Je ne parle point de celles qui ne concernent point la langue, la versification, etc ; je n’insiste que sur celles qui intéressent la morale, objet beaucoup plus important.
La plupart de ses Ouvrages, qui sont en grand nombre, ont été accueillis du Public ; mais peu loués des Gens de Lettres : ils ont sans doute trouvé mauvais qu’un Militaire choisît des objets de Religion pour exercer sa plume.
Deslandes est l’Essai sur la Marine & le Commerce, parce que l’utilité publique en est l’objet, & que d’ailleurs il est assez bien écrit.
Il est facile de juger que l’Auteur a vu de ses propres yeux ; qu’il a examiné & réfléchi avec soin sur la plupart des objets qu’il présente au Lecteur.
Il en eût fait un des meilleurs Traités d’Eloquence, en s’étendant moins sur certains objets peu intéressans, & presque inutiles aux Orateurs.
Il eût mieux fait de ne pas voltiger sur tant d’objets différens, & de s’attacher à un seul genre, pour le conduire à sa perfection.
Il a aussi composé des Dissertations sur plusieurs objets d’Eloquence & de Poésie, où les Critiques sont justes & les Remarques instructives.
Nous devons à celui-ci quelques Pieces de Poésie qui ne sont pas dépourvues de mérite, & un Ouvrage qui n'est qu'une Compilation, mais dont l'objet est utile & intéressant.
Sans se répandre sur tous les objets, comme font ces Ecrivains qui ne se proposent d'autre but que d'écrire, il ne peint jamais que les défauts & les vices dont il désire de guérir les hommes ; sa maniere de les présenter est très-capable de produire cet effet.
Au pied de ces vieux arbres, petits objets, fleurettes de parterre qui papillotent.
Cela est si gris, si blafard, qu’on a peine à discerner les figures, et que ma lorgnette de Passemant qui colore les objets, a manqué son effet sur ce tableau.
Ceci n’est point une « biographie critique » de Rousseau : mon principal objet a été l’histoire de ses sentiments. […] Ce n’est pas mon objet de les recueillir. […] Et alors il nous dit qu’il se propose, dans son roman, deux objets. […] Ici, son objet est le bonheur d’Émile. […] Mais il la décrit d’abord à Émile comme un objet imaginaire, dont la pensée combattra l’impression des objets réels.