Elle fut dévorée par l’ennui, avec tout ce qui, en elle et hors d’elle, dans son être et dans sa société, aurait dû rendre cet ennui impossible, et malgré tous les efforts que cet esprit ravissant, si fin et si souple, ne cessa de faire, toute sa vie, pour y échapper !
Malgré des malheurs très réels, je ne sache rien de moins touchant que ces deux êtres, et malgré les efforts qu’ils font pour introduire dans l’amour la haute philosophie et la littérature, je ne sache rien de plus ennuyeux et de plus pédant que leur langage.
Puisse cette publication, due aux travaux et aux efforts d’un prêtre, avoir tout le succès qu’elle mérite et faire tout le bien qu’elle peut produire !
On peut se fier à l’énergie de son effort pour attaquer cette réalité, quand elle est rebelle.
Au fond, cela pourrait bien n’être qu’un pamphlet, — un pamphlet à la portée de Rémusat, homme peu véhément de sa nature ; mais enfin l’Histoire y est, sous les arrangements et les ruses de la pensée, l’Histoire, avec l’intérêt poignant de ses événements, et malgré tous les efforts de l’historien pour en faire une impertinence.
Des deux tendances d’inspiration et de forme qui se croisent et se traversent dans son livre, comme deux veines sur une main, l’une — la chrétienne — n’est qu’un filet presque invisible, tandis que l’autre — la païenne — est la veine qu’a gonflé l’effort de la vie, et où on la voit palpiter !
Sans le Paradis perdu, en effet, sans cette rose née sur une tombe entrouverte, sans cette production tardive d’une vie dévorée, que serait en réalité Milton, malgré ses soixante ans de travaux, d’efforts, de science et même de renommée, — de cette renommée qui fait du bruit quelques jours, puis qui meurt ?
Son livre, ce roman de La Vie et la mort d’un clown, très frappant, mais trop frappé, aura-t-il le succès qu’obtiennent tout à l’heure des œuvres de moindre effort et de tendance moins haute ?
Alexandre Dumas, le chef de cette École de producteurs, qui imposa un instant à l’Opinion étonnée et qui se donnait, avec une gasconnade presque splendide, pour un volcan d’idées et d’inventions à jet continu, a dû être terriblement humilié en voyant de petits jeunes gens littéraires et jusqu’à des femmes imiter sans effort son genre de génie et continuer cette plaisanterie de la grande production, qui est l’ébahissement des sots.
Tout reste perdu et englouti dans cette mêlée tapageuse et confuse où la ligne de tout dessin se rompt, — où la composition se noie, — et où tout caractère, posé d’abord, éclate bientôt, sous l’effort qui le tend et qui finit par le briser !
Nous l’avons dit, il se fourvoya avec l’effort qui ferait monter un homme aux astres.
Vains efforts, inutile diversion ; tentative impuissante ! […] Parfois l’imitation est heureuse, parfois aussi les efforts du poète demeurent impuissants. […] Il me paraît donc naturel qu’elle applaudisse aux efforts de Claude Melnotte, et qu’elle voie dans sa passion pour Pauline un talisman tout-puissant. […] Heureux et fier de lire sans effort le Paradis perdu, il en détache des lambeaux et les propose aux peintres français, comme des programmes complets que le pinceau peut suivre fidèlement. […] Le cœur naïf et passionné d’Hippolyte nous ramène sans effort en pleine poésie.