Bref, la science sera en possession de vérités qui, rendant plus intelligible la façon dont le passé s’est déroulé, rendront par-là plus facile l’art de prévoir et de créer l’avenir.

l’Abbé de Caveirac, & ne pas se contenter d’une imputation vague, qui n’a d’autre fondement que son imagination, trop prompte à lui créer des fantômes, quand il en a besoin pour effrayer le Public.

Chacun, en réalité, crée la forme qui convient à son rêve. […] … Mais Aujourd’hui fait rose-mine, Avec un peu de nicotine, Pierrot se crée un ciel humain. […] Ce n’est point le poète qui crée le rythme (ainsi que l’a prétendu Mallarmé), mais c’est le rythme essentiel des choses qui scande et dirige le poète. […] Les poètes de talent en seront plus à l’aise et ce sera dorénavant un signe de faiblesse que d’avoir besoin de couler ses produits dans un moule créé par d’autres. […] Le vers étant le moyen d’expression propre à l’individu-poète, celui-ci devra s’efforcer de le créer aussi personnel que possible.

C’est ainsi que l’homme crée à son image d’atome subversif qui ne s’est pas encore aperçu que la partie ne peut contenir le tout. […] Ici se préparent les ingrédients au moyen desquels nos maîtres se créent des sujets obéissants. […] Moi aussi, j’ai plaisir à te serrer la main et à respirer l’atmosphère de sérénité que tu t’es créée. […] Elle alla même jusqu’à s’imaginer que la souffrance était belle et qu’elle était créée pour souffrir. […] Il faut créer un nouveau monde.

Pourtant il nous semble que, dans ce genre de roman austère, comme elle l’appelle, je crois, madame Allart se pourrait créer une véritable originalité ; mais il lui faudrait se souvenir que si, dans le genre tendre et aventureux, il est permis, en composant, de laisser courir sa plume, qui va d’elle-même alors aux digressions faciles, aux grâces variées et abondantes, il devient indispensable, en abordant un ordre de sentiments plus contenu et plus réservé, de nourrir son expression et de marquer ses effets.

Lisez parmi ses monologues (c’est lui, entre parenthèses, qui a créé, ou je me trompe fort, ce genre charmant, le monologue, qu’on a sans doute bien galvaudé postérieurement à lui et dont Coquelin Cadet fut l’impayable propagateur), lisez, dis-je, entre de nombreux chefs-d’œuvre en l’espèce, le Bilboquet, flegme tout britannique, verve bien gauloise, exquis mélange d’humour féroce et de bon gros rire fin let sûr.

Deux ou trois mots que nous échangeâmes discrètement nous eurent bientôt prouvé que nous avions ce qui crée le principal lien entre les hommes, je veux dire la même religion.

Dionysos — que nous appellerons Bacchus de son surnom le plus populaire — fit ce miracle, et créa ce monde.

« esthopsychologie » : ce néologisme a été créé par Hennequin sur le modèle de l’aesto-physiologie de Herbert Spencer (voir.

Désireux de me reconquérir, de me créer une volonté, je me mis au travail. […] Mais une foi robuste le soutenait, et il ne cessa pas d’espérer que, tôt ou tard, l’esprit de liberté créerait un nouveau monde. […] Dégageons-le, ouvrons-lui la voie par nos paroles et par nos actes, et nous connaîtrons la volupté sereine de créer en beauté. […] Nous nous traînons, vêtus de guenilles sales ou d’oripeaux éclatants, dans une cave fangeuse, hantée par les fantômes que crée notre fièvre. […] C’est pourquoi l’on devrait savoir gré aux Anarchistes de créer un courant de vie vers un avenir moins fangeux.

On s’imagine les causeries de ces trois hommes illustres, les conseils donnés par le créateur de la tragédie française à celui qui allait créer la comédie humaine. […] En revanche, si la femme n’est point misanthrope, elle crée des misanthropes, et les Célimène font les Alceste comme les Armande Béjart font les Molière. […] Or ce monde, c’est Molière qui l’a créé. […] De Brie (Edme Villequin ou Wilquin) (1653-1676). — Créa, entre autres choses, M.  […] Elle créa Elvire dans Dom Juan et Arsinoé dans Le Misanthrope, etc., etc.

GRYMALKIN Ne t’inquiète pas ; ils sauront bien se créer une illusion nouvelle. […] Il traite les idées et les sensations comme une argile avec laquelle il peut créer. » Je partage entièrement le sentiment exprimé dans cette dernière phrase. […] Il crée des hommes ; il leur souffle l’existence. […] Mallarmé d’obtenir des effets musicaux l’a conduit, malgré tout ce qu’on pourra dire, à se créer une syntaxe personnelle, contraire au génie même de la langue. […] Nous avons créé une forme d’art imprévue : ce vers libre par qui peuvent s’exprimer sans entraves tous les tempéraments.