Voir, par exemple, au septième livre, le passage le plus poétique, la description de la couronne du soleil.
« Je le répète, la religion et la raison, idées sublimes, sont des idées cependant, et il y a telle cause de désespoir extrême qui tue les idées d’abord et l’homme ensuite : la faim, par exemple. — J’espère être assez positif.
Tenez, mon chien Mopsel, par exemple, est très-bon pour aboyer contre les gens ; mais si quelqu’un voulait en faire un chien de chasse, il ne serait plus bon à rien.
S’il se garde d’attacher son nom aux faits étroitement contemporains et de le laisser clouer, en guise d’écriteau, sur un événement quelconque, souvent insignifiant et même ridicule à certains égards, tel que la révolution de 1830, par exemple ; s’il possède les vertus propres à la poésie, c’est-à-dire la puissance de généraliser, l’emportement lyrique et la certitude de la langue ; si le vers est de trempe solide, habile, voulu, non sermonneur et vierge de plates maximes à l’usage du troupeau banal, tout est bien.
» Il se trouva sans doute quelque grand seigneur mal disposé pour Boileau, un duc de la Feuillade, par exemple, qui en fit sa cour à Louis XIV.
Ce qu’il y a par exemple, de particulièrement original, c’est l’introduction de l’affectation, du maniérisme et du lyrisme dans la grossièreté du langage.
Il raconte qu’hier, il y a eu une telle grêle d’obus, qu’ils ont été obligés de subir dix-sept décharges, couchés à terre, sans pouvoir riposter, après quoi, par exemple, ils ont envoyé une bordée qui a fait sauter une poudrière. […] Il y a eu des morts par la dysenterie, par l’albuminurie, par le scorbut, mais personne n’est mort de la poitrine. » « Mon cher, reprend-il, le curieux, c’est qu’au bout de trois jours, au milieu de ces hommes dépiotés de tout en entrant, il y avait des jeux de dames faits avec des mouchoirs, où l’on avait noirci des carreaux noirs, et avec des rondelles de drap de deux couleurs ; il y avait des jeux de jonchets, faits avec des brindilles de balais ; il y avait des jeux de jacquet, avec des dés en savon ; il y avait des jeux de dominos, faits avec je ne sais quoi, et quand on nous a donné de la viande, il s’est trouvé des artistes qui ont fabriqué, avec les os, des couteaux, des couteaux qui se fermaient avec un système de ressort, en ficelle tressée, qui était un chef-d’œuvre… enfin, figure-toi qu’à la fin, de ces cordes avec lesquelles on essuie le pont, et qu’on volait, tout le monde avait des pantoufles, des calottes en ficelle. » « Nous avons passé trois mois dans la batterie, sans monter sur le pont, trois mois, où, sauf la première semaine, où l’on nous a donné deux fois du lard, nous n’avons pas eu de viande, et avons été nourris seulement de pois et de haricots, ce qui, par parenthèse, vous procurait des inflammations buccales bien désagréables. » « Par exemple, au bout de trois mois, la première fois qu’on est monté là-haut, et qu’on a respiré de l’air vrai, on est monté à quatre pattes, et l’on étouffait, comme si tu te trouvais en ballon, à 6000 pieds, au-dessus de la terre. » « Il existait toutes sortes de sociétés : la société des grinches avec la Volige, le garçon le plus facétieux de la terre ; la société des maquereaux, présidée par Victor, l’imagination la plus cocasse.
Mais les caractères ne se tiennent pas ; par exemple, la Camargo « contredit à chaque instant la nature de son âme italienne par des formes de langage abstrait, par des exclamations métaphysiques, par des images et des comparaisons tout à fait en dehors du monde matériel et moral de l’Italie ». […] Musset nommait Régnier son premier maître, et il y a en effet du Régnier dans plus d’un passage, par exemple dans la comparaison des fileuses : Ainsi qu’on voit souvent, sur le bord des marnières, S’accroupir vers le soir de vieilles filandières, Qui, d’une main calleuse agitant leur coton, Faibles, sur leur genou laissent choir leur menton ; De même l’on dirait que, par l’âge lassée, Cette pauvre maison, honteuse et fracassée, S’est accroupie un soir au bord de ce chemin.
La tyrannie, qui endurcit affreusement l’énergie des forts, — qui donne à Tibère, par exemple, sur son rocher de Caprée, une attitude de mépris qui a sa hauteur, — la tyrannie énerve les faibles, les mine, les hébète. […] Ce Jean Bon, par exemple, qu’il avait d’abord condamné à mort, et auquel par grâce spéciale, il se contenta de faire crever les deux yeux. « Il fut rapporté que ledit Jean Bon voyoit encore d’un œil. […] Il y a toujours à sa collation un chapon bouilli sur un potage, et un chapon rôti. » Cet appétit venu de Versailles étonnait fort dans ce pays de frugalité presque arabe, où le duc d’Albuquerque, par exemple, avec ses deux mille cinq cent douzaines de plats d’or et d’argent, dînait d’un œuf et d’un pigeon.
Il y a des moments, où je me demande, si le grand art n’est pas inférieur à l’art industriel, quand celui-ci est arrivé à son summum de la perfection, et si, par exemple, un tableau de coloriste n’est pas inférieur à un flambé hors ligne, et si, si… mais, je ne veux pas pousser la comparaison plus loin, pour que mon ombre ne soit pas lapidée par les critiques d’art de la Revue des Deux Mondes, du xxe siècle.
(par exemple une victoire par trahison), est infiniment pire, (et l’idée même en est insupportable), qu’une défaite honorable, (c’est-à-dire une défaite subie, et je dirai obtenue en un combat loyal). […] Pour mesurer un hectomètre par exemple il faut onze jalons : deux gros jalons aux deux bouts pour l’hectomètre et neuf petits jalons au milieu pour les décamètres. […] Et nous touchons ici par exemple à un des points de discrimination, à un des points qui marquent, à un des points où les protestants ne se représentent pas ce que c’est qu’un catholique.
Grâces soient rendues à Degas, qui, par exemple, représente la femme moderne « telle qu’on la verrait par le trou d’une serrure, réduite à la gesticulation de ses membres, à l’aspect de son corps, la femme considérée en femelle, exprimée dans sa seule animalité, se baissant, se redressant dans son tub, les pieds rougis par l’eau, s’épongeant la nuque, se levant sur ses courtes jambes massives, tendant les bras pour reprendre sa chemise, s’essuyant, à genoux, avec une serviette ou debout, la tête basse et la croupe tendue… ». […] Il disait, s’adressant à Guillaume le philosophe : On sait, mon cher Guillaume, qu’une glace dont votre spirituel crayon s’est chargé de conter les mémoires, n’aura pas été accrochée à tort et à travers, ni, par exemple, dans ces endroits néfastes que l’on caractérise en disant que « ça manque de femme ». […] par exemple, jusque-là … » Et elle-même plie la jambe, et montre avec sa main la place de son jarret.