Cet homme d’État lettré, avec lequel il n’avait guère jamais eu d’entretien pour prendre ses ordres sans qu’après l’affaire traitée il ne fût dit quelques mots de la Grèce et d’Homère, était alors malade, et presque à l’extrémité, de la maladie dont il mourut peu de jours après. […] Que l’admiration de nous à eux, des modernes aux vrais Anciens, à ceux qui ont le mieux connu le beau, s’entretienne de phare en phare, de colline en colline, et ne s’éteigne pas ; que l’enthousiasme de ce côté n’aille pas mourir, — ce serait une diminution du génie humain lui-même ; — non un enthousiasme crédule, aveugle et indigne d’eux comme de nous, mais un enthousiasme léger, clairvoyant, intelligent, divinateur et réparateur, qui n’est que l’émotion la plus délicate et la plus vive en face de tant de belles choses, accomplies une fois en leur juste cercle et à jamais disparues.
Les tourments que lui causa cette guerre de 1778, et les inquiétudes qui se prolongèrent plus d’une année, durent hâter sa fin, La dernière lettre de Marie-Thérèse à sa fille est du 3 novembre 1780 : elle mourait le 29 du même mois, à l’âge de soixante-trois ans, heureuse de n’avoir pas plus longtemps vécu67. […] Joseph II commit des fautes, mais sa plus grande fut peut-être de mourir avant d’avoir assez vécu pour l’accomplissement de quelques-uns de ses desseins.
Il n’est pas moins vrai qu’autant il est simple et naturel qu’un invalide, soldat sous Louis xiv, soit allé vieillir et mourir très tard à la Guyane (n’y ayant d’extraordinaire en cela que la longévité du personnage), autant il est singulier qu’un sauvage, un pur Natchez, soit venu à la Cour de Louis xiv et s’y soit vu admis dans la familiarité des grands hommes, pour retourner ensuite s’ensauvager de nouveau dans ses solitudes. […] Il voyait et recevait au passage l’illustre marin Sutïren, le comte de Haga (Gustave iii) ; l’académicien Thomas, qui s’en revenait de Nice à Lyon pour y mourir ; le président Dupaty, qui partait pour son sémillant voyage d’Italie ; le comte de Choiseul-Gouffier, qui s’en allait en Grèce, emmenant avec lui l’abbé Delille ; et ainsi pour tous les visiteurs de marque.
Ils tentèrent de s’échapper par un souterrain ; mais, ne l’ayant pu, ils ne voulurent pas laisser à leurs ennemis la joie de les voir mourir. « A cette époque, dit l’historien, la fureur des combats de gladiateurs avait fait inventer une espèce de suicide à deux. […] Ainsi l’Italie est morte ; mais Rome, frappée au cœur, ne devait pas lui survivre longtemps. » Parmi les figures qu’il rencontrait au premier plan, il en est deux que M.
Mère alcoolique, morte à 74 ans d’un accès d’asthme. […] Meurt dans le coma alcoolique : « Tout d’un coup, les pieds se raidirent, immobiles.
Il mourut vers 1553. […] Il mourut en 1544.
Il y vivra paisiblement, grassement ; il pourra presque s’enrichir sans voler, et il mourra à peu près honnête homme. […] En 1743, il se retira à Boulogne-sur-Mer, où il avait un fils chanoine ; il mourut en 1747.
Marie-Jeanne Phlipon (1754-1793), fille d’un maître graveur pour bijoux, étuis et dessus de montre, épouse Rolan en 1780, va habiter la province, revient à Paris en 1791, et meurt sur l’échafaud le 8 nov. 1793. — Éditions : Lettres autographes de Mme Roland adressées à Bancal des Issarts, Paris, in-8, 1835 ; Lettres aux demoiselles Cannet, paris, 2 vol. in-8, 1841 ; Étude sur Mme Roland et son temps, suivie des lettres de Mme R. à Buzot, par C. […] Il vit quelque temps à Hambourg, rentre en France en 1796, et meurt en 1799.
Cependant, s’il se casse la jambe, je puis marcher encore, et il est possible que je meure de faim quoiqu’il soit riche. Si tous les autres hommes mouraient, la vie me serait difficile, impossible peut-être, mais si je sacrifie ma vie à un autre, cet autre continuera de vivre quand je ne serai plus, et déjà, en vivant près de moi, il me prend une partie de ma vie.
Marc Monnier le savait : la littérature n’est pas une chose morte, un cadavre qu’on puisse disséquer et dont il suffise de classer et de définir les parties. […] C’est seulement à la fin du Moyen-Âge, quand la prise de Constantinople a chassé en Occident les savants byzantins, quand après les brillants tournois de Roscelin et de saint Anselme, d’Abélard et de Guillaume de Champeaux, de saint Thomas et de Duns Scot, la scolastique est morte d’épuisement sans avoir pu résoudre son insoluble problème, que les longs travaux des humanistes ramènent au premier plan la culture antique.
Il faut croire, pour l’honneur du poète, qu’il n’a pas couvé dix-neuf ans une vengeance si peu méritée, pour la faire éclater précisément dans l’année où mourut madame de La Sablière. […] Voici nos observations sur la première : En 1677, quand Phèdre a paru, il y avait trente-deux ans que la société de Rambouillet était dissoute par le mariage de Julie : il y en avait douze que la marquise n’existait plus ; huit que la duchesse de Montausier, dernier reste de la famille passait au lit une vie malade et sans espérance ; si, qu’elle était morte.
ô nuit effroyable, où tout à coup retentit en moi comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Ma foi se meurt ! ma foi est morte !