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948. (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89

Mais une fois le génie né, développé, productif, commence un jeu d’attractions et de répulsions qui nous est accessible.

949. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »

… Lui qui n’était pas pédant comme Villemain ni tiré à quatre épingles comme un doctrinaire, lui qui s’est permis tant de jeux de mots dans son Don Juan, il dirait, ma foi !

950. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Ch.-L. Livet »

Toute cette grave histoire, c’est celle d’une société qui passa sa vie à jouer aux petits jeux et aux petits vers, et qui eut la triste puissance de rapetisser une minute Condé et Bossuet.

951. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Nous les avons ouverts pour, à notre tour, en rendre compte dans ce feuilleton, consacré à la littérature contemporaine, et, après les avoir lus, tout nous a été expliqué du succès facile de Fournier et du jeu sur le velours de ce novateur innocent et non scandaleux, qui ne fera, dans aucun sens, de révolution dans l’histoire.

952. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Louis XIV. Quinze ans de règne »

… Assurément, on ne doit rien entreprendre que dans la mesure de ses forces, mais, si on n’en activait pas, si on n’en provoquait pas le développement et le jeu par la difficulté du but qu’on se propose, en aurait-on la mesure réelle ?

953. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Il avait réglé les jeux, les paris et les différends dans les fêtes, les tournois, les discussions, les procès.

954. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Balzac »

Je trouve, à la page 382 de la Correspondance, ces paroles d’une superbe si superbement justifiée : « En somme, voici le jeu que je joue !

955. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »

Cette école en plastique, et, qu’on me passe le jeu de mots, quelquefois en plaqué, ne conçoit la poésie que comme quelque chose de prodigieusement travaillé, de fouillé, de savant et de difficile.

956. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »

On ne le trouve cultivé et florissant qu’aux époques de forte poésie. » Pour nous, le symptôme est différent : le Sonnet si vanté, à cause de la difficulté vaincue, chez un peuple qui a toujours aimé à vaincre la difficulté, n’est que l’amusette des sociétés qui jouent aux petits jeux de la littérature… Ni les grands noms de Shakespeare, de Milton, de Corneille, de Machiavel, de Pétrarque, qui ont splendidifié ce monde de poésie, si écourté et presque puéril, ne me troublent et ne m’imposent.

957. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Auguste Barbier »

Et ailleurs, poursuivant sur le même turlututu la même fantaisie : Sans les jeux de la fantaisie, Chers amis, que serait la vie ?

958. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279

C’est un bien et un très-grand bien, puisque c’était pour les romanciers, lassés de battre le jeu de cartes toujours de la même façon, une force inespérée, une source d’effets de plus.

959. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »

C’est Bade et son jeu.

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