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2153. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Victor Hugo »

Certainement nous le connaissons, ce petit impudent système des citations réclamatoires ; mais la servilité, qui, croyez-le bien ! […] Je n’en pouvais juger que l’accent, le style, la manière… Accent, style, manière connus, antithétiques, défectueux souvent, mais aujourd’hui décadents, dégradés, dépravés, et d’une dépravation systématique et volontaire après laquelle le talent cesserait absolument d’exister… Il reste à examiner la composition de l’Homme qui rit, les caractères, l’action, l’intérêt, les entrailles mêmes du livre, et à conclure que le destin qu’il a est mérité. […] Si Hugo est toujours, littérairement, Hugo, dans son Quatre-vingt-treize, — et c’est ce que l’on peut en dire de pis, — il n’est pas moins vrai qu’à part sa manière si connue, qualités et défauts éternels, il nous donne le spectacle de quelque chose de très inattendu et qui a le droit de nous étonner. […] dans Quatre-vingt-treize est plus monarchique que révolutionnaire, et l’on dirait, si on ne connaissait pas la versatilité de l’âme des poètes, que c’est là une espèce d’amende honorable faite, par un républicain dégoûté de ses républiques, aux pieds encore absents d’une monarchie qu’il sent venir ! […] Je n’y ai pas découvert un Victor Hugo plus fort et plus vivant que celui que nous connaissions.

2154. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

Il est curieux, quand on a connu l’homme de cour par les écrivains et par les peintres, de connaître par Saint-Simon le véritable homme de cour. […] Il faut qu’il connaisse de longue vue votre visage ; sinon vous êtes un mécontent. […] Je ne connais rien de plus éloquent que les trois entretiens qu’il eut avec le duc d’Orléans pour lui faire renvoyer sa maîtresse. […] Saint-Simon connaît l’individu ; il le marque par ses traits spéciaux, par ses particularités, par ses différences ; son personnage n’est point le jaloux ou le brutal, c’est un certain jaloux ou un certain brutal ; il y a trois ou quatre mille coquins chez lui dont pas un ne ressemble à l’autre.

2155. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VIII. Utilité de l’étude du plan et de la composition des ouvrages qu’on lit »

Utilité de l’étude du plan et de la composition des ouvrages qu’on lit Pour se bien pénétrer des conseils qui viennent d’être donnés, et en bien saisir le sens et l’application, il serait bon de s’habituer à connaître l’ordonnance et la composition des ouvrages qu’on lit : disséquez, réduisez à la substance essentielle, dressez des plans, des tables de matières.

2156. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Belloy, Auguste de (1815-1871) »

Cet homme de talent, modeste autant que distingué, est connu au théâtre par de jolis actes en vers.

2157. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Legendre, Louis (1851-1908) »

Louis Legendre, adaptateur habile de Shakespeare, et qui s’est fait connaître par des pièces jouées avec grand succès, publie un volume de rimes aisées, spirituelles et mondaines, qu’il appelle le Son d’une âme.

2158. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 502

A peine son nom est-il aujourd’hui connu du commun des Littérateurs ; on a oublié du moins qu’il a été un des beaux esprits du siecle dernier ; cependant ses Ouvrages offrent plus de talent, une Littérature plus étendue que les Productions d’un grand nombre d’Ecrivains qui brillent dans celui-ci & sont destinés au même sort.

2159. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 136-137

Sans la singularité d’un stratagême dont il s’avisa, son nom ne seroit pas plus connu que ses Poésies ; mais on se ressouviendra toujours que pour donner du prix à ses Vers, il les fit paroître sous le nom imaginaire de Mlle Malcrais de la Vigne.

2160. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 399

Ses Ouvrages les plus connus sont des Considérations politiques sur les coups d’Etat, & une Apologie des Grands Hommes faussement soupçonnés de magie.

2161. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 412

Varillas a fait encore quelques autres Ouvrages, dont le plus connu est l'Histoire des Hérésies, très-peu exacte, & que Ménage appeloit avec raison, une Histoire pleine d'Hérésies.

2162. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 515

Avec les talens qu'il paroît avoir, il eût pu choisir un autre genre que celui auquel il s'est attaché ; mais enfin ses petits Romans, connus sous le nom de Nouvelles, ont un but honnête ; la morale y est mise en action avec intelligence, avec sensibilité, & c'en est assez pour le justifier d'y avoir consacré son temps.

2163. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — W. — article » p. 523

. ; connu par une Grammaire Françoise, où, parmi quelques observations assez justes, & des regles assez bien développées, on trouve des choses minces, des définitions obscures, des principes mal conçus, & quelquefois ce qu'on appelle du galimatias.

2164. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Jeaurat » p. 198

Il connaissait les scènes de la place Maubert et des Halles, les enlèvements de filles, les déménagements furtifs, les disputes des harengères et des crieuses de vieux chapeaux.

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