Il me fit cadeau d’un écu valaisan, frappé sous le cardinal Mathieu Schinner ; je le rapportai à la maison plusieurs années après ; manière me donna aussi une couronne Enfin mon père me fit les recommandations les plus sévères ; je ne devais pas me faire illusion sur ma qualité de fils unique ; il avait beaucoup de dettes, quoique son bien en couvrît le montant : je devais étudier avec zèle, afin d’arriver à bien posséder mon art… Il me promettait, d’ailleurs, de ne pas m’abandonner. […] Il se reprend plus d’une fois à la décrire ; et, en la décrivant, c’est l’état d’âme des Nicomède, des Sertorius et des Suréna qu’il analyse : Art. 148. — … Il est certain que, pourvu que notre âme ait toujours de quoi se contenter en son intérieur, tous les troubles qui viennent d’ailleurs n’ont aucun pouvoir de lui nuire, mais plutôt ils servent à augmenter sa joie, en ce que, voyant qu’elle ne peut être offensée par eux, cela lui fait connoître sa perfection. […] Il faut bien, d’ailleurs, qu’il y ait quelque chose dans Gil Blas qui ne soit pas dans Obregon : car comment expliquer les fortunes si diverses de ces deux ouvrages ? […] Et pourtant je les connais d’ailleurs, ces hommes du jour et ces femmes à la mode.
Regardez-le établir une maxime, par exemple nous recommander la constance ; ses motifs sont de toute sorte et pêle-mêle : d’abord l’inconstance nous expose aux mépris ; ensuite elle nous met dans une inquiétude perpétuelle ; en outre, elle nous empêche le plus souvent d’atteindre notre but ; d’ailleurs elle est le grand trait de la condition humaine et mortelle : enfin elle est ce qu’il y a de plus contraire à la nature immuable de Dieu qui doit être notre modèle.
Et qu’on juge d’ailleurs de l’effet de cette comparaison, lorsque ces magnifiques antiquités de la poésie épique étaient les nouveautés d’une littérature dont nous sommes séparés par trois mille ans !
L’éclectisme des grandes revues parisiennes, La NRF, Europe, Esprit, donna certes audience, en cette époque, à de nombreux auteurs mais la formule choisie par Maurice Martin du Gard ouvrait un espace à nul autre pareil pour ce qui était des parutions d’ici et d’ailleurs, des feuilles venues sur des rameaux variés, des fleurs écloses en teintes contrastées. […] Et comment d’ailleurs s’intéresserai t-il aux hommes sans les prendre en pitié ?
Chacun écrivait en l’honneur de son système, rien par amour de la vérité ; cela ressemblait à certains voyageurs modernes, pleins de mérite d’ailleurs, mais plus pleins encore d’illusions, qui, pour honorer la démocratie, nous peignaient les États-Unis de l’Amérique comme des lieux saints, et les bazars cosmopolites de New-York comme des sanctuaires de patriarches de la vertu.
Là-dessus Montesquiou me présente aux belles dames du noble faubourg et d’ailleurs, qu’il traîne à sa suite, à la duchesse de Rohan, à la comtesse Potocka.
Il devenait superflu de refaire ou de reprendre cette tâche, qui a été d’ailleurs menée à bien par MM.
Il avait d’ailleurs été dédommagé des injures de la presse. […] Musset refuse aux romantiques jusqu’à l’invention du vers brisé, et il ajoute l’ingrat : « Le vers brisé, d’ailleurs, est horrible ; il faut dire plus, il est impie ; c’est un sacrilège envers les dieux, une offense à la Muse ».
D’ailleurs, ne sommes-nous pas les répondants de nos familles ?
Deux écrivains surtout manifestent cet état d’esprit, le premier, Robert Burton, ecclésiastique et solitaire d’Université, qui passa sa vie dans les bibliothèques et feuilleta toutes les sciences, aussi érudit que Rabelais, d’une mémoire inépuisable et débordante ; inégal d’ailleurs, doué de verve et gai par saccades, mais le plus souvent triste et morose, jusqu’à confesser dans son épitaphe que la mélancolie a fait sa vie et sa mort ; avant tout original, amateur de son propre sens et l’un des premiers modèles de ce singulier tempérament anglais qui, retirant l’homme en lui-même, développe en lui tantôt l’imagination, tantôt le scrupule, tantôt la bizarrerie, et fait de lui, selon les circonstances, un poëte, un excentrique, un humoriste, un fou ou un puritain. […] Le nombre des morts excède de beaucoup tout ce qui vit ; ce que le monde a vécu dépasse beaucoup ce qui lui reste à vivre, et chaque heure ajoute à ce nombre grandissant qui ne sait s’arrêter une seule minute… D’ailleurs l’oubli enlève au souvenir une large part de nous-mêmes, même lorsque nous sommes vivants encore.
D’ailleurs, comme elle était tenue avec une extrême propreté, les plats, les assiettes, les cuivres étant bien nettoyés et tous déposés en rangées brillantes sur les rayons, l’œil était agréablement flatté et n’avait pas besoin d’un plus riche ameublement. » Ils fanent en famille, vont s’asseoir sous le chèvrefeuille pour boire une bouteille de vin de groseilles ; les deux filles chantent ou les petits garçons lisent, et les parents s’amusent à regarder le champ qui descend sous leurs pieds plein de clochettes bleues et de centaurées. « Encore une bouteille, Deborah, ma chère, et toi, Moïse, une bonne chanson.
On cause généralement, à cette heure, des choses de prononciation : par exemple, sur la prononciation d’ailleurs et meilleur.