C’est un médecin de décision rapide et hardie, un homme d’une pratique expérimentée, un de ces esprits qui ne vont pas, comme on dit, par quatre chemins, mais par un seul, droit comme une flèche. […] Avec le docteur Favrot, qui ne biaise point, qui aime les thèses nettes et retentissantes, et qui, sans épigramme, a bien le droit de parler inhumation, puisqu’il est médecin, nous pouvions avoir (au moins) un livre grave, sévère, profond, effrayant, mais effrayant du bon effroi, de la bonne terreur, de la terreur salutaire, de celle-là qui, selon les Livres Saints, est le commencement de la sagesse.
Eugène Sue n’a pas fait, en mourant, le bruit auquel il avait presque le droit de s’attendre. […] La Démocratie, qui place le droit dans le nombre, y place peut-être le génie aussi.
Chaque famille spirituelle a maintenu ses droits, mais sous leur forme la plus pure, et par là même s’est trouvée toute proche des autres familles qu’elle aurait cru plus ennemies. […] Tous les partis et toutes les classes de la nation accomplissent leur devoir ; tous auront payé leur tribut à la mort ; en maintenant à ceux qui tombent pour la défense de la patrie leur droit de vote, nous évitons l’injustice sans ouvrir la porte à aucune surprise.
Si la Philosophie substituoit des maximes aussi utiles à ses folles déclamations, elle auroit véritablement droit à la reconnoissance & au respect.
Si ces deux Ouvrages n’avoient servi qu’à faire passer dans notre langue les sages maximes & les beautés des Ecrivains Anglois, Abel Boyer auroit de plus grands droits aux éloges du Public reconnoissant ; mais la connoissance de la langue Angloise nous a attiré le débordement de tant d’extravagances, que les Esprits sages sont peu tentés d’applaudir à ses travaux, ou, pour mieux dire, il y eût vraisemblablement renoncé, pour peu qu’il eût prévu les mauvais services qu’il alloit rendre à sa Patrie.
Bien loin de là, chacun s’est empressé d’y fournir, en différens temps & en différens lieux, son contingent, & s’est arrogé le droit de célébrer, selon ses vûes & sa maniere, tout ce qui appartenoit à sa Nation, à sa Secte, ou à son Parti.
Quels sont vos droits, Tircis, pour engager ma foi ?
L’auteur avait le droit de la faire telle. […] On donnait ainsi plein droit à la passion ; on lui attribuait une sorte d’infaillibilité. […] À l’étranger, nous aurons le droit de nous en vanter. […] Au nom des principes supérieurs qui constituent la vie universelle, nous avons le droit de la déclarer coupable d’hétérodoxie. […] Mais de quel droit limitez-vous ainsi la portée des talents de chacun ?
Tu auras eu des hymnes pour une monarchie, dite de Juillet, fondée sur toutes les violations du droit monarchique, et tu auras eu des huées contre elle le lendemain de sa chute. […] Parce que Danton, Marat, Robespierre, avaient été des meurtriers, il semblait, à les lire, que la liberté modérée, l’égalité devant la loi, la tolérance devant Dieu, la représentation de toutes les classes, de tous les droits, de tous les intérêts devant les institutions, étaient des délires ou des crimes. […] Molé, comme un des défenseurs les plus signalés des droits de la couronne et du gouvernement, pour assister aux débats intimes sur la résolution qu’il s’agit de prendre et pour nous éclairer de votre opinion sur les graves circonstances où nous nous trouvons. » La discussion s’ouvrit. […] Thiers, qui mena la France à deux doigts d’une guerre universelle, à propos d’un pacha d’Égypte révolté contre son maître, cause de guerre aussi absurde que celle qu’on a inventée aujourd’hui pour satisfaire la fantaisie d’un roi des Alpes qui veut régner à Florence, à Naples, à Palerme, à Venise, à Rome, sans avoir ni droit ni force pour s’y maintenir sans la France. […] « Je n’ai pas le droit d’être susceptible ; je ne me suis pas senti insulté cette fois, ni dans le mot, ni dans l’intention de l’auteur.
Les Mysiens, satisfaits, allaient se retirer ; mais Atys, qui avait entendu leur demande, apprenant que son père s’y était refusé, entra et parla en ces termes : « Ô mon père, c’était autrefois mon plus beau droit et mon plus noble privilége d’aller chercher la gloire à la guerre ou dans les chasses périlleuses. […] — Seigneur, répondit Cyrus, je n’ai rien fait que je n’eusse le droit de faire. […] Cléomène, son fils, lui avait succédé, non pas par supériorité de mérite, mais par droit de naissance. […] Voici l’anecdote par laquelle le fait commença à s’expliquer : « Le général au service des habitants de Chypre, Artybius, montait un cheval qui avait été dressé à se tenir droit sur ses jambes de derrière en présence d’un soldat armé. […] « Je sais, lui dit-il, que le cheval d’Artybius est accoutumé à se tenir droit sur ses jambes de derrière, et à attaquer de la bouche et des pieds de devant l’homme sur lequel on le porte.
Le goût & la raison ont leurs droits ; la crainte de déplaire ne sauroit jamais être un motif pour les sacrifier.
Le vice n'a point de droit à la vengeance, sur-tout quand les reproches qu'il s'attire sont si légitimes.