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2554. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

« Ce superbe tyran, plein de confiance en l’appareil de ses navires, qui tient courbées les têtes de nos frères et fait travailler leurs mains au service injuste de sa puissance, abat de ses bras redoutables les cèdres à la plus haute cime et l’arbre qui se dresse le plus droit, buvant des eaux étrangères et foulant avec audace notre territoire inviolable.

2555. (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150

Avertissement « Le droit à la Jeunesse !  […] Et puis l’abus qu’ils firent de l’observation donna de misérables résultats, les conduisit tout droit aux minuties de l’analyse.

2556. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Les Françaises valsent, le corps tout droit, tandis que les Hollandaises et les autres femmes des pays du patinage, valsent avec ce penchement, cette courbe en dehors d’un corps courant sur la glace. […] Un intelligent haut de tête, des yeux clairs et voluptueux, un petit nez droit, un grain de beauté jeté au beau milieu d’une joue rose.

2557. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Dire que la parole intérieure est nécessaire, absolument parlant, serait une simple inexactitude de langage ou de logique ; ce serait passer sans raison suffisante du fait au droit, le droit ou la nécessité paraissant à tort révélé par le fait de la constance.

2558. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77

Mais sur un seul point, en ce qui est de la chanson proprement dite (et j’ai bien le droit de glisser ici la réserve, puisque je proclame assez franchement la gloire), sur un seul point Désaugiers garde l’avantage, c’est sur le chapitre de la gaieté franche.

2559. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

Le poëte se proposait de clore le morceau des sens par le développement de cette idée : « Si quelques individus, quelques générations, quelques peuples, donnent dans un vice ou dans une erreur, cela n’empêche que l’âme et le jugement du genre humain tout entier ne soient portés à la vertu et à la vérité, comme le bois d’un arc, quoique courbé et plié un moment, n’en a pas moins un désir invincible d’être droit et ne s’en redresse pas moins dès qu’il le peut.

2560. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427

Ce sont les racines aériennes des épiphytes (aroïdées), qui vivent sur les cimes, en plein air, qui se passent fort bien d’emprunter leur nourriture à la terre et sont comme une seconde forêt par-dessus la première, qui s’attachent à demeure aux plus fortes et aux plus hautes mères branches, et retombent droit comme un fil à sonde, tantôt isolément, tantôt en paquets, s’arrêtant ici à moitié chemin du sol, finissant ailleurs par y toucher et par y enfoncer leurs radicules. » XXII « Le taillis de la forêt vierge change d’un endroit à l’autre.

2561. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »

Il regarde dans le secret des âmes comment se forme la disposition d’où sortent tous les effets qui donnent à la société contemporaine sa physionomie : il trouve que la Révolution a établi l’égalité entre tous les Français, et, supprimant tous les privilèges, a proportionné les droits au mérite.

2562. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »

En a-t-il même le droit ?

2563. (1839) Considérations sur Werther et en général sur la poésie de notre époque pp. 430-451

Il ne se sent, quant au reste des hommes, qu’affranchi et indépendant, il ne se sent pas relié à eux : il ne se sent pas citoyen du monde, acteur dans le développement nécessaire et légitime de l’Humanité, enchaîné à ses destinées, et ayant à cet égard un droit et un devoir.

2564. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

On convient aussitôt du poète lecteur, Que de droit l’avocat est l’interlocuteur.

2565. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »

On ne s’étonne pas qu’il soit sans ménagements pour les chefs de parti qui s’en sont tour à tour disputé et arraché des mains le gouvernement, et qui ont payé de leur vie le droit d’être pendant quelques mois les seuls pourvoyeurs de l’échafaud politique.

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