Sainte-Beuve (1re partie) I Mon cher Sainte-Beuve, Je reçois et je relis, avec un plaisir égal à celui de ma jeunesse, ces deux charmants volumes que vous avez pensé à m’adresser à Saint-Point. […] Ceci en est la seconde partie, qui se distingue de Joseph Delorme par l’accent et par un certain caractère d’élévation ou de pureté.
Résumons cette partie de notre travail. […] Mais il y a, dans Gœthe (Prophéties de Bacis, par exemple), toute une partie si absolument incompréhensible que le traducteur lui-même, l’honnête M.
C’est ainsi que l’homme crée à son image d’atome subversif qui ne s’est pas encore aperçu que la partie ne peut contenir le tout. […] Vous dites que Tout, sauf l’homme, exécute honnêtement sa petite partie dans l’orchestre unanime des forces. […] Même pour moi. — Crois-tu donc que le secret de l’Être total puisse être révélé à l’une de ses parties ? […] Vous êtes de la partie… J’entends que les produits pharmaceutiques n’ont pas de secrets pour vous.
Et ce qui fait plus vaine encore toute cette gesticulation théâtrale, c’est que ces poëtes n’ont dans leurs têtes impersonnelles que des idées générales ; ils portent une vieille défroque de philosophie qui montre la corde et pourtant résiste encore et, plutôt que d’abdiquer devant le vêtement religieux qu’on vient de remettre à neuf, lui cède une partie du costume spirituel, se réservant l’autre : si bien que les esprits de ce temps-là ont véritablement porté le costume d’Arlequin ! […] Le grand péril qu’il court, dans cette grandiose tentative d’unification des diverses parties qui constituent sa vie intellectuelle, est de perdre ou du moins d’altérer le caractère spiritualiste ou mystique qui jusqu’ici le domine, le distingue le plus nettement de l’homme des civilisations antiques et l’éclaire du plus précieux des rayons dont la lumière évangélique ait suscité le monde. […] Pythagore en avait eu le frisson et Kalidasà aussi, qui savait entendre le cantique des regrets dont le mimosa et le lotus bleu déploraient Sakountalà partie. […] Ce n’est plus le désespoir qu’ont produit les Classiques et dont les Romantiques se sont follement enorgueillis : c’est tout simplement un ennui bête, animal, un écœurement, un dégoût… Peut-être vient-il, ce dégoût, des excès de dépenses physiques qu’on fait dans les romans documentés : Omne animal post coïtum triste… Et, comme nous le verrons, le roman psychologique, — une réaction, pourtant, du moins en partie, contre le roman naturaliste, — subira cet effet de tristesse comme il continuera d’en exploiter la cause. […] Le titre même de cette partie du premier recueil de M.
Une sorte de verve ingénieuse et abondante s’est répandue sur toutes les parties de l’annotation et du commentaire.
Et qui ne serait effrayé de ces fureurs démagogiques qui semblent avoir saisi soudain une partie de la nation, hommes, femmes, enfants, frénétiques adorateurs de leur épouvantable et risible souveraineté ?
Il considéra de bonne heure sa vie, même de poëte, comme une partie perdue, et, tournant le dos à l’avenir comme au grand ennemi, il ne s’occupa qu’à piller tout le premier le butin.
Un grand art de combinaison, un calcul exact d’agencement, une construction lente et successive, plutôt que cette force de conception, simple et féconde, qui agit simultanément et comme par voie de cristallisation autour de plusieurs centres dans les cerveaux naturellement dramatiques ; de la présence d’esprit dans les moindres détails ; une singulière adresse à ne dévider qu’un seul fil à la fois ; de l’habileté pour élaguer plutôt que la puissance pour étreindre ; une science ingénieuse d’introduire et d’éconduire ses personnages ; parfois la situation capitale éludée, soit par un récit pompeux, soit par l’absence motivée du témoin le plus embarrassant ; et de même dans les caractères, rien de divergent ni d’excentrique ; les parties accessoires, les antécédents peu commodes supprimés ; et pourtant rien de trop nu ni de trop monotone, mais deux ou trois nuances assorties sur un fond simple ; — puis, au milieu de tout cela, une passion qu’on n’a pas vue naître, dont le flot arrive déjà gonflé, mollement écumeux, et qui vous entraîne comme le courant blanchi d’une belle eau : voilà le drame de Racine.
On lit dans la préface du Dictionnaire critique : « Divertissements, parties de plaisir, jeux, collations, voyages à la campagne, visites et telles autres récréations nécessaires à quantité de gens d’étude, à ce qu’ils disent, ne sont pas mon fait ; je n’y perds point de temps. » Il était donc utile à Bayle de ne point aimer la campagne ; il lui était utile même d’avoir cette santé frêle, ennemie de la bonne chère, ne sollicitant jamais aux distractions.
Le xviiie siècle avait connu une sorte de comédie historique on sait le succès qu’obtint Collé avec son ennuyeuse Partie de chasse de Henri IV.
Chaque revue devrait posséder une partie critique importante, comprenant des rubriques pour chaque matière.
De la partie de critique littéraire. — § IX.