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838. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »

Mais il le restreint aussitôt : Étudiez la cour et connaissez la ville. […] Biographie : Nicolas Boileau, connu de son temps sous le nom de Despréaux, né à Paris le 1er novembre 1636, dans la cour du Palais, en face de la Sainte-Chapelle, fils d’un greffier à la Grand Chambre, fut tonsuré en 1647 et appliqué à la théologie puis au droit : il fut reçu avocat en 1656, et ne plaida pas.

839. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Retour de Molière à Paris À la fin de l’année où l’on représenta La Rosaure, une troupe de campagne, ayant obtenu le patronage de Monsieur, frère du roi, fit un premier début devant la cour (24 octobre 1658), à la suite duquel elle eut permission de jouer alternativement avec les Italiens sur le théâtre du Petit-Bourbon. […] Molière, de retour à Paris, rapportait dans son bagage deux grandes pièces déjà jouées en province : L’Étourdi, ou les Contre-temps et Le Dépit amoureux, et quelques farces par lesquelles on avait coutume de terminer le spectacle, et dont l’une, Le Docteur amoureux, valut principalement à la nouvelle troupe, dans l’importante représentation du 24 octobre, la faveur du roi et de la cour.

840. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre II »

Le roi Louis XVI voit de mauvais œil ce vieux garçon du Parc-aux-Cerfs ; il lui a enjoint d’avoir à présenter à la cour, avant six mois, une duchesse de Charamaule. […] Mais, si vous avez fait de votre oncle un duc et pair de la cour de Louis XVI, investi d’un nom historique et d’un illustre blason, à l’instant même vous lui devez les respects et les hommages dont la noblesse française entourait alors les aînés de ses branches et les suzerains de ses races.

841. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122

Il était lors deux heures après minuit, et le bon Louis XVI, sans douté dans les bras du sommeil, ne s’attendait guère à cette proclamation, à recevoir, à son lever, une médaille, et qu’on lui ferait chanter, avec toute la Cour, un fâcheux Te Deum pour tout le bien qu’il venait d’opérer. […] On lit dans la sixième note secrète de Mirabeau pour la Cour, à la date du 1er juillet 1790 : « Comme Desmoulins paraît être du directoire secret des Jacobins pour la Fédération, et que cet homme est très accessible à l’argent, il sera possible d’en savoir davantage. » (T. 

842. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144

On en eut la preuve lorsqu’en 1804 on le vit publier les quatre volumes de la Correspondance secrète qu’il avait entretenue autrefois avec la cour de Russie, du temps de ce qu’il appelait ses erreurs. […] La compagnie était nombreuse et de tout état, gens de cour, gens de robe, gens de lettres, académiciens, etc.

843. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169

Jeudi 14 juillet Les orangers de la cour d’honneur de Jean-d’Heurs jettent, aujourd’hui, des senteurs entêtantes. […] Contre l’un de ces orangers, un oranger qui vient de la cour du château du roi Stanislas, montées sur une échelle, deux fillettes de la campagne, dont on sent le corps libre et nu, sous une jupe et une camisole blanche, font la cueillette de la fleur d’oranger, dans de petits paniers, un drap étendu au-dessous d’elles.

844. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314

On sçait que le ridicule utile que son Dictionnaire néologique a jetté sur certains ouvrages modernes, remplis d’expressions vicieuses & de phrases vuides & alambiquées, a produit en partie le même effet sur le Parnasse, que la comédie des Précieuses ridicules produisit autrefois à la Cour. […] “Le mot de vis-à-vis (dit M. de Voltaire dans une Lettre à M. l’Abbé d’Olivet) qui est très-rarement juste & jamais noble, inonde aujourdhui nos livres, & la Cour & le Barreau & la société ; car dès qu’une expression vicieuse s’introduit, la foule s’en empare.

845. (1868) Curiosités esthétiques « VII. Quelques caricaturistes français » pp. 389-419

Charlet a toujours fait sa cour au peuple. […] Voici la Liberté traînée devant une cour prévôtale ou tout autre tribunal gothique : grande galerie de portraits actuels avec costumes anciens.

846. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

La cour, qui est le plus souvent pieds nus, étendue sur l’herbe fraîche ou sur des nattes de pandanus, était en fête ce soir-là, et en habits de luxe. […] Au pied de ces colonnes, sur ce fond obscur et lointain, se détachait une banquette chargée de toutes les femmes de la cour, cheffesses ou princesses. […] » disait tout bas Émile Deschamps, dont la politesse exquise était digne d’un grand seigneur de l’ancienne cour. […] Maintenant que le voilà roi, il se forme une cour, un Thiase ; il monte sur un char et prend son élan. […] Les bouffons ne manquent pas à cette cour errante.

847. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « TABLE » pp. 340-348

. — Succès malsain de cour d’assises. — Prétendue découverte du cœur de saint Louis. — Polémique entre MM.

848. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Aristophane, et Socrate. » pp. 20-32

Il ne ménagea pas la cour & les dévots, encore moins les médecins, sans nommer néanmoins les personnes.

849. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bayle, et Jurieu. » pp. 349-361

A son départ pour la cour d’Hanovre, dans laquelle il fut retenu longtemps, il laissa son Avis aux réfugiés entre les mains de Bayle, qui le fit imprimer de son consentement, mais avec la précaution de ne point mettre de nom d’auteur à la tête du livre, ainsi qu’ils en étoient convenus.

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