Succédant à l’anarchie de la guerre civile et à la licence cruelle du triumvirat, Octave, parmi ses soins réparateurs, avait compris le culte des dieux. […] Horace, par l’ordre d’Auguste, va grandir cet exploit pour en faire un titre à la famille impériale : « Les barbares ont compris ce que pouvait une âme, fi une nature nourrie dans un fortuné sanctuaire, et le pouvoir du cœur paternel d’Auguste sur les jeunes Nérons.
Quant au but moral, de semblables productions ne sont bonnes qu’à égarer les imaginations affaiblies ; elles ne s’adressent pas aux esprits sains, et ne font que leur révéler une profondeur de démence qu’ils ont peine à croire et qu’ils ne comprennent pas.
Si, en cette circonstance, le poëte a bien compris son rôle, comme nous pensons qu’il l’a fait, il a dû, dès les premiers mots, et profitant de la faveur d’un auguste accueil, amener la question de ce qu’elle pouvait avoir de trop personnel à des termes plus généraux, plus raisonnés, et dans lesquels il se sentait plus à l’aise pour en appeler à l’esprit éclairé et bienveillant de son royal interlocuteur.
Il est mort plein de jours, en possession d’une immense sympathie publique, et je ne veux, certes, contester aucune de ses vertus domestiques ; mais je nie radicalement le poète aux divers points de vue de la puissance intellectuelle, du sentiment de la nature, de la langue, du style et de l’entente spéciale du vers, dons précieux, nécessaires, que lui avaient refusés tous les dieux, y compris le dieu des bonnes gens, qui, du reste, n’est qu’une divinité de cabaret philanthropique.
En 1660, il fut avait donné la salle du Palais-Royal ; en 1663, il le comprend pour une gratification annuelle de mille francs entre les hommes illustres dans les arts.
Sous ce titre à double face, l’ouvrage que je présente au public comprendra, en trois séries distinctes, quelques-unes des grandes époques de l’art dramatique.
Le théâtre est aujourd’hui une grand’salle dont une partie est occupée par la scène, que nous appelons particulièrement théâtre, qui comprend l’espace où les acteurs représentent, et dans lequel sont les décorations et les machines.
Nous osons le prédire : un temps viendra que l’on sera étonné d’avoir pu méconnaître les beautés qui existent dans les seuls noms, dans les seules expressions du christianisme ; l’on aura de la peine à comprendre comment on a pu se moquer de cette religion de la raison et du malheur.
S’il s’y abandonne sans résistance, il risque de nous juger sans nous avoir compris.
ils ne me comprendront jamais, et ne seront jamais que des Européens !
On comprend Montaigne quand il doute.
La Bruyère, qui retrouve la grande nature humaine sous le grand costume du xviie siècle, La Bruyère nous fait comprendre son temps autant par son genre de talent, sa manière à lui, que par la peinture qu’il en trace.