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3187. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »

Elle a à s’expliquer avec sa mère, elle a à se défendre de certains bruits qui courent, et son besoin d’apologie la mène à dire sur ces deux personnages le fond de sa pensée et de ses sentiments.

3188. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

On lui reconnaissait dans le débit « une vérité d’inflexion qui rendait sa pensée transparente et les endroits comiques très saillants ».

3189. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre III »

Leur pensée, comme leur agriculture, est encore du moyen âge. — En Toulousain735, pour découvrir l’auteur d’un vol, pour guérir un homme ou une bête malade, on a recours au sorcier, qui devine au moyen d’un crible.

3190. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »

» — « Pourquoi vouloir pénétrer l’immense pensée de Zeus, abîme insondable ?

3191. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »

Tout le jour, il erre par les rues, en proie à l’insupportable pensée.

3192. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84

Il n’a pas seulement jeté l’enchantement sur la passion, il a su, comme l’a dit Byron, donner à la folie l’apparence de la beauté, et recouvrir des actions ou des pensées d’erreur avec le céleste coloris des paroles.

3193. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188

Dans quelques endroits même on trouverait quelque luxe d’images, de fleurs de roses et d’épines, quelque trace du mauvais goût de Louis XIII ; mais ce ne sont que des instants, et le bon sens chez elle règle d’ordinaire le langage comme le jugement et la pensée.

3194. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) «  Mémoires de Gourville .  » pp. 359-379

« Il m’a souvent passé par l’esprit, dit Gourville, que les hommes ont leurs propriétés à peu près comme les herbes61, et que leur bonheur consiste d’avoir été destinés ou de s’être destinés eux-mêmes aux choses pour lesquelles ils étaient nés. » Et, s’appliquant cette pensée à lui-même, il ajoute : « J’oserais quasi croire que j’étais né avec la propriété de me faire aimer des gens à qui j’ai eu affaire, et que c’est cela proprement qui m’a fait jouer un assez beau rôle avec tous ceux à qui j’avais besoin de plaire. » Gourville fit bien des conquêtes en ce genre, mais la plus difficile, et qui prouve le plus pour lui, fut celle de Colbert.

3195. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517

En un mot, une remarque ou une pensée morale condensée dans une image.

3196. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »

Aussi me bornerai-je à indiquer qu’ils se subdivisent en 3 classes principales et à donner quelques exemples, afin de mieux préciser la pensée qui a présidé à cette sous-classification.

3197. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Ce qu’il y a de curieux (et du reste excellent) dans l’application que Sophocle a faite de cette idée en son Œdipe à Colone, c’est que le vieil Œdipe n’expose pas cela comme je fais, directement, pleinement, uniquement, comme résultat acquis et pensée désormais dégagée d’alliage. […] Ils sont là devant toi, sur la terre glacée, La poitrine sanglante et le front sans pensée ; Et si tu les voyais ainsi que je les vois, Tu crèverais tes yeux une seconde fois. […] Une lettre encore, qui… enfin, qui a son intérêt : « Monsieur, puisque vous invitez vos lecteurs à vous dire leur pensée à propos du « petit discours » de Philaminte, vous n’en voudrez pas à un admirateur fervent de Molière s’il vous donne son humble avis et les raisons qui le motivent. […] » Voilà qui montre bien la pensée de Philaminte : « Ce Trissotin est un misérable, un coureur de dot, mais un philosophe jamais ! […] En m’attribuant l’opinion qu’« on ne trouve d’action dans le Misanthrope qu’à la condition de ne pas la chercher dans le duel Célimène-Alceste », dirai-je que vous trahissez ma pensée ?

3198. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345

Je laisse aux physiologistes à expliquer cette espèce de projection et de réflexion visible de la pensée interne à l’état de mirage : une seule remarque à faire quand on est simple académicien, c’est que la dame ou la fée parlait cette nuit-là un français un peu risqué.

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