Nous n’insisterons pas sur ce côté si connu et si souvent discuté de ses œuvres, où d’ailleurs il y aurait bien des questions de propriété ou de voisinage à résoudre entre elle et ceux qu’elle se plut à nommer ses maîtres dans l’œuvre de destruction et de reconstruction qu’elle préparait. […] C’était véritablement le triomphe de ce qu’on a nommé plus tard l’inconscient dans le talent ou dans le génie. […] Henri Heine, qui l’a vue souvent à la fin de cette période (de 1833 à 1840), nous a laissé d’elle un vif portrait, qui doit être ressemblant : « son visage peut être nommé plutôt beau qu’intéressant, disait-il ; la coupe de ses traits n’est cependant pas d’une sévérité antique, mais adoucie par la sentimentalité moderne, qui répand sur eux comme un voile de tristesse. […] Je le donne pour ce qu’il est et pour ce qu’il vaut, comme une preuve assez naïve qu’elle avait une indulgence universelle dont il lui semblait juste de profiter pour elle-même, ajoutant plaisamment : « Vous voulez savoir plus qu’il n’y en a… L’individu nommé George Sand cueille des fleurs, classe ses herbes, coud des robes et des manteaux pour son petit monde, et des costumes de marionnettes, lit de la musique, mais surtout passe des heures avec ses petits-enfants… Ça n’a pas été toujours si bien que ça.
En son lieu j’ai trouvé de fortes attaques au romantisme, aux classiques, à l’école du bon sens ; des invectives, souvent justes, adressées aux écrivains qui, manquant d’idées, se payent de mots ; — aux esprits jeunes, aimant à se laisser aller aux rêveries du moment, caressant avec bonheur ce qu’ils nomment la folle du logis ; peu de sympathie pour le passé ; — pas un nom illustre accepté, et même toléré comme digne de respect ; une haine rigoureuse pour la poésie, je ne dis pas pour les vers ; l’absence d’enthousiasme et de jeunesse ; du sérieux, de la science, du rassis, mais pas d’abandon, d’entrain, de légèreté, et même d’esprit : voilà ce que j’ai trouvé dans votre journal ; cela ne constitue pas un système, mais plutôt une émeute littéraire ; vous ne réalisez point une révolution, mais plutôt une réaction. […] Bientôt, pour prix d’un service qu’on ne nomme pas et qu’on ne peut deviner que par son salaire, elle passa du cabinet de toilette à la table de ses maîtres, où les laquais, qui valent mieux qu’elle, se tiennent, tout surpris, derrière sa chaise. […] Voilà le roman qui pourrait être soumis à des règles, règles au reste qui existent déjà et qu’on nomme ficelles. […] Edmond About, à un condamné politique nommé M.
… Depuis plus de quinze ans, le nommé Marc Lefort Est mécanicien sur la ligne du Nord. » Il pourrait aussi risquer la citation du vers qui, selon Villiers de l’Isle-Adam, résume son génie : Donnez-moi de l’argent CAR j’adore ma mère. […] La morale à déduire de ces amusettes est celle-ci : peut-être que le meilleur poète actuellement vivant, personne ne le nomma. […] Laisse-les nommer leurs candidats comme ils voudront, il ne sortira rien de ces exercices oratoires. […] Zola qui, presque toujours, porta sur les poètes les jugements les plus faux, comme enfin Edmond de Goncourt qui ne nomma nul poète pour son Académie, je crains que M. […] Qu’ils se rassurent : je ne les nommerai pas.
L’obligation même, qui m’est imposée par une personne que je ne dois pas nommer ici, d’être toujours là quand vous y êtes, me dit sans cesse et bien cruellement que nous ne sommes plus les amis d’autrefois. […] … » — Par Iblis, qu’on nomme aussi Lucifer. […] » — Le chef des Anges vainqueurs, celui que vous nommez le Diable. […] « Je me nomme Pierre Vernon, j’ai vingt-cinq ans, je suis pauvre, ignoré, inconnu de tous — de moi surtout — et j’entreprends de raconter ma jeunesse. […] Le soir même, le colonel Charrière fut nommé général.
M. de Rémusat, nommé préfet à Toulouse en 1815, et à Lille en 1817, ne devait être destitué que par le ministère Villèle, dont ce fut le premier acte en fait de réaction.
Il semble qu’il suffise de les nommer ; l’Europe moderne n’a pas d’écrivains plus grands ; et pourtant il faut regarder de près leur talent, si l’on veut bien comprendre leur puissance Pour le ton et les façons, Montesquieu est le premier.
Ce n’est pas à M. de Sèze que Louis XVI, n’ayant plus rien à offrir en signe de reconnaissance, offrit sa cravate comme une dernière relique de son cœur ; c’est à un brave commissaire de la commune de Paris, nommé Vincent.
Elle se nommait Albertine.
Jetez dans votre creuset tous vos éléments ; nommez-les comme vous voudrez, analysez-les !
Je lui ai demandé la faveur de l’entretenir après son audience, en particulier ; quand le monde a été dehors de sa bibliothèque, je lui ai demandé, à voix basse, s’il pouvait me donner des renseignements aussi secrets qu’en confession sur un certain scribe attaché au tribunal de Lucques, nommé Nicolas del Calamayo.
Tout porte à croire néanmoins que, s’il eût fallu devenir le Malesherbes des femmes et offrir sa tête aux juges pour sauver celle de la reine, madame de Staël n’aurait pas hésité à se nommer et à se montrer.
A deux ou trois moments décisifs, il ne nomme pas l’auteur du conseil qui a tout sauvé : et ce conseiller anonyme, on a tout lieu de croire que c’est lui.