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486. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »

Les os d’un membre peuvent se raccourcir et s’élargir en quelque proportion que ce soit ; ils peuvent s’envelopper graduellement d’une épaisse membrane, de manière à servir de nageoires ; ou bien les os d’un pied palmé peuvent s’allonger plus ou moins, et la membrane qui les réunit peut s’accroître en dimension de manière à le transformer en aile ; et cependant, malgré de si grandes modifications, il n’y aura aucune tendance à altérer la charpente même des os et les rapports mutuels de position de leurs diverses parties. […] Les extrémités, il est vrai, manquent encore ; mais eussent-elles été dans la première phase de leur développement qu’elles ne nous auraient encore rien appris ; car les pieds des Lézards et des mammifères, les ailes et les pieds des oiseaux, et même les mains et les pieds de l’homme, tout provient de la même forme fondamentale. » Les larves vermiformes des Papillons, des Mouches, des Coléoptères, etc., se ressemblent beaucoup plus que les insectes adultes ; et cependant il faut dire que ces larves sont des embryons actifs, qui ont été adaptés à certaines manières de vivre. […] J’ai mesuré avec soin les proportions de leur bec et de son ouverture, la longueur des narines et des paupières, la grandeur des pieds et la longueur des pattes ; et j’ai comparé toutes ces mesures chez des individus de souche sauvage, chez des Grosses-Gorges, des Paons, des Romains, des Barbes, des Dragons, des Messagers et des Culbutants. […] Les membres antérieurs, par exemple, qui servaient de pieds aux espèces mères, peuvent, par le cours prolongé des modifications, s’adapter chez un descendant à servir de mains, chez un autre de nageoires, et chez un autre d’ailes ; et, d’après nos deux principes, c’est-à-dire que chaque modification successive se manifeste en général à un certain âge, et s’hérite à l’âge correspondant, les membres antérieurs de l’embryon des divers descendants modifiés d’une même souche mère se ressembleront toujours étroitement, car ils n’auront pas été atteints par les modifications survenues plus tard. […] Ces caractères peuvent avoir autrefois appartenu à quelque ancêtre du Pigeon Biset ; ou bien, quelque race particulière et déjà domestique du Pigeon Biset peut avoir été croisée avec les descendants, également domestiques et modifiés, d’une autre souche sauvage proche-alliée, mais à bec plus court, sinon très court, et provenant peut-être de cette même souche dont le sang mêlé dans toutes les races du Pigeon domestique tend à reproduire des variétés huppées ou à pieds pattus.

487. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hannon, Théodore (1851-1916) »

On dirait de ses sonnets, des bouquets de pierreries dont les pieds tremperaient dans des vasques d’ivoire ciselées jusqu’à l’outrance par un artiste du Japon.

488. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Vien » pp. 95-96

Et que ma Sophie a raison quand elle dit que s’il est malade, il faut que ce soit d’un cor au pied.

489. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Briard  » pp. 159-160

Avant que de prendre son pinceau, il faut avoir frissonné vingt fois de son sujet ; avoir perdu le sommeil ; s’être levé pendant la nuit, et couru en chemise et pied nu jeter sur le papier ses esquisses, à la lueur d’une lampe de nuit.

490. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Challe » p. 219

Son Esther aux pieds d’Assuérus est un tableau plus froid, plus mal peint et plus insipide que celui de Restout qui l’est pourtant assez.

491. (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Vassé »

Voyez son attitude, son expression, sa draperie, ses chairs, ses pieds, ses mains.

492. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Bel » p. 171

Au pied de ces vieux arbres, petits objets, fleurettes de parterre qui papillotent.

493. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Je mets pied à terre, cherchant à m’orienter, à reconnaître au moins quelque chose. […] Bats le raisin de ton pied nu ? […] Je me suis promené au-dessus à pied et dedans à cheval. […] Aucun prêtre n’a mis le pied chez lui. […] Il est, mais il ne s’est pas encore levé ; les petites herbes répandues autour de lui n’ont pas été froissées par son pied.

494. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Abadie, Michel (1866-1922) »

Ils sont d’un amoureux débordant, heureux de jeter aux pieds de l’Aimée toutes les fleurs et tout son cœur.

495. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 282-283

Mais quand on saura que les talens agréables n’ont été, dans cet illustre Auteur, que le germe & le prélude des plus hautes qualités ; quand les siecles futurs seront dans le cas d’admirer, comme notre siecle, un génie formé pour les plus grandes affaires, une ame nourrie des plus beaux sentimens, un cœur, le siége des plus rares vertus ; quand la postérité de toute l’Europe enfin reconnoîtra dans lui le vrai grand homme consacré par le suffrage de toutes les Nations ; alors les couronnes dues à ses talens littéraires ne seront que de foibles guirlandes de fleurs que les Muses auront déposées aux pieds de sa Statue ; & celles qui sont dues à ses succès dans les négociations les plus importantes, à l’administration la plus éclairée & la plus sage dans les fonctions de l’Episcopat, aux monumens multipliés de son zele & de sa générosité, iront d’elles-mêmes se reposer sur sa tête.

496. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Parrocel  » p. 156

Parrocel Il est de 8 pieds, 9 pouces.

497. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Bachelier »

Bachelier Psyché enlevée du rocher par les zéphirs. tableau de 4 pieds sur 3.

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