallait, à chaque année, une hécatombe de cent mille hommes, quand toute famille était en deuil, quand tant de charrues, faute de bras, restaient oisives, quand c’était à peine, sur mille conscrits, si l’on disait : « Exempt ! […] Plus tard, on fit la dépense utile d’ouvrir tout à fait les fenêtres, et on les dégagea de la croix qui obstruait le jour. […] Armand Carrel est mort le premier, et, ce jour-là, est mort un grand écrivain, qui eût été plus tard un grand orateur.
Impersonnel, il professe volontiers, pour une journée, l’opinion de sa dernière lecture ; il accumule volontiers les opinions ; il les collectionne, les classe et les catalogue ; Sarcey lui a confié que Taine « avait plus tard coloré son style artificiellement », et cela lui suffit. […] Elles vont sortir de leur coque quelques mois plus tard. […] C’est plus tard qu’il a senti « l’impérieux besoin d’avoir un style ». […] Il accumule les détails les plus vains, il prolonge les énumérations les plus enfantines, et en même temps il joue avec les mots, combine d’adroites phrases ; c’est un jongleur, comme on dira plus tard, mais un jongleur raffiné, sérieux, froid par excès de science, riche de rhétorique et de redondances. […] Plus tard Gauguin chercha à allier la symétrie à l’impressionnisme.
En naissant, ou quelques années plus tard, nous nous trouvons les maîtres d’un mécanisme immense et compliqué qui nous paraît, ou peu s’en faut, faire partie de la nature. […] Plus tard, toujours par synthèse, il obtint l’éther ordinaire et toute la série des éthers. […] Ses sens sont plus précoces que ceux de l’homme, et il faut qu’elle attende plus tard que l’homme pour les satisfaire. […] Alors il comprend bien des choses que tout le monde ignore ; Il sait pourquoi cette montagne fut fortifiée par les Gaulois, puis par les Romains, puis par les conquérants nouveaux — et pourquoi, plus tard, est venue sa décadence. […] Il ne nous dit pas avec ironie : sois malheureux d’ abord pour être heureux plus tard.
Son nom d’enfance est Tokitaro ; plus tard, il le changea contre celui de Tétsoujiro. […] Quant au nom de Taïto, il l’abandonna plus tard à son gendre Shighénobou. […] N’ayant pas eu assez de temps pour donner les modèles de la peinture à ses élèves, il en fit graver des volumes qui, plus tard, obtinrent beaucoup de succès. […] Des intérieurs de ville et des paysages vilainement coupés de langues de nuages rouges, couleur de soleil couchant, dissimulant tout ce que l’artiste ne trouve pas d’intérêt à dessiner, procédé qu’abandonna plus tard Hokousaï. […] Plus tard il peignit, à Honjô, un cheval colossal, et plus tard encore à Riôgokou un Hôteï géant, Hoteï qu’il signa Kintaïsga Hokousaï, ce qui veut dire « Hokousaï de la maison au sac de brocart », par allusion au sac de toile qui est toujours l’accessoire de ce dieu.
Elle fut plus tard remplacée et suppléée par la tenue des assises. […] Nommé par le roi en 1685 évêque de Lavaur, et en 1687 évêque de Nîmes, il n’en eut les bulles que plus tard par suite des démêlés de la France avec le Saint-Siège.
Quel réseau d’intimes et inexplicables douleurs a d’abord longuement dessiné en lui toutes ces fibres ramifiées et déliées du poëte souffrant, qu’il devait plus tard mettre à nu ? […] Je suis presque avec vous tous ; bientôt j’y serai mieux encore. » Avec vous tous, cela indiquait précisément ce commencement d’union plus étroite et ces rapports plus fréquents où De Vigny, plus tard, affectait de ne voir que des rencontres rares et légères.