C’était une idée fausse, quoique paternelle ; heureusement la Providence la trompa : le jeune homme étudiait le grec, le latin, le grimoire de jurisprudence par obéissance ; mais la veste de velours du paysan provençal et ses guêtres de cuir tanné lui paraissaient aussi nobles que la toge râpée du trafiquant de paroles, et, de plus, le souvenir mordant de sa jeune mère, qui l’adorait et qui pleurait son absence, le rappelait sans cesse à ses oliviers de Maillane. […] — « Et puis, en toute la terre, père, ce qui me paraît encore le plus beau, interrompit Vincent, c’est la fille du mas, celle qui, s’il vous en souvient, mon père, nous fit, l’été dernier, faire pour la maison deux corbeilles de cueilleur d’olives et remettre deux anses à son petit panier. » VII Ils arrivent.
Son âme parut se décider et se repentir tour à tour de l’un ou de l’autre parti. […] Au moment où la galère cherchait à franchir les dernières lames pour jeter l’ancre au pied du promontoire, une nuée de corbeaux, oiseaux fatidiques qui perchaient sur les corniches du temple, s’élevèrent du toit avec de grands cris, et, voltigeant au-devant de la galère, parurent vouloir repousser ses voiles et ses vergues vers la grande mer, comme pour lui signaler un danger sur le bord.
Il ne paraissait en public qu’au milieu d’un cortège de serviteurs — la couronne sacrée sur la tête, les pieds ornés de crépides d’airain retentissantes, les cheveux flottant sur les épaules, une branche de laurier à la main. […] Il paraît, du reste, que le culte primitif de l’Égypte se rapprochait de la simplicité sémitique et que le symbolisme polythéiste y fut une importation étrangère.
Vraiment, quoique ça paraisse imbécile de dire, c’est fait pour moi, pour moi seul, elle est vraiment singulière la malechance que je rencontre en tout et partout. […] Jeudi 20 juin Lundi — c’était presque le jour de sa mort — a commencé à paraître dans Le Bien public, notre Gavarni.
Néron est la plus formidable figure de l’ennui qui ait jamais paru parmi les hommes. […] Quand il parut au concile de Jérusalem, on crut voir la colonne de l’Église.
Admirateur de ses paysages, ses figures me paraissaient vulgaires — avant celle-là. […] Bœcklin a retrouvé la couleur des vieux maîtres ; dans un livre qui doit paraître après sa mort, il nous dira son secret.
Elle paraissait ignorer que l’on menait, sous ses yeux, au Panthéon « le plus grand poète qui eût jamais existé ». […] Cette phrase qui paraîtra un plagiat du mot historique de Béranger, est une profession de foi : elle voulait dire, qu’il allait accepter les grâces et faveurs de la monarchie, tout en restant républicain dans son for intérieur.
Il s’est déjà fait connaître par un précédent recueil, par des fragments en vers et en prose parus en différentes revues. […] Déjà les anciens sages avaient remarqué que notre univers paraît être le théâtre d’une lutte éternelle entre deux principes ennemis, qui produisent tour à tour la vie ou la mort, la confusion ou l’harmonie.
Il a la morale de son temps, celle des seigneurs et chevaliers qu’il hante et qu’il sert ; il a le culte de ce qui paraît beau et brillant autour de lui, de ce qui rapporte profit, honneur et renommée à travers le monde.
Cette Histoire universelle de d’Aubigné, son grand ouvrage sérieux, et qui semble indigeste à première vue, ne le paraît plus autant lorsqu’on y pénètre, et mérite plus d’une sorte de considération.
.) — Et dans son langage tout naturel, Homère, introduisant Ulysse déguisé sous le toit d’Eumée, lui fait dire : « J’aimais de tout temps les vaisseaux garnis de rames ; j’aimais les combats, les javelots acérés et les flèches, tout ce qui paraît triste et terrible à beaucoup d’autres.
Vous n’avez sûrement pas oublié nos châtaigniers sauvages, nos petits fonds riants et frais entourés de bois et cachés à tous les regards citadins ; notre l’Étang-la-Ville, si bien fait pour une fête de campagne ; notre La Celle, notre Bougival, avec son clocher qui paraît une borne, et tous ces environs qui sont pleins de variété, de charme et d’abondance : voilà les images qui doivent vous suivre. » Puis la réflexion morale toujours : « Mon Dieu !