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1829. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Mayel, son balai à la main, regardait, le cou tendu, dans l’embrasure de la cuisine ; et tout autour des fenêtres, à cinq ou six pas, on apercevait des figures curieuses, les yeux écarquillés, se penchant pour voir et pour entendre.

1830. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Pendant le dernier de ses voyages, le roi meurt à la campagne, et voici la manière curieuse dont il raconte l’élévation et le couronnement de Solyman, son successeur.

1831. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Voilà, je crois, un phénomène de psychologie sociale extrêmement curieux, dont on s’est efforcé, bien des fois, de découvrir la cause.

1832. (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309

Le génie de Béranger est à coup sûr la plus complète des illusions innombrables de ce temps-ci, et celle à laquelle il tient le plus ; aussi ne sera-ce pas un des moindres étonnements de l’avenir, si toutefois l’avenir se préoccupe de questions littéraires, que ce curieux enthousiasme attendri qu’excitent ces odes-chansons qui ne sont ni des odes ni des chansons.

1833. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

Kahn : Les Origines du Symbolisme, Revue Blanche, 1er novembre 1901 (article assez curieux, mais rempli d’erreurs)

1834. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167

L’abbé jouit un moment de ma surprise ; il m’avoua qu’il s’était usé sur les beautés de nature, mais qu’il était toujours neuf pour la surprise qu’elles causaient aux autres, ce qui m’expliqua la chaleur avec laquelle les gens à cabinet y appellaient les curieux.

1835. (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296

C’est comme une rélation de voyage, où l’on ne garantit ni la bonté des moeurs, ni celles des idées des peuples qu’on décrit ; et comme on n’éxige point du voyageur qu’il louë la religion, le gouvernement ni la morale des nations dont il rend compte, on ne doit pas non plus éxiger du traducteur, qu’il louë les auteurs qu’il veut faire connoître, et qui peuvent avoir des utilitez curieuses, indépendamment de la perfection de leur esprit. […] Me D même n’étoit pas obligée de loüer tout Homere ; elle auroit pû ne le donner que comme un monument curieux des moeurs de son siecle, et comme la plus féconde source de la fable ; et au lieu de réimprimer dans ses remarques, Eustathe et Denis D’Halicarnasse, pour justifier tout, elle auroit pû s’en fier à son bon sens naturel, qui peut-être lui auroit fait remarquer plus de fautes que je n’en ai senties.

1836. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Êtes-vous curieux d’observer l’effet que produit à la scène cette circonstance de ressembler à la nature ajoutée à un chef-d’œuvre ?

1837. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196

Il est fort curieux d’observer à cet égard les très jeunes enfants.

1838. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464

Alors se posent les questions d’origine, les plus curieuses, mais les plus difficiles de toutes.

1839. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »

Pour se divertir des passions humaines, il faut les considérer en curieux, comme des marionnettes changeantes, ou en savant, comme des rouages réglés, ou en artiste, comme des ressorts puissants.

1840. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »

………………………………………… Contente-toi de dire : — il est, puisque la femme Berce l’enfant avec un chant mystérieux ; Il est, puisque l’esprit frissonne, curieux ; Il est, puisque je vais le front haut ; puisqu’un maître Qui n’est pas lui m’indigne, et n’a pas le droit d’être ………………………………………… Puisque l’âme me sert quand l’appétit me nuit, Puisqu’il faut un grand jour sur ma profonde nuit 177.

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