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1942. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Tu as des enfants, tu n’es pas dans les conditions égoïstes où je me trouve.

1943. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Le Symbolisme seul, qu’on affecte assez généralement, aujourd’hui, de dédaigner, pourrait donner à toutes les tendances, à toutes les individualités le jeu nécessaire à leur expression, leur développement, à la seule condition de s’entendre (mais ?

1944. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Notes et pensées » pp. 441-535

Je répondis que le vrai talent savait vite se mettre au courant de ces conditions nouvelles ; mais ce que je ne dis pas et ce que je pensai, ce fut ceci : « Johnson avait un bon jugement et l’autorité nécessaire pour le faire valoir, qualités essentielles à tout critique et que les critiques de nos jours paraissent, au contraire, trop oublier ; car, avec tous leurs beaux et brillants développements, ils trouvent souvent le moyen de n’avoir ni jugement ni autorité. » Villemain, dans ses jugements contemporains, n’a jamais été que flatterie et complaisance.

1945. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

La moindre aventure suffit pour que nous soyons émus à condition que le romancier l’ait sentie, pénétrée, et qu’il la reproduise dans tout son charme d’églogue ou son horreur tragique.

1946. (1896) Le livre des masques

Ainsi le Trésor des Humbles, ce livre d’amour et de libération, me fait songer avec amertume à la misérable condition de l’homme d’aujourd’hui — et sans doute de tous les temps possibles, Magnifique mais qui sans espoir se délivre Pour n’avoir pas chanté la région où vivre Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.

1947. (1805) Mélanges littéraires [posth.]

Sotte condition que celle d’un esclave !

1948. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

Ainsi, les pires chimères viennent fondre sur Lamartine, écrivain et homme public « interposant un voile fallacieux et brillant entre sa pensée ou sa volonté et les réalités, brouillant l’une avec la vision vraie des choses et l’autre avec les conditions objectives de l’action ». […] On peut dire qu’elle ne creuse pas en profondeur, même dans les conditions les plus favorables.

1949. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Dans les autres écrits qu’elle publia jusqu’en 1803, Mme de Staël, nous le verrons, se rattacha de plus en plus près à cette forme de gouvernement et aux conditions essentielles qui la pouvaient maintenir.

1950. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

C’est la justification de la formule de Nietzsche : « Le non-vrai comme condition de vie. » L’œuvre poétique d’Hélène Picard nous montre une jeune femme, belle et sensuelle, cultivant avec ténacité le mensonge d’un amour aussi absolu que celui de Dante pour Béatrix, malgré la certitude que cet amour ne sera jamais ni partagé, ni réalisé sensuellement.

1951. (1714) Discours sur Homère pp. 1-137

La seconde condition que j’ai jugée nécessaire au poëme, c’est d’être intéressant.

1952. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

C’est, en passant, une chose à retenir que l’effort des édificateurs de chaque réceptacle d’exposition à créer quelque chose de tout à fait moderne et d’aussi bien que possible, deux conditions dures à assortir ; car notre modernité n’est guère bien dans le sens de l’esthétique comme dans les autres sens.

1953. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

Joubert), vous êtes la première qui ayez rempli toutes les conditions que je cherchais dans un homme.

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