En effet, qu’on lise avec attention le fameux traité (One tract more), on verra que l’Église anglo-catholique se pose comme indépendante des temps et des lieux, et qu’elle n’accepte que sous toute réserve les liens flottants des intérêts nationaux ou d’un gouvernement politique.
Nous ne pouvons douter qu’il ait pleinement tiré parti de cela, lorsque nous lisons ses livres, car chaque volume de la série des Rougon-Macquart est une orgie de vision matérielle.
Mais ce point n’a jamais été contesté par personne, et il y a loin de là à soutenir que le cérébral est l’équivalent du mental, qu’on pourrait lire dans un cerveau tout ce qui se passe dans la conscience correspondante.
« Nous lisons, dit-il encore, chez Théocrite155, une très élégante idylle sur les noces de Ménélas et d’Hélène, où vous trouverez beaucoup de choses venues des mœurs antiques dans celles des Grecs.
Après le refroidissement, nous lisons actuellement sur l’éprouvette le nombre de centimètres cubes que présente son contenu : ce nombre est de 169 centimètres cubes, représentant le volume du tissu du foie et du liquide qui l’accompagne. […] Les ramifications de la veine porte, entourées par la capsule de Glisson, n’adhèrent pas à la substance hépatique, dont elles sont séparées par une couche de tissu cellulaire dans lequel rampent les branches de l’artère hépatique, les conduits biliaires ainsi que les nerfs ; il en résulte que, quand on vient à couper ces veines, elles se rétractent de manière que le rapprochement de leurs parois obstrue lu lumière du vaisseau. […] Dans la séance de l’Académie des sciences, du 29 janvier dernier, on a lu le résumé d’un Mémoire, qui a été reproduit depuis dans la Gazette hebdomadaire du 2 février, que nous avons sous les yeux et dans lequel on revient encore sur cette idée : Que le sucre qu’on rencontre dans l’organisme provient exclusivement des végétaux. […] Un autre travail a été lu à l’Académie des sciences le 5 février, et reproduit dans le numéro du 9 février de la Gazette hebdomadaire.
Quand nous lisons le nom d’un objet, aussitôt, par association, nous imaginons cet objet lui-même ; de plus, nous prononçons mentalement son nom, nous entendons mentalement ce nom prononcé, et, si nous savons d’autres langues que la nôtre, nous lisons, entendons, prononçons mentalement le nom correspondant dans chacune des autres langues.
La préparation reste identique, et pour peu qu’on lise avec attention le récit qui précède, on est frappé des idées déjà éveillées que suppose la découverte, due en apparence au hasard presque seul. […] En somme il y a eu, ce moment-là, dans mon esprit une rencontre qui s’explique facilement par mes lectures et mes réflexions des jours précédents : peu de temps auparavant, j’avais lu une étude qui montrait que, au fond de tous les phénomènes physiques où l’on commençait à voir clair, on découvrait des ondes ; et en faisant de la botanique, en étudiant un peu la biologie générale, je voyais bien que l’individu vivant jouait le rôle d’une sorte d’onde complexe, résoluble en ondes vivantes plus simples… Je vins à songer à la loi de Malthus généralisée par Darwin, à la tendance de chaque espèce vivante à une progression indéfinie par voie de généralisation, et j’eus l’idée de remarquer que cette loi n’était pas sans analogie avec la tendance de la lumière et de la chaleur aussi bien que du son, de tous les phénomènes ondulatoires, en un mot, à rayonner sphériquement… » À côté des traces laissées par d’anciennes circonstances dont l’influence ne se démêle pas très nettement, on remarque surtout ici, dans l’invention, la réaction d’un ensemble d’idées formé peu à peu, parallèlement à des idées rivales, profitant des mêmes circonstances qu’elles, longtemps opprimées cependant et n’existant presque que d’une vie latente. […] Ayant beaucoup lu, il a eu le grand mérite d’avoir su choisir dans des systèmes plus ou moins utopiques ce qui pouvait passer dans la pratique et le mérite plus grand encore de l’y avoir fait effectivement passer. […] On lira avec intérêt, à ce sujet, une curieuse étude de M.
C’est ainsi que nous lisons dans les hymnes du Rig-Véda : « Avant tous les autres dieux il faut invoquer Agni. […] On peut lire dans le livre du vieux Caton une formule par laquelle le laboureur italien priait les mânes de veiller sur son champ, de faire bonne garde contre le voleur, et de faire produire bonne récolte. […] Ces inappréciables documents, qui paraissent avoir été tenus secrets, qui ne sortaient pas des sanctuaires, dont on ne faisait pas de copies et que les prêtres seuls lisaient, ont tous péri, et il ne nous en est resté qu’un faible souvenir. […] Car les prêtres qui rédigeaient et qui lisaient celles-ci étaient les mêmes qui présidaient aux fêtes où les vieux récits étaient chantés. […] Varron cite une loi ancienne de la ville de Tusculum et il ajoute qu’il l’a lue dans les livres sacrés de cette ville545.
Chaque dimanche et chaque jour de fête, ils se tiennent à la sortie de l’église, avertissant les retardataires ; puis, dans la semaine, ils vont de chaumière en chaumière pour obtenir leur dû. « Communément, ils ne savent point écrire et mènent avec eux un scribe. » Sur les six cent six qui courent dans l’élection de Saint-Flour, il n’y en a pas dix qui puissent lire le papier officiel et signer un acquit ; de là des erreurs et des friponneries sans nombre.
Au congrès de Châtillon, et le Rhin franchi par sept cent mille hommes, M. de Metternich tentait encore de négocier pour qu’on offrît des conditions plus tolérables au vaincu de Leipsick (lisez les correspondances diplomatiques entre Napoléon et ses plénipotentiaires au congrès de Châtillon ; elles sont écrites du champ de bataille ; elles varient de la nuit au jour, selon la défaite ou la victoire).
personne de nous ne sait ni lire ni écrire ; qui est-ce qui nous l’apprendrait ?
Mais enfin notre grande épopée appartient surtout au Nord, — qu’elle soit guerrière ou qu’elle soit féerique ; au Nord encore les romans bretons ; et c’est en langue d’oïl qu’écrit Marie de France, et c’est en langue d’oïl que nous pouvons lire ce gracieux chef-d’œuvre de prose et de vers mêlés : Aucassin et Nicolette.