Supprimez leurs différences artificielles, le sentiment de l’héroïsme est l’atmosphère commune où baignent leurs créations.
Mais il y a la différence de l’œuvre des hommes à l’œuvre de Dieu. […] Filon nous lance de prime abord en pleine barbarie cimmérienne, en pleine théorie philologique sur la différence du gaélique et du cymrique.
Comme un orateur venait de développer de nombreux arguments en faveur des femmes et terminait par cette phrase : « En résumé, messieurs, elle est bien petite la différence qui distingue l’homme de la femme. » Une voix forte, enthousiaste, convaincue, s’éleva dans la foule et cria : « Hurrah pour la petite différence !
Il parut, à propos de cette tragédie, une ode, dans laquelle chacun des personnages anciens était désigné sous le nom du personnage de l’époque ; mais le poëte établissait une différence entre la conduite de la femme d’Assuérus et celle de Louis XIV, et ce n’était pas en faveur de la favorite du dix-septième siècle.
Il s’est bien gardé, malgré la différence des opinions, de traiter avec légèreté celles d’une femme aussi respectable, qui, dans sa prison, n’a d’autres consolateurs que Dieu et sa conscience.
Vous êtes trop observateur pour ne pas avoir remarqué les différences d’éclairage.
Et, puisque ce nom me vient… je sais bien sans doute toutes les différences de temps, de mœurs, de circonstances et de personnes ; mais ne croyez-vous pas que la voix inattendue de Jean-Jacques, de ce sauvage éloquent, de cet homme des bois, que cette voix venue pour ainsi dire du fond de la nature et du fond de quarante ans de rêverie solitaire, ait produit, dans ce qui restait d’âme à la société polie de la seconde moitié du siècle dernier, une commotion assez pareille (quoique dix fois plus puissante) à celle que nous ont fait éprouver, à nous les énervés de la fin du dix-neuvième siècle, la voix lointaine d’un Tolstoï et la révélation subite de l’évangile russe ? […] Il sent l’âge le gagner : les dix-huit ans qui le séparent de sa femme se traduisent par une différence extrêmement sensible de température ; et, comme la troisième jeunesse a notablement ralenti son inspiration sentimentale, il s’aperçoit décidément qu’un homme a tout de même autre chose à faire au monde que l’amour.
Ce matin, les deux frères sont venus me trouver, et m’ont demandé de leur faire connaître les vertus de leurs joyaux et leur différence. […] Envoie, ô roi, un messager au Père qui est aux cieux ; c’est lui qui est le grand joaillier, et il saura indiquer la différence des pierres.”
Avertissement On trouvera dans le présent livre cette phrase : « L’homme fait des projets, sans compter sur la mort, et nul n’est sûr d’achever la ligne commencée. » Théophile Gautier avait dans ses derniers jours formé bien des projets qu’il n’a pas eu le temps de réaliser, et, dans toute la plénitude de sa puissance intellectuelle, la plume lui glissa des doigts. Malgré toute son énergie, il lui fut impossible d’achever « la ligne commencée. » Le hasard, ou, pour dire plus juste, un concours particulier de circonstances, qui ne saurait en rien intéresser le lecteur, a voulu qu’il nous fût permis de recueillir la tradition la plus précise de ses projets. Pendant bien des années les plans de reconstruction de son œuvre furent l’objet de causeries de chaque jour entre Théophile Gautier et nous. Déjà à une époque où nous ne pensions pas que jamais il nous serait donné d’achever cette difficile tâche, nous avions dans une faible proportion collaboré à de premiers essais ; l’exécution en fut interrompue par les événements qui agitèrent ces dernières années. Le travail préparatoire n’en fut pas moins continué, et nous espérions bien avoir le bonheur d’aider notre illustre ami dans l’accomplissement de son travail.
En comparant l’arabesque de ces phrases à celles qu’elles nous rappellent, on pense aussi à ces différences que l’on remarque entre les courbes qu’affectent les membres nerveux des meubles du xviie ou du xviiie siècles, et ces autres courbes, d’un caprice plus flexible, qui s’incurvent et s’aplatissent longuement, qui font entre elles des angles parfois offensants, dans tous les décors modernes imaginés depuis vingt ans, avec plus ou moins de bonheur, par tant d’artistes ingénieux.
Lorsque mes amis sont au pouvoir, je vous la refuse parce que tel n’est pas le mien. » Mais il existe cette petite différence entre Veuillot et Drumont que celui-là était un écrivain de premier ordre, tandis que celui-ci n’est qu’un pet-de-loup de confessionnal, délirant de vanité, prodiguant les pataquès, les solécismes et les calomnies aux fins de donner carrière à l’idée fixe qui le possède.
Croyez-moi, c’est là une différence qui n’importe guère. […] Il y avait cette différence qu’ils marchaient et que les statues ne marchaient point.