Joséphin Soulary Vienne le jour néfaste où, trompant notre appel Et l’espoir des aubes prochaines, Tu tomberas vaincu, sous le bras éternel Qui brise tout, même les chênes ; Nous sacrerons le sol où tu seras frappé, Et l’on te verra, mort splendide, Toi, si grand aujourd’hui par l’espace occupé, Bien plus grand par ta place vide !
Tous les illustres amants de l’antiquité occupaient la scène.
Le nombre de places occupées à Bayreuth par des Français a été considérable, chacun d’eux étant resté au moins pour deux, souvent pour quatre ou six, quelques-uns pour toutes les représentations.
Le marteau du forgeron, la rame du marinier, le soc du laboureur, la hache du manœuvre, ne sont occupés qu’à étreindre, dompter, mâter, extirper l’insaisissable ennemie, toujours anéantie, toujours renaissante.
Telle est précisément cette qualité de carré qui se détache des autres dans la table, comme la qualité la plus simple et la plus indépendante des positions variables que mon œil peut occuper.
Il lui semble que, dans son orteil, habite quelqu’un occupé à lui détacher l’ongle, avec un couteau rond et émoussé.
N’arrive-t-il pas souvent, dit-il, que dans une même maison, dans une même famille, dans le même temps & pour la même chose, un père gronde, une fille occupée de sa passion pleure, le fils se moque des deux, & que les amis, ou les parens, ont différemment part à la scène.
Pour notre compte, nous aurions mieux aimé nous occuper d’autre chose ; mais nous avons été accusés d’avoir fait une mauvaise action en parlant, avec la tristesse qu’inspire M.
« J’en réclame la paternité, la regardant, cette expression, comme la formule définissant le mieux et le plus significativement le mode nouveau de travail de l’école qui a succédé au Romantisme. » Or, ce nom de baptême du document humain, donné après coup au Naturalisme, n’est, en somme et en effet, que le nom du Naturalisme en deux mots, et, en supposant qu’il soit autre chose qu’une Lapalissade que des niais veulent faire prendre pour une idée à des niais plus sots qu’eux, — attendu que tous les romanciers qu’il y ait jamais eu dans le monde se sont nécessairement occupés du document humain, puisqu’ils avaient à peindre l’âme de l’homme en action dans ses vices et dans ses vertus, sans avoir besoin d’employer pour cela une formule si ridiculement pédantesque, — en réclamer la paternité, comme le fait M. de Goncourt, c’est se poser, en termes doux et furtifs, le chef de cette École qui a succédé au Romantisme, et noyer du coup l’auteur de Pot-Bouille dans le bouillon qu’il a inventé, et qu’il est, présentement, en train de boire… Et ce document humain, dont il est fier comme d’une découverte de génie, M. de Goncourt lui sacrifie jusqu’à la fierté de son attitude et de sa pensée ; car, le croirait-on si on n’avait pas sous les yeux l’étonnante préface de son livre ?
Poète, et poète dramatique, il a le sentiment de l’Histoire à peu près autant que son vieux complice, Alexandre Dumas, qui, lui aussi, s’est enfoncé jusqu’aux oreilles dans les Borgia, et s’est occupé de leurs crimes, non pour la scène, mais pour l’enseignement.
C’est d’elle surtout que nous nous occuperons dans la dernière partie de notre étude.
Cela posé, de quoi s’agit-il dans la question qui nous occupe ?