N’oublions pas l’Architecture hydraulique, ou l’art de conduire, d’élever & de ménager les eaux, par Mr.
Le torrent impétueux peut-il rouler une eau limpide ?
Des gargouilles, au pied des arcs-boutants, déversaient les eaux des toitures. […] Effrayée, ayant peur de l’eau, Angélique suivit la Chevrotte, pour gagner la planche qui servait de pont. […] Sur l’eau. — 1889. […] Elle remua la tête pour dire oui, et je lui versai dans la bouche un peu d’eau qui ne passa point. […] Peu à peu le bruissement régulier de l’eau le calme, il se reprend, mais c’est pour se rappeler et souffrir… Quelle femme !
L’existence de ces groupes n’aurait qu’une signification très bornée, si l’un se trouvait être exclusivement adapté à vivre sur la terre et un autre dans les eaux, celui-ci à se nourrir de chair, celui-là de végétaux, et ainsi de suite. […] Comme les membres de classes distinctes se sont souvent adaptés, par suite de modifications légères et successives à vivre sous des circonstances presque semblables, et à habiter, par exemple, la terre, l’air ou l’eau, il n’est peut-être pas impossible d’expliquer comment il se fait qu’on ait observé quelquefois une sorte de parallélisme numérique entre les sous-groupes de classes distinctes. […] Nous ne pouvons supposer, par exemple, que chez l’embryon de tous les vertébrés, la disposition en arc des crosses artérielles le long des fentes branchiales ait un rapport quelconque avec les conditions de vie toujours identiques du jeune être ; puisque la même particularité s’observe à la fois chez le jeune mammifère, pendant qu’il est nourri dans la matrice, chez le jeune oiseau encore enfermé dans l’œuf et couvé dans un nid, et chez la larve de la Grenouille au fond des eaux. […] Un organe peut encore s’atrophier et devenir incapable de sa fonction particulière, mais en s’adaptant à quelque autre usage : telle est la vessie natatoire de certains poissons qui semble être devenue presque rudimentaire, quant à sa fonction primitive, consistant à aider l’animal à se soutenir entre deux eaux, mais qui s’est transformée en un organe respiratoire, c’est-à-dire en un poumon naissant. […] Agassiz a soutenu habilement cette règle de classification générale selon laquelle les formes terrestres sont toujours plus élevées dans la même classe que les formes aquatiques et les formes d’eau douce supérieures aux espèces pélagiques.
Fier de suivre à mon tour des hôtes dont le nom N’a rien qui cède en gloire au nom de Lamoignon, J’ai visité les lieux, et la tour, et l’allée Où des fâcheux ta muse épiait la volée ; Le berceau plus couvert qui recueillait tes pas ; La fontaine surtout, chère au vallon d’en bas, La fontaine en tes vers Polycrène épanchée, Que le vieux villageois nomme aussi la Rachée 12, Mais que plus volontiers, pour ennoblir son eau, Chacun salue encor Fontaine de Boileau.
Mais lisez madame du Hausset, et elle vous apprendra quels ministres étaient bien ou mal avec madame, et pourquoi ; ce que c’était que le petit abbé de Bernis, qui menait de front une poésie légère, une intrigue d’amour, une partie de chasse et une guerre désastreuse ; ce que c’était que M. de Choiseul qui le supplanta, grand seigneur, de fort bonne mine, si ami de madame qu’on le disait doublement ministre du roi, et de quelle honnête manière il décachetait les lettres avec un gobelet d’eau tiède et une boule de mercure ; vous y verrez comment Machault fut ingrat envers sa bienfaitrice qui avait payé ses dettes, et comment elle brisa cette créature infidèle ; vous y remarquerez surtout la disgrâce de d’Argenson, ministre ennemi de la marquise : ce jour-là, il y eut des évanouissements et des sanglots ; la femme de chambre apporta des gouttes d’Hoffmann ; le roi lui-même arrangea la potion avec du sucre, et la présenta de Voir le plus gracieux à madame.
La pièce suivante nous a paru l’une des plus heureusement reproduites ; c’est le Tombeau du Klephte : Le soleil se couchait ; Dimas parle, il ordonne : — « Enfants, apportez l’eau pour le repas du soir.
Il aime les jeunes filles, les bons chiens, les cruches, l’herbe, l’eau, les maisons, les jardins, les puits, les coquillages, les coraux, les estampes démodées, les noms d’héroïnes des vieux romans, les Antilles, Paul et Virginie.
Il ne se peut pas (je sais trop quel délicat est l’auteur) qu’il ne soit pas ravi du charme unique et clair de l’Eau de Jouvence, par exemple.
Communauté de l’eau, du feu, des sépultures.
Qu’il tonne, qu’il passe des torrents d’eau et de vent ! […] « Avec un peu plus de goût pour écrire j’aurais pu laisser ici un long mémorandum de mon séjour à Saint-Martin, si beau, si grand dans son parc et ses belles eaux. […] Le cidre ou le vin du pays coule modérément dans le verre des hommes ; les femmes ou les filles ne boivent que l’eau puisée dans une tasse de cuivre au seau de la porte.
Dans l’Olive, où il compare toutes les beautés de sa maîtresse à celles de la nature, Charles Fontaine, l’un des poëtes attaqués dans l’Illustration, notait, sans trop exagérer, cinquante fois, en quatre feuilles de papier, ciel et cieux, armées et ramées, oiseaux et eaux, fontaines vives et leurs rives, bois et abois, et tout un vain travail de la mémoire, répétant sans cesse les mêmes mots, à la place de l’inspiration qui les renouvelle et les varie à l’infini. […] Une belle demoiselle lui versa sur la tête de l’eau de rosé mêlée de jus d’herbes odoriférantes, symbole évident de sa douce et savoureuse poésie. […] Il voulait qu’on fît de verve, verver, vervement ; de pays, payser ; d’eau, eauer ; de feu, fouer, fouement ; et « mille autres tels vocables, dit-il, qui ne voyent encore la lumiere, faulte d’un hardy et bienheureux entrepreneur98. » Sa théorie, du provignement des vieux mots est ingénieuse « Tu ne desdaigneras dit-il, les vieux mots françois, d’autant que je les estime tousjours en vigueur, quoy qu’on die, jusqu’à ce qu’ils ayent fait renaistre en leur place, comme une vieille souche, un rejeton et lors tu te serviras du rejeton et a non de la souche, laquelle fait aller toute substance à son petit enfant, pour le faire croistre et finablement establir en son lieu99. » On sait jusqu’où il imita la hardiesse de la langue grecque dans la formation des mots composés.