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267. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Veut-il tenter les jeux que je propose ? […] Il vit un grand nombre de guerriers là où la reine préparait les jeux. […] Pour se divertir, ils se livraient à des jeux chevaleresques. […] que de jeux sont entreprit en l’honneur du roi. […] Dans les jeux chevaleresques bien des boucliers furent brisés par les lances que les héros portaient en leurs fortes mains.

268. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Liégeard, Stéphen (1830-1925) »

Trop de toasts portés dans les banquets et de poèmes rapportés de l’Institut ou des Jeux floraux.

269. (1894) Propos de littérature « Bibliographie » pp. 144-146

Collaboration à Lutèce, aux Écrits pour l’Art (1re série), à l’Ermitage (où parut « Swanhilde »), au Mercure de France, à la Wallonie (entre autres pages les « Jeux Parnassiens » et « le Tombeau d’Hélène »), à la Revue Blanche, à Floréal. etc.

270. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 431-433

Campistron, [Jean Galbert de] Secrétaire des Commandemens de M. le Duc de Vendôme, de l’Académie Françoise & de celle des Jeux Floraux, né à Toulouse en 1656, mort dans la même ville en 1723 ; Poëte tragique, inférieur à ceux qui tiennent le premier rang parmi nous, mais supérieur à beaucoup d’autres qui prétendent en occuper un sur notre Théatre.

271. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 520-522

La Métromanie, mieux écrite & plus fine quant au choix des caracteres & à la maniere de les mettre en jeu, sera toujours regardée comme une excellente Comédie ; Moliere lui-même eût ambitionné la gloire de l’avoir faite, en même temps qu’il eût conspué cette multitude de Drames insipides qui continuent si obstinément à défigurer la Scene.

272. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 256-257

Il s'en faut bien que son Recueil, connu sous le titre de Jeux poétiques, mérite les mêmes reproches ; aussi est-ce son meilleur Ouvrage.

273. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Amédée Vanloo » p. 218

Je ne sais ce que c’est que son Jesus et son Ange avec les attributs de la Passion ; je ne connais pas mieux ses Jeux d’enfants, et Dieu merci, je verrai la fin de cet examen.

274. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIV » pp. 95-96

Ils font à souhait son jeu au maître farceur.

275. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Ajalbert, Jean (1863-1947) »

Expert dans le jeu des rimes et des rythmes, il se soucie, par-dessus tout, de subtile psychologie.

276. (1899) Les industriels du roman populaire, suivi de : L’état actuel du roman populaire (enquête) [articles de la Revue des Revues] pp. 1-403

La critique a beau jeu d’exiger, sous toute espèce de forme d’imagination, des qualités supérieures, dont il lui serait fort incommode, souvent, de fournir le modèle après la théorie. […] Retourner en tous sens une péripétie et l’allonger à perte de phrase, sans autrement s’inquiéter de la vraisemblance et de la concordance des détails, n’était qu’un jeu pour ce roi des faiseurs. […] Pendant ce temps-là, l’écrivain de marque s’en était retourné aux jeux préférés de son imagination, célébrant, comme à l’habitude, d’une plume gracile et chatouilleuse, les êtres et les choses de l’amour ; chantant des hymnes à la beauté de la femme ; et oubliant… de payer l’autre. […] Vieux jeu, direz-vous ; mais on y revient à ce vieux jeu et la preuve c’est que le livre comme le théâtre se meurent du nouveau jeu.

277. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »

Cependant, d’une crevasse sombre sort Alberich, grimpant ; il s’arrête, encore dans l’obscurité, et contemple, d’une complaisance croissante, le jeu des filles. […] Alberich Troublé-je votre jeu, lors qu’ébahi ici je reste coi ? […] De joyeux jeux nous épandons à toi : le fleuve vibre, le flot flambe : nous fluons, plongeantes, dansantes, chantantes, en le bienheureux bain, autour de ton lit. […] Alberich À votre jeu de plonge seulement serait bon l’Or ? […] … Raillez donc encore : le Nibelung s’approche à votre jeu.

278. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »

Remarquons toutefois que le jeu d’images précédemment décrit est toujours simultané dans l’esprit ; c’est une perspective où les termes, sous un même regard, sont distingués comme réels et idéaux, intenses ou faibles, clairs ou obscurs, complets ou incomplets, en ordre de croissance ou de décroissance ; mais ils ne sont pas encore en ordre de succession proprement dite. […] Le jeu d’images est donc beaucoup plus complexe qu’on ne se le figure, mais enfin c’est toujours un jeu d’images statiques et simultanées, un simple spectacle kaléidoscopique qui n’enveloppe pas, comme tel, le sentiment du temps, et qui ne peut m’en offrir la représentation ou perspective que si, par-dessous, je replace le sentiment animateur de la transition ou du changement. […] Presque tous les psychologues ont cherché à expliquer l’idée de temps par un simple jeu de représentations ; c’est pour cela qu’ils ont échoué ; il faut, avec Guyau, considérer l’appétition 126. […] Le tout serait un jeu statique de représentations coexistantes, par exemple la représentation d’une pomme sur l’arbre coexistant avec la représentation (imaginaire) d’une pomme mangée. […] La question est de savoir s’il faut, au lieu du jeu des lois de la sensation, de l’émotion et de l’appétit, invoquer une loi transcendantale ou, pour mieux dire, une faculté transcendantale.

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