— Cette idée, objectera-t-on, n’est ni une image, ni l’idée d’une action, ni l’idée d’un objet ; elle n’est pas même l’idée d’un rapport ; elle est précisément l’idée de la négation d’un rapport : comment donc pourrait-elle agir et surtout se réaliser ?
— « Des idées, non, des images seulement », reprend un autre.
Je reconnus immédiatement Arthur Meyer, car l’image avait déjà popularisé ses traits, et d’ailleurs l’émotion qui m’agita soudain ne pouvait me laisser aucun doute.
Nous le verrons de mieux en mieux à mesure que nous avancerons dans notre étude : il n’est pas facile, quand on pense au temps, d’échapper à l’image du sablier. […] Mais du tout lui-même et des systèmes qui, dans ce tout, se constituent naturellement à son image, on ne peut admettre a priori qu’ils soient explicables mécaniquement, car alors le temps serait inutile, et même irréel.
C’est ainsi que la tragédie de Racine n’est nullement une élégie ; mais que l’élégie, courte, comme il est nécessaire au théâtre, mais enfin l’élégie éclate, au moment où il faut, dans la tragédie de Racine, et y jette ses mots puissants et évocateurs, ses images vives et pénétrantes, ses mouvements passionnés, en un mot sa langue ; son style et ses rythmes poétiques, en un mot sa poésie. […] De même Antiochus dit à Bérénice, moins la pompe, et avec cette délicatesse de bien prévenir qu’il ne cherchera pas à troubler le repos de Bérénice par le fracas d’aventures retentissantes : Adieu : je vais, le cœur trop plein de votre image, Attendre, en vous aimant, la mort pour mon partage. […] Toute progression de l’action n’est jamais, en son théâtre, que l’effet, et pour nous l’image, d’une progression psychologique, de la marche d’une passion dans sa direction et vers son but. […] L’art du lyrique dans le drame moderne est là : faire sortir le lyrisme des passions exaltées des personnages eux-mêmes ; avoir ainsi l’avantage de la poésie lyrique, grandeur des images, puissance du mouvement, émotion qui échauffe ou qui attendrit ; avoir de plus le contrecoup, sur l’action, des passions des personnages accrues par cette secousse ; par surcroît garder le chœur, non pas tant pour chanter, rôle qu’il ne peut plus guère soutenir, que pour encadrer le tableau scénique d’une décoration mouvante et pittoresque.
Le poids soulevé par le végétal, il le laisse retomber ; il lâche, pour revenir à notre image, la masse qui fait mouvoir l’horloge, il précipite sur les substances combustibles l’oxygène que la plante en avait séparé.
Cette image de grande guerre se retrouve sans cesse dans les prévisions de Saint-Arnaud et dans ses espérances.
Ballanche, elle trouva donc toutes ces belles formes éparses, ces antiques images déjà préparées ; quand le Dieu parut, il y avait des marbres et des statues pour un temple.
Avez-vous vu comme tout d’un coup, au milieu du vers, l’accent a changé, comme le sérieux, la passion y sont entrés par une irruption subite, comme la dernière image toute corporelle enfonce l’émotion dans le coeur des assistants ?
Thiers apprécie ce livre, qui fut le programme de la monarchie, en une vive et juste image.
Vous avez là sous une forme plaisante l’image de ce qui se passe dans ces jeunes esprits, quand, au sortir du collège, ils se trouvent aux prises avec la réalité.
Dujardin retrace l’évolution de l’image que les français se font du compositeur allemand.