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2770. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

Giraud, Droit Français au moyen âge, p. 151.

2771. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »

Nous faisons remarquer ici que le mot français : élection, que nous avions adopté dans notre première édition et qui est déjà adopté en chimie, était si bien équivalent au mot anglais sélection, que tout ce passage n’a plus de sens par l’adoption de ce dernier. […] Ceci répond suffisamment à certains critiques français qui ont confondu la question de l’origine des formes spécifiques par voie de modifications successives avec celle des générations spontanées.

2772. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

La combinaison du tout dans un ordre logique et conforme aux règles de la versification et de la syntaxe française qui façonnent la pensée cherchant à s’exprimer détermine une évolution assez courte mais complète en la circonstance. […] « Les deux gros volumes in-octavo de l’Histoire de la Société française pendant la Révolution et le Directoire, disent-ils, furent ceci dans notre pensée au premier jour : “L’histoire du plaisir sous la Terreur”, un petit volume in-32 à 50 centimes. […] Francis Darwin, Traduction française de M.  […] française de M. 

2773. (1730) Discours sur la tragédie pp. 1-458

J’ai vû dans le spectateur françois, imprimé depuis quelques années en Hollande, une critique de tous mes ouvrages, dont l’auteur me paroît aussi équitable qu’éclairé, et de qui la modestie n’est pas douteuse, puisqu’approuvé du public, il s’obstine encore à lui cacher son nom. […] Calliroé est au théatre françois la même chose qu’est Coresus à l’opera. […] Eh pourquoi ne pourroit-ce pas être les françois qui s’y seroient le plus trompés ? […] Ce suisse si philosophe, qui a écrit sur les françois et les anglois, a remarqué ce vuide et ce frivole dans plusieurs ouvrages de notre grand versificateur qui, à son avis, n’a pensé que bien superficiellement : mais, il faut l’avoüer, c’est par cela même qu’avec une grande élégance de détail, il en est plus agréable au grand nombre.

2774. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Il attribuait aux déjeuners de Gambetta, dont les invitations happaient tout homme de marque, descendu dans un hôtel de Paris, il attribuait sa popularité en Europe, une popularité au-delà des frontières, comme aucun Français n’en avait jamais eue, et il proclamait que c’était par ces déjeuners, qu’il était entré en relations intimes avec les membres des Parlements d’Angleterre, d’Italie, de Hongrie, de Grèce.

2775. (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »

Je n’ai pas retrouvé Statira ; mais l’analyse qu’en donnent les frères Parfaict dans leur Histoire du Théâtre français n’y signale que du « romanesque » et de la « fade galanterie », n’indique comme y étant aucune bassesse et les soixante-huit vers qu’ils en citent sont mauvais, mais du plus pur pompeux.

2776. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Ferrari n’est pas Français, et on le sent à je ne sais quoi qui ne marche pas tout à fait d’un pas égal au nôtre dans sa phrase, mais, excepté ce léger empêchement, ce manque de furie dans la démarche de sa pensée, il est écrivain comme le meilleur d’entre nous.

2777. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre V. Swift. » pp. 2-82

C’est par là que la prose antique et la prose française sont éloquentes, et que des dissertations de politique ou des controverses de religion sont restées des modèles d’art. […] Mais ces mêmes alentours et cette même nature, qui le chassaient hors du bonheur, de l’amour, du pouvoir et de la science, l’ont élevé, dans cet âge d’imitation française et de modération classique, à une hauteur extraordinaire, où, par l’originalité et la puissance de son invention, il se trouve l’égal de Byron, de Milton et de Shakspeare, et manifeste en haut relief le caractère et l’esprit de sa nation.

2778. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395

Le meilleur exemple de cet état du langage est donné par l’ancien chinois ; là, une même racine, selon sa position dans la phrase, peut signifier grand, grandeur, grandement, être grand ; dans y-cang (avec un bâton, en latin baculo), y n’est pas une simple préposition comme en français, c’est une racine, qui, comme verbe, signifie employer ; ainsi en chinois y-cang signifie littéralement employer bâton.

2779. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500

Fournet (c’est le nom du jeune médecin français qui a écrit ces belles lignes) éclaire plus le Cosmos du savant prussien que l’intelligence n’éclaire la matière inerte des époques.

2780. (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110

Comme les autres vers français anciens, l’alexandrin est fondé sur cette convention que toutes les syllabes ont une égale durée.

2781. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »

Reste le droit de la Révolution française, créatrice du troisième monde, à être représentée dans l’art.

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