On y voit Patru partagé alors entre la volupté et la gloire, s’occupant du choix d’un genre de vie et du problème de la destinée, travaillé d’agitations, de nobles inquiétudes, de ces « divines maladies » qui sont également inconnues aux courtisans et au peuple ; plein surtout d’un beau feu pour l’éloquence, se met tant aux champs dès qu’on n’en parle pas à son gré, critique déjà en ce point, très docile sur tout le reste. […] Il avait de ces qualités qui de près constituent le critique et l’arbitre, et qui confèrent l’autorité en ce qu’on y sent la personne présente et l’homme.
Un critique spirituel l’a très bien défini « le parrain des société futures » ; mais je ne sais comment ce même critique a pu trouver, moyen de rapprocher le nom de M. de Talleyrand de celui de Franklin ; ces deux noms jurent de se voir rapprochés et associés.
Albalat donne de fort amusantes listes de clichés, mais sa critique est parfois sans mesure. […] Il y a des critiques : pendant que Goethe écrit Werther, ils confrontent Gilbert avec Boileau. […] La critique est bonne, puisqu’elle s’attaque directement à l’idée même. […] Ne faites jamais de critique littéraire, hormis le cas très particulier exposé dans mon septième paragraphe. […] Il nous suffira d’avoir à faire la critique du néronisme mental, plus clairement appelé le narcissisme.
Critique des obstacles : premiers obstacles. […] Critique des obstacles : la société. […] Critique des obstacles : les religions. […] Critique des obstacles : le rationalisme et la science. […] Critique des obstacles : la morale.
Combien d’auteurs, même de nos jours, combien de critiques et de juges ou qui se donnent pour tels auraient besoin de se souvenir que l’orthographe est le commencement de la littérature !
Ce que la volonté, la détermination d’un homme de tête et de cœur, aux instants les plus critiques, si cet homme est le point de mire de tous, peut jeter d’imprévu dans la balance des événements, est incalculable.
En 1811, quand M. de Saint-Victor publia sur papier vélin sa traduction splendide, tirée à un très-petit nombre d’exemplaires, avec les gravures de Girardet d’après les dessins de Girodet, ou crut, sur la foi de critiques bienveillants, qu’un superbe démenti était donné à feu M. de La Harpe, qui avait déclaré Anacréon intraduisible : de là grande rumeur, comme on peut l’imaginer, et grande vogue pour l’ouvrage.
Mais celle que je vous recommande est tout autre chose : elle est formée d’un sens très-vif du réel, qui n’est pas simple, et du possible, qui est limité, et de l’habitude de considérer les aspects divers et contraires des questions ; elle est le produit naturel de l’esprit critique.
Il y montra plus de curiosité d’art et de goût de forme que d’esprit critique et de philosophie… Son livre, son Pèlerin passionné, vaut qu’on en parle, d’abord parce qu’on y trouve çà et là de l’aimable et même de l’exquis… Pour ma part, la prosodie de M.
En notre ère de publicité ce coin de la critique est presque partout désaffecté et pour cause.
Dumur de répondre à un critique allemand, qui avait pris son œuvre pour « un vulgaire et romantique emballage » : « Je n’ai pas voulu autre chose que de vous épater », et il ajoutait : « Il n’y a rien qui me fasse rigoler comme de voir pester les gens rageurs. » Pourtant personne ne s’est avisé jusqu’ici de ranger M.
Le cheik n’admet pas les distinctions que la critique historique nous conduit à faire dans ces grands faits complexes qui s’appellent empires et conquêtes.