Je ne nie pas d’ailleurs que Baudelaire, de son propre fonds, ait ajouté beaucoup aux leçons de ses maîtres. […] Leurs maîtres l’entendaient autrement — je veux dire les maîtres dont ils se réclament, quoique d’ailleurs, au fond, ils n’en fassent qu’une assez mince estime, — les Balzac, les Flaubert, ou, de nos jours encore, M.  […] Mais des paysans, comme dans le Maître, de M.  […] Est-ce au « maître » qu’il a prétendu nous intéresser, au père de famille, volontaire et absolu ? […] Le plus renommé des conquérants regardait Homère comme un maître qui lui apprenait à régner.

Campaux, un poète aussi, un disciple de Villon, disciple sérieux, ennoblissant, qui relève en l’imitant le vieil écolier de Paris tout étonné d’être un maître.

Il s’en faut de beaucoup que ses Mémoires vaillent ceux de son Maître, qui, par son esprit, conserve la même supériorité qu’il avoit sur lui par son rang.

Charles Fuster Sous ce titre : Quelques maîtres, ce sont d’abord des sonnets sur les plus puissants musiciens, soit anciens, soit actuels.

On sait que le Maréchal Ferrant & le Maître en Droit ont eu quelques succès ; foible avantage aux yeux du vrai talent, qui dédaigne de telles Productions, ou qui les éleve au dessus de leur petite sphere, quand il se mêle de les traiter.

Sully Prudhomme Le spectacle de l’Océan, l’un des plus variés et des plus grands de la nature, vous a suggéré des enseignements moraux bien dignes d’un pareil maître.

Gauvain va périr au milieu de sa victoire, son maître lui sauve la vie. […] Tout en se séparant radicalement de ses premiers maîtres, il a conservé un profond respect pour leur personne. […] Que de portraits tracés de main de maître, en particulier celui de M.  […] Il est assez curieux, par exemple, de savoir les procédés de travail du maître. […] Ce jour-là, ce sera un maître.

Juges bienveillants, non pas insouciants, n’allez pas croire qu’ils laissent dénigrer les maîtres ! […] Il fallait, non pas discuter leur drame, mais leur interdire le drame, de par les vrais maîtres du théâtre ; il fallait leur dire : « Abstenez-vous !  […] Nos maîtres des deux derniers siècles ont eu des commencements plus humbles et peut-être plus profitables. […] Victor Hugo obtint successivement, à l’Académie des jeux floraux, trois prix, dont le dernier lui valut le grade de maître ès jeux floraux. […] Il n’est jamais à la tête, mais toujours à la suite ; jamais créateur et maître d’une idée, mais toujours serviteur et héraut des idées du moment.

Courbet c’était un maître sincère qui peignait sincèrement !  […] Il reprit la voie des maîtres, sans toutefois la prolonger d’une ligne. […] Tous allaient, poussés par la renommée, apprécier, sur la foi des critiques, les œuvres du maître. […] Si Courbet et Millet avaient été des maîtres peintres, Émile Zola était un maître écrivain. […] La chimie seule semble devoir fournir à la peinture des compositions et des combinaisons de couleurs ignorées des anciens maîtres.

L’abbé en colère prononçait qu’il n’y aurait point de promenade, en effet il n’y en eut point, et selon l’usage, les élèves et moi nous fûmes châtiés de la faute du maître, car les enfants ne manquent guère à leurs devoirs que parce que les maîtres ne sont pas au leur. […] Je ne fuirai point les cours comme toi, je saurai me vêtir de pourpre ; je ferai ma cour aux maîtres du monde, et peut-être en obtiendrai-je ou l’abolition de la loi mauvaise, ou la grâce de l’homme de bien qui l’aura enfreinte. […] Cet orateur, qui s’empare de nos âmes et de nos esprits, qui en dispose à son gré, descendu de la chaire, il n’est plus maître de lui ; il est fou. […] On dit de ce tableau, que c’est le plus beau de Vernet, parce que c’est toujours le dernier ouvrage de ce grand maître qu’on appelle le plus beau ; mais, encore une fois, il faut le voir. […] Les scènes de ténèbres sont rares dans les compositions tragiques ; la difficulté du technique les rend encore plus rares dans la peinture, où d’ailleurs elles sont ingrates et d’un effet qui n’a de vrai juge que parmi les maîtres.

Sur ces entrefaites, il apprend par les journaux que son maître vient de descendre à l’hôtel Victoria d’Interlaken. […] D’une vie morale pleine de complications, il devient l’auteur et le maître. […] Henry Bernstein, maître du théâtre contemporain, un historien de la scène moderne écrivait récemment : « Le monde des idées ne lui appartient pas. […] Bernstein présentait un caractère, dont il était le maître absolu, qui allait créer un conflit et non point dépendre de lui. […] Les Maîtres, de Maurice Barrès, sera publié chez Plon en 1927.

Une génération nouvelle saluait, en Villiers un de ses maîtres, un des maîtres de l’Idéalisme. […] Si, pour tous, les Goncourt demeurent des « maîtres », ils ne sont pour aucun « les maîtres ». […] Ses maîtres l’estiment. […] Quels furent ses maîtres et parrains ? […] … » Le maître de la maison lui frappait amicalement sur l’épaule : « Ah !