/ 3159
3058. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61

Brunet, sont d’un grand secours, et font faire un pas de plus dans la connaissance de ce singulier et original personnage : ce n’est pas trop, pour le bien entendre, de l’Allemagne et de la France réunies.

3059. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Une petite guerre sur la tombe de Voitture, (pour faire suite à l’article précédent) » pp. 210-230

Mais le bel esprit cauteleux ne l’entendait pas ainsi.

3060. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — II » pp. 375-394

Frédéric s’empressa de visiter la portion de territoire qui lui était échue : J’ai vu, dit-il (12 juin 1772), cette Prusse (polonaise) que je tiens en quelque façon de vos mains ; c’est une très bonne acquisition et très avantageuse, tant pour la situation politique de l’État que pour les finances ; mais, pour avoir moins de jaloux, je dis à qui veut l’entendre que je n’ai vu sur tout mon passage que du sable, des sapins, de la bruyère et des juifs.

3061. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite et fin.) »

Quand notre visite eut assez duré, elle et moi nous le quittâmes, et nous étions déjà dans le passage intérieur du Temple, lorsque tout d’un coup nous entendîmes un bruit comme un tonnerre : c’était Johnson, qui, à ce qu’il paraît, après un instant de réflexion, s’était mis en tête qu’il devait faire les honneurs de sa résidence littéraire à une dame étrangère de qualité, et qui, tout empressé de se montrer galant, se précipitait du haut en bas de l’escalier dans une violente agitation.

3062. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »

Ce n’est point moi (bien entendu) qui parle en ce moment, je ne suis que l’écho des écrivains militaires les plus instruits et les plus capables.

3063. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »

Il est purement ultramontain, comme l’on pense bien, et n’entend à aucune transaction politique.

3064. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »

À la conception profonde et à la stricte pratique de l’ordre, à cette fermeté voluptueuse que préconise l’individu en harmonie avec le monde, on croirait par moments entendre un disciple d’Épictète et de Marc-Aurèle ; mais néanmoins Épicure, l’Épicure de Lucrèce et de Gassendi, le Grajus homo, est le grand précédent qui règne.

3065. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512

On ne sépare pas dans son souvenir le bruit des vagues, l’obscurité des nuages, les oiseaux épouvantés, et le récit des sentiments qui remplissaient l’âme de Saint-Preux et de Julie, lorsque sur le lac qu’ils traversaient ensemble, leurs cœurs s’entendirent pour la dernière fois.

3066. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »

Mais à travers ses arguments et ses exposés de faits, toute son âme se fait jour, un peu tumultueusement : un vif besoin d’ordre, de paix et de justice, un ardent patriotisme, un christianisme sincère, une profonde pitié du peuple qui paie et qui peine, et le très robuste orgueil du commerçant et de l’industriel : on le sent bien nettement, par la bouche de cet économiste, la bourgeoisie fixe le prix dont elle entend que la royauté lui paie le pouvoir absolu.

3067. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »

Par les généralisations aussi, Montesquieu donnait du piquant à son ouvrage : il se ménageait la liberté des allusions, la possibilité de faire entrer dans ses types autant d’accidents caractéristiques qu’il fallait pour faire deviner l’individu qui en avait fourni le modèle ; il échappait aux sévérités du pouvoir, et donnait au lecteur le plaisir d’entendre à demi-mot.

3068. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre passé » pp. 444-461

Elle est également contre-imitation, j’entends par là que de parti pris les hommes d’une génération font ou disent souvent le contraire de ce qu’ont dit ou fait ceux de la génération précédente ; j’ai déjà montré comment ce développement par opposition est régulier dans la succession des écoles littéraires ; c’est pourquoi aussi la période la plus périlleuse pour la renommée d’un grand homme est le tiers de siècle qui suit sa mise au tombeau.

3069. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »

Après avoir vu ce qu’il faut entendre par progrès, nous suivrons la loi d’évolution dans son explication de la genèse cosmique, du développement de l’organisme social, enfin de la genèse de la science.

/ 3159