I l s’est glissé à la page 395, ligne 3, une faute essentielle. […] Même page, ligne 13, ajoutez aux noms cités, celui de M. […] Page 84, ligne 4 ; c’est un vers cité de mémoire. […] Page 264, ligne 9, M. […] Toute fille est perdue si elle en lit quatre pages.
On tourne quelques pages. […] Un musicien jette les yeux sur cette page. […] La lumière voilée prend des teintes moelleuses, une sorte de velouté aérien, analogue à ce monde de féerie, et qui en augmente l’illusion. » On ne peut mieux décrire que Lamennais ne l’a fait dans cette belle page la poésie qui se dégage, pour le contemplateur, de cet art charmant où d’abord on serait tenté de ne voir qu’une froide géométrie. […] Par cela même que le décor est subordonné, il est en réalité plus libre ; on est souvent plus à l’aise au second rang qu’au premier : ainsi le petit page marchant derrière une grande et noble dame n’était pas tenu à un maintien aussi sérieux.
Falstaff, « cet effronté poltron, cette énorme tonne de vin d’Espagne, ce doyen du vice, cette iniquité en cheveux gris », Falstaff est un sage ; il raisonne ; il débite des maximes ; il donne de bons conseils ; il fait au prince de Galles, comme s’il était le chapelain du roi son père, un excellent sermon sur le danger des mauvaises compagnies ; il déclare que le monde est corrompu, qu’il n’y a plus sur la terre ni tempérance, ni chasteté, et en attendant l’heure du rendez-vous avec mistriss Ford ou mistriss Page, il verse trois bouteilles de vin d’Espagne dans son ventre majestueux.
Ce n’était pas assez pour lui de s’être rempli des auteurs illustres, d’avoir leur œuvre entière incessamment présente, de semer volontairement et involontairement toutes ses pages de leurs souvenirs.
Figurez-vous un père malheureux qui célèbre « le silence et l’obscurité, ces deux sœurs solennelles, ces deux jumelles filles de l’antique Nuit » ; un prêtre qui « fait sa cour à la sœur du jour, la déesse aux doux yeux », se déclare « le rival d’Endymion1133 » et quelques pages plus loin apostrophe le ciel et la terre à propos de la résurrection de Jésus-Christ.
Les secours déguisés, les incitations perfides, les subsides incendiaires, les armes et les volontaires français, prêtés sous main aux insurgés américains par Louis XVI, sont une page néfaste qu’on voudrait pouvoir arracher de sa vie.
« Le sérénissime prince, dit-il, me laisse bien circuler dans toute la ville de Mantoue, suivi par un seul page ; mais je ne me sens pas sûr d’être libre ; d’ailleurs je suis aussi mélancolique ici qu’à Ferrare, j’ai besoin d’être guéri ailleurs. » Plus loin : « Je ne puis continuer, écrit-il, à vivre dans une ville où toute la noblesse ne me cède pas le premier rang ; c’est là mon humeur et mon principe !
Vous n’avez jamais rien écrit que quelques pages à vingt ans, pour flatter le despotisme dont la faveur donnait des emplois et de l’or.
Arrien raconte ensuite cette conjuration, dont Hermolaüs, un des pages d’Alexandre, fut l’auteur.
On voit ce triste résultat à chaque page de l’Histoire. […] Mais l’Ecrivain qui pense, se distingue à la troisième page, de celui qui ne sait que tracer des mots.
Voilà le petit champ de bataille et de douleurs du philosophe, qui ne laisse pas, lui-même, d’avoir sa grandeur ; et, comme dit Nietzsche, dans la page la plus belle qu’il ait écrite et dans une des pages les plus belles qui aient été écrites : « In media vita. — Non ! […] La page où il dit tout cela, à la fois d’un philosophe, d’un artiste et d’un humoriste, et que Renan aurait pu signer et Sterne aussi, est une des plus justes et aussi une des plus jolies qu’il ait écrites, avec un grain seulement de paradoxe, et ceci encore dans la mesure juste : « On veut, non seulement être compris lorsqu’on écrit, mais encore n’être pas compris. […] Il y trouvait son « surhumain » ou son « surhomme » à toutes les pages, et s’il eût été jaloux, il l’eût détesté en s’écriant : « Que d’idées cet homme m’a volées !
Ce sont des pages des Confessions de J.