Les sujets que Teniers, Wowermans et les autres peintres de ce genre ont répresentez, n’auroient obtenu de nous qu’une attention très-legere.
Pierre Mancel de Bacilly16 I De tous les genres de littérature que l’homme cultive, l’une des plus vaines et des plus stériles en toutes choses, excepté en dangers, est cette littérature politique qui procède, voici tantôt deux siècles, par des théories sur l’origine et sur la nature du pouvoir.
Les anathèmes et les menaces sont les conventions du genre, tout comme les larmes et les prières. […] Aussi toutes les comédies de ce genre sont-elles fort courtes ; elles dépassent rarement la durée d’un acte. […] Amphitryon n’en est pas moins une pièce unique en son genre, et que Molière seul pouvait écrire. […] C’est là un genre de mérite auquel nous, sommes devenus très sensibles. […] Les mots de ce genre abondent dans le rôle.
Mais Louise n’avait pas tort de discerner en lui le genre du vieil étudiant, en général peu sympathique aux femmes. […] L’autobiographie, qui paraît au premier abord le plus sincère de tous les genres, en est peut-être le plus faux. […] Sa façon de sentir et de penser consiste à saisir, comme associés en couple, des contraires, extrêmes d’un même genre, et à composer de ces extrêmes d’un genre, de ces deux images planes une image en relief. […] Son dernier trait est « de donner dans un genre folâtre et parisien », de parler argot. À l’époque de Madame Bovary, il y a une tendance du bourgeois vers le genre artiste.
Bientôt la femme nuisit en elle à l’artiste ; je veux dire que son genre de vie, au lieu d’aider à son talent, y nuisit. […] C’était un Alfred de Musset dans son genre. […] Plus tard il s’est fait un genre par ses poésies catholiques où il y a une certaine onction et de la pureté. […] — De Vigny a tous les genres de fatuité, et cela se marque de plus en plus chez lui en vieillissant. […] Statisticien académique, ce genre mixte dans sa nouveauté lui a valu bien des éloges qu’on ne lui marchandait pas trop.
Voltaire se rapproche de l’idéal du genre. […] Elle en a de tous les genres. […] Les hommes célèbres reçoivent tant de billets de ce genre, qu’ils ne répondent pas à tous. […] Et, donc, ce genre d’amour dont nous parlons, c’est une association pour la réminiscence. […] comment va le genre humain ?
Sainte-Beuve n’a proposé aucune remarque de ce genre. […] Voulu ou non, son genre de talent fut certainement une nouveauté. […] Son genre d’existence, exceptionnelle pour les autres, est pour lui son milieu naturel. […] C’est par des conditions de ce genre que s’exaltaient ses tendresses, toujours étouffées dans l’atmosphère ordinaire. […] La multiplicité des procédés a embrouillé les genres et violenté les règles.
André Gide lui permet certes d’aborder avec succès tous les genres : insignifiant, lui, il ne le sera jamais. […] C’est de l’humour genre Edgar Poe ou Villiers de l’Isle-Adam. […] On avait déjà de lui, dans ce genre, les Prétextes et les Nouveaux prétextes. […] Ce n’est pas tout. « Même la description des personnages, ajoute-t-il, ne me paraît point appartenir proprement au genre. […] Point de Mme de Warens, ni rien d’analogue, bien entendu : ce n’est pas son genre.
Les méthodes de travail, encore qu’on puisse les classer par genre, sont personnelles. […] Il y aurait dans les langues bantou douze ou quatorze genres. […] Au second nous voyons les genres distinguer entre le vif et l’inanimé. […] C’est faux pour l’anglais où les noms d’animaux s’appliquant aux deux genres sont neutres. […] Il faut y voir aussi l’influence du genre assigné au mot.
., dans lesquels il y avait de grands excès du mot propre et des descriptions impitoyables de crudité : c’est un converti qui revient à mieux et qui s’amende, qui se fait satirique un peu dans le genre, mais dans un meilleur sens que Barthélemy. — Quoi qu’il en soit, c’est moins par des satires directes, ce nous semble, qu’il faut combattre l’ennemi, que par des exemples plus calmes et en continuant de marcher de plus en plus, et chacun de son mieux, dans sa direction littéraire, sans s’en laisser détourner.
Ces discours académiques inspirent toujours un grand effroi, même aux hommes habitués à paraître ailleurs en public ; la quantité de femmes et de chapeaux roses qui émaillent l’auditoire ne nuit pas à ce genre d’émotion.
Après douze ou quinze ans d’excès et de catastrophes de tous genres, le public en est venu à ne plus aspirer qu’à quelque chose d’un peu noble, d’un peu raisonnable et de suffisamment poétique ; toutes les pensées suivies et les vues projetées, il y a vingt-cinq ans, ont été interrompues, et la tradition n’en a pas été recueillie par les générations mal guidées, survenues pêle-mêle, et sans aucun lien qui les rattachât à leurs aînées.