Pour donner une couleur vraie, il faut mêler aux teintes sombres l’or, l’argent, l’azur, la joie.
Duclos et Saint-Simon ont donné là-dessus les seules raisons, et les meilleures, pour l’excuser de n’avoir pas dit non : Dubois, dit Saint-Simon, voulut (pour second assistant) Massillon, célèbre prêtre de l’Oratoire, que sa vertu, son savoir, ses grands talents pour la chaire, avaient fait évêque de Clermont… Massillon, au pied du mur, étourdi, sans ressources étrangères, sentit l’indignité de ce qui lui était proposé, balbutia, n’osa refuser. […] Il faisait donner les sacrements à la digne nièce de Pascal, Mlle Marguerite Périer, qui mourait à Clermont en 1733 à l’âge de quatre-vingt-sept ans, et qu’un curé moins sage voulait questionner sur certains articles au lit de mort.
Le jugement que j’aurai à donner ne sera pas nouveau, mais il n’a pas été mis suffisamment en lumière jusqu’ici, et ce qui a été dit de vrai sur un ou deux points essentiels est demeuré trop épars et sans assez de développement. […] Joubert) a dit, pour donner à entendre ce qu’il y a de divin dans le christianisme : « On ne peut ni parler contre le christianisme sans colère, ni parler de lui sans amour. » C’est cet amour qu’on ne rencontre point dans les écrits religieux de Charron.
Je le répète, si la théologie devait être conservée, il faudrait la faire primer toute chose et ne donner de valeur à tout le reste qu’en tant que s’y rapportant. […] Mais, n’ayant pas le sentiment du mouvement théologique, elle n’a pas vu de milieu entre un système donné et la répudiation moqueuse de ce système.
Un Espagnol, Tirso de Molina, veut peindre l’égarement du libertin qui se damne en comptant trop sur les délais de la justice divine : il crée d’après une vieille légende le type de don Juan, qui donne le jour présent au plaisir, pensant toujours avoir plus tard le temps de se repentir.
— Et que dire même des pratiques prudentes, non point conseillées par cet honnête Malthus, mais suggérées par ses théories, et auxquelles il a eu la malchance de donner son nom : pratiques si atrocement déplaisantes à concevoir, mais qui n’en sont pas moins devenues, chez nous, presque nationales et qu’un vers d’Émile Augier a publiquement absoutes un jour, avec une bonhomie désarmante, sur les planches d’un théâtre subventionné par l’État ?
Il doit donner sur les faits du jour d’immédiates clartés, rien de plus.
Dans une histoire de la littérature anglaise, on donne une place à Bède et Alcuin ; dans une histoire de la littérature française, nous mettons Grégoire de Tours et Abélard.
Mais qu’un homme, un grand écrivain, si l’on veut, vienne préciser ce qui était nuageux, condenser ce qui était éparpillé, mettre en pleine lumière ce qui était encore enveloppé d’ombre, exposer brillamment ces besoins que beaucoup sentaient sans en avoir la conscience bien nette, alors on lui sait gré d’avoir « dit le secret de tout le monde », d’avoir exprimé tout haut ce que tant d’autres pensaient tout bas, d’avoir donné une voix à des aspirations jusque-là presque muettes.
C’est qu’il venait de se faire un changement dans la langue, c’est que l’usage de la bonne compagnie en avait récemment banni nombre de mots et de locutions auxquelles il avait fait donner un nom distinctif qui en marquât la réprobation.
Pour donner à la fois une idée du Poëme & du talent de l’Interprete, nous croyons devoir mettre sous les yeux du Lecteur le morceau où sont décrits les douze signes du Zodiaque.
Je ne puis y donner que les conclusions générales auxquelles je suis arrivé, avec quelques exemples qui suffiront pourtant, je l’espère, dans la plupart des cas.