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673. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 181-190

Dans le cours de son Livre, il a eu l’art d’insérer une infinité d’observations importantes sur la Physique expérimentale, d’y développer ce que la Métaphysique a de plus sublime, & la Morale de plus épuré.

674. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Examen du clair-obscur » pp. 34-38

Elle est d’observation absolue dans le premier genre de peinture dont j’ai parlé dans l’article précédent ; elle n’est pas de même nécessité dans le second genre : le peintre y néglige tout ce qui ne s’aperçoit dans les objets que dans les points plus voisins du tableau que ceux qu’il a pris pour son point de vue.

675. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 20, de quelques circonstances qu’il faut observer en traitant des sujets tragiques » pp. 147-156

Je n’ajouterai plus qu’un mot à cette observation : c’est qu’à l’exception de Bajazet, et du comte d’Essex, toutes les tragedies écrites depuis soixante ans, dont le sujet étoit pris dans l’histoire des deux derniers siecles, sont tombées, leurs noms mêmes sont oubliez.

676. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 39, qu’il est des professions où le succès dépend plus du génie que du secours que l’art peut donner, et d’autres où le succès dépend plus du secours qu’on tire de l’art que du génie. On ne doit pas inferer qu’un siecle surpasse un autre siecle dans les professions du premier genre, parce qu’il le surpasse dans les professions du second genre » pp. 558-567

Quoique l’art de la peinture renferme aujourd’hui une infinité d’observations et de connoissances qu’il ne renfermoit pas encore du temps de Raphaël, nous ne voïons pas cependant que nos peintres égalent cet aimable génie.

677. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »

Beaucoup d’esprits se sentaient incapables de se satisfaire, je ne dis pas de l’ironie voltairienne qui représenta surtout une période de lutte, mais de cette austère formule d’observation dont s’allaient pourtant contenter de nobles et vigoureuses intelligences, parmi lesquelles M. 

678. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Paul Bourget l’a considérée comme la dominante de leur tempérament, il n’a fait que mettre en lumière, d’une façon un peu trop exclusive, une observation juste, applicable à tous ceux qui ont vraiment écrit et pensé depuis plusieurs générations. […] C’est par eux, peut-être plus encore que par le fait de l’hérédité ou par le défaut d’invention, que s’expliquera, chez le romancier lyrique, la tendance aux études de mœurs modernes et la science de l’observation exacte. […] Dans ces circonstances, ce serait une hypothèse invraisemblable qu’il n’eût pas relevé du premier coup d’œil les observations et les formules citées plus haut, et dont ensuite il a recueilli l’honneur, comme s’il les avait inventées, lui qui n’a fait que s’en servir. […] Il est clair que son génie n’a pas encore été modifié, déprimé par l’observation trop fidèle et trop scientifique du monde ; le sentiment de l’art, la poursuite du beau l’absorbent plus que la recherche du vrai. […] Étant donné que le rire a pour origine une disproportion brusque, il naît ici, comme dans toute comédie d’observation, de l’écart violent entre le spectacle de la réalité que présente l’écrivain, et le sentiment de l’idéal que nous portons inné dans nos âmes.

679. (1887) George Sand

Les besoins de l’intelligence, l’inquiétude des pensées, les curiosités de l’étude comme celles de l’observation, tout disparut, dit-elle, aussitôt que le doux fardeau se fit sentir. […] L’invention et l’observation chez George Sand. […] Au fond, il se pourrait bien qu’il n’y eût pas deux écoles contraires en littérature, comme on se plaît à le répéter, celle de l’imagination ou l’idéalisme, celle de l’observation ou le réalisme. […] Nul ne peut dire de quel côté ira la génération prochaine, quand on sera fatigué des excès de l’observation brutale. […] Pas une page ici, pas une ligne qui ne soit du roman expérimental, sauf la poésie, qui transfigure tout, même l’analyse, même l’observation.

680. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVII » pp. 306-312

Nous ne saurions, au reste, mieux faire que de reproduire sur ce point comme sur plusieurs autres les observations pleines de justesse de M.

681. (1875) Premiers lundis. Tome III «  Chateaubriand »

Mais René ne s’en tient pas là ; il recommence précisément où Voltaire finit : il fait mentir l’observation morale positive : lui, il désirera surtout ce qu’il ignore.

682. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

La forme était rudimentaire, il est vrai, mais la pensée, l’observation, la gaieté auraient parfois trouvé mieux leur compte dans ces grossières parades que dans les intrigues des Italiens.

683. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

La qualification de naïf, que Corneille donne au style de ses interlocuteurs, style fort différent de celui des personnages de Molière, qui est aussi estimé naïf, m’a paru rendre nécessaires quelques observations sur la naïveté.

684. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVI, les Érynnies. »

Comme les Dragons dont elles avaient la laideur, les Érynnies couvaient des trésors : les liens de la famille, le respect de la vie humaine, l’observation de la foi jurée.

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