Les modestes chevaux de bois, gloire de nos enfances, sur lesquels je n’osais pas monter, sont devenus de somptueux manèges, tout rutilants d’or et de Cosaques (avec des lances d’or) (à cause de l’alliance russe) (est-ce pour symboliser les emprunts), de somptueux, mirifiques, de superbes, d’éblouissants manèges, tous plus éblouissants les uns que les autres, (car il y a la concurrence), (ça a d’abord été des chevaux merveilleux, (qui jetaient loin dans l’ombre nos pauvres anciens chevaux), des chevaux aux couleurs éclatantes, des chevaux ruisselants de lumières ; avec des crinières emportées ; puis des animaux fantastiques, toutes les bêtes de la création, et même d’autres qui n’ont jamais été de la création, des éléphants comme pour le roi des Indes, (à l’école primaire ils savent déjà que c’est le maharajah de Çapour-Tala (je mets deux h absolument au hasard) ; des girafes ; des cochons, beaucoup de gros cochons qui font rire les peuples ; mais à présent) aujourd’hui les manèges ce sont des automobiles, d’on ne sait combien de chevaux ; des ballons, des sphériques, des sous-marins ; demain des aéroplanes ; des montagnes russes, (aussi) ; des mais de mer à la portée des bourses les plus modestes. […] Et le texte et l’œuvre n’en baignent pas moins dans des obscurs, dans des ombres, dans des lumières infinies. […] Le déplorable état où je vous abandonne Est bien digne des pleurs que mon amour vous donne ; Et, si l’on peut au ciel sentir quelques douleurs, J’y pleurerai pour vous l’excès de vos malheurs ; Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S’il y daigne écouter un conjugal amour, Sur votre aveuglement il répandra le jour. […] Chercher des renseignements sur un monument, sur une œuvre, sur un texte, pour un texte, pour l’intelligence d’un texte partout ailleurs que dans le texte même, (et ce sont les mêmes qui font semblant d’avoir inventé de recourir au texte, d’aller aux textes), (vous savez, les célèbres sources), chercher des lumières sur un texte, pour l’intelligence d’un texte, partout, pourvu, à cette seule condition que ce ne soit pas dans le texte ; même.
Je n’ai point douté, monsieur, que vous ne reconnussiez en mon ami les lumières, l’honnêteté, le talent et les mœurs que je vous en avais promis ; et je m’attendais aux reproches obligeants que vous me faites sur Mlle Collot. […] Chacun a ses lumières et ses principes ; et l’un fera sans conséquence ce qu’un autre rougirait d’oser. […] Le tout restera dans la maison, et elle n’a pas le moindre souci sur le sort qu’il plaira à Sa Majesté Impériale de lui faire ; 5° Elle n’est pas plus inquiète de l’honoraire qu’il plaira à Sa Majesté Impériale d’attacher soit aux leçons qu’elle donnera aux jeunes demoiselles, soit à la peine qu’elle prendra pour former des maîtresses et pour instruire un sujet aux procédés de son art ; 6° Mlle Biheron a de la noblesse dans l’âme, beaucoup de douceur, les mœurs les plus pures ; des lumières même rares parmi les hommes ; en un mot toutes les qualités qui peuvent assurer la satisfaction de Sa Majesté Impériale, la vôtre et la sienne. […] Il désire d’être utile ; il a profondément étudié nos lois, nos usages, nos coutumes, les progrès successifs de notre civilisation ; il a le sens juste, le caractère doux et simple, des mœurs pures, des lumières sans prétention ; avec de la modestie, les connaissances qu’une souveraine qui songe la nuit et le jour au bonheur de ses sujets ne saurait manquer d’ambitionner.
Je rappelle, pour ceux qui le savent moins, ce que, tous, nous savions par cœur autrefois : Ainsi dans les forêts de la Louisiane, Bercé sous les bambous et la longue liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son nid de fleurs l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couronné sa tête, Des ailes sur son dos la pourpre est déjà prête, La cuirasse d’azur garnit son jeune cœur ; Pour les luttes de l’air l’oiseau part en vainqueur… Il promène en des lieux voisins de la lumière Ses plumes de corail qui craignent la poussière ; Sous son abri sauvage étonnant le ramier, Le hardi voyageur visite le palmier.
Vitet, à s’occuper après lui des mêmes sujets et à y répandre, en le rectifiant, de justes, d’agréables lumières.
Et l’on peut avouer que ce puissant directeur n’était pas une lumière.
La gaieté ressemble alors à un rayon dansant de lumière ; elle voltige au-dessus de toute chose et pose sa grâce sur le moindre objet.
La pauvre fille s’en réjouit comme le brin d’herbe, sans savoir pourquoi, si ce n’est que la lumière est pure, et le vent tiède.
Ne me fiant pas à mes propres lumières et à l’impression que le discours si sérieux de Cacault avait faite sur moi, je me souviens qu’avant de retourner à ma demeure, j’allai visiter le nouveau ministre d’Espagne, chevalier de Vargas, arrivé depuis peu de jours.
Au milieu de la nuit je vis s’avancer au grand trot, sous la porte de France, une centaine de dragons dont plusieurs portaient des torches ; ils passèrent avec un roulement et des piétinements terribles : leurs lumières serpentaient sur la façade des maisons comme de la flamme, et de toutes les croisées on entendait partir des cris sans fin : « Vive l’empereur !
Il lui a dit la splendeur des levers du soleil, la sérénité pénétrante des nuits d’été, la volupté des grasses prairies, le mystère des grands bois silencieux et sombres, toute cette fête des yeux et des oreilles pour laquelle s’associent la lumière, les feuillages, les fleurs, les oiseaux, les insectes, les souffles de l’air.
» Il se lève et poursuit sa marche vers le Gral et là délivre Amfortas de sa blessure. « Bénie soit ta souffrance, lui dit-il, elle qui a donné au simple la force toute puissante de la pitié et le pouvoir de la pure connaissance. » Il monte enfin sur l’autel, prêtre à la fois et victime, comme dit Schopenhauer, pour célébrer le sacrifice, et, tandis que le monde contemple son sauveur levant le calice dans la lumière, du haut de la coupole descendent les paroles : Hoechsten Heiles Wunde !
Son valet était un général romain, tué à une bataille quelconque dans le pays, et auquel il avait redonné le mécanisme vital, en ne lui accordant que la dose d’intelligence nécessaire pour nettoyer ses fioles. » 18 avril Je voudrais une chambre inondée de soleil, des meubles tout mangés de lumière, de vieilles tapisseries, dont toutes les couleurs seraient éteintes et comme passées sous les rayons du Midi.